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Archive for the ‘Politique Nationale’ Category

Alors que le président de l’Assemblée nationale avait commandé un rapport d’audit confidentiel à la Cour des comptes, voilà qu’il a été dévoilé par la presse.

Les dépenses totales ont augmenté de 47% en 10 ans C’est 30 points de plus que l’inflation. Le budget de l’Assemblée pour 2008 atteint la somme de 533 millions d’euros.

Les plus fortes augmentations concernent les dépenses de voyage (+20,50%), les frais de représentations (+4,37%), les frais de secrétariat (+2,77%).

Le service des achats de l’Assemblée aurait dépensé « un million d’euros pour rien l’an dernier » parce qu’il est mal organisé. Des travaux entamés dans des immeubles de l’Assemblée « coûteront deux fois plus cher que prévu ».

Les frais de personnel les plus importants d’Europe La part des frais de personnel représente 25% de l’ensemble du budget de l’Assemblée, contre 15% à la Chambres des Communes de Londres et 12% au Bundestag à Berlin.

213 000 euros bruts de salaire annuel pour les hauts fonctionnaires Les 24 hauts fonctionnaires les mieux payés perçoivent 213 000 euros bruts de salaire annuel. Les traitements des fonctionnaires de l’Assemblée Nationale sont désormais largement supérieurs aux salaires de la fonction publique (de 75 à 150% en plus).


Bref, l’Assemblée Nationale ne connaît pas la crise…Et ce n’est pas les 5 députés UMP du Loiret qui diront le contraire…

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Communiqué de Presse du Groupe Socialiste, Vert et Apparenté

Orléans ville durable ?

Orléans accueille aujourd’hui Jean Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, pour une série de rencontres et d’interventions sur le thème de la « ville durable ». Selon le Ministère, la ville durable de demain est « fondée sur la qualité de vie, la proximité et l’efficacité énergétique » et passe par le développement d’une offre de transports urbains écologiques, la réalisation d’éco-quartiers et, plus largement, par une démarche globale à l’échelle des villes.


L’opposition municipale se réjouit de cette déclaration d’intentions et se félicite de voir qu’à l’occasion de cette visite ministérielle, des coups de projecteur seront donnés sur la seconde ligne de tram, ainsi que sur les deux quartiers de l’Argonne et de La Source.

Le groupe socialistes, verts et apparentés s’inquiète toutefois du grand écart qui, pour le Grenelle de l’environnement comme pour Orléans, sépare trop souvent les paroles des actes. Il rappelle d’abord qu’après s’être longtemps opposés à la première ligne de tram quand ils étaient dans l’opposition, les membres de l’actuelle majorité municipale, une fois parvenus aux affaires, ont pris un retard considérable pour la réalisation de la seconde ligne, que les Orléanais attendent depuis maintenant 7 ans. L’équipe en place a ainsi multiplié les couteuses et longues études préliminaires, écarté la solution du site propre sur la totalité du parcours et, récemment, maximisé les difficultés de mise en œuvre de la seconde ligne en lui adjoignant le très contestable projet de réfection de la rue des Carmes. Il remarque ensuite l’absence de concertation dans le cadre de la convention ANRU à l’Argonne ainsi que pour la mise en place de la charte d’insertion.

Le groupe socialistes, verts et apparentés souligne également qu’Orléans est une ville où le tri sélectif n’est pas généralisé, où les commerçants du centre ne bénéficient pas du ramassage du verre et du carton, et où l’on fait faire 80 km aux déchets triés pour les recycler !

Quant au vélo, si l’opération Vélo + était souhaitable et nécessaire, sa mise en application concrète est loin de satisfaire aux critères d’une ville durable tels qu’ils sont énoncés par le ministère de M. Borloo. Le groupe socialistes, verts et apparentés dénonce en particulier un déficit criant de pistes cyclables, des stations qui suivent les arrêts du tram et surtout « l’oubli » de quartiers entiers de la ville, dont ceux qui sont précisément visités par le ministre : l’Argonne, les Blossières et la Source. Où est, dans cette stigmatisation de certains espaces urbains, « la démarche globale sur la ville durable » ? Où se situe la « politique de proximité » lorsque l’essentiel de l’animation culturelle est concentré en centre ville ? En quoi y-a-t-il développement durable lorsque les habitants de l’Argonne, par exemple, doivent prendre leur véhicule pour rencontrer les permanences des services sociaux à Coligny ? Quelle est la valeur ajoutée écologique d’une concentration massive des moyens et des investissements dans l’hyper centre ?

A l’heure des urgences globalisées, du réchauffement climatique et du renchérissement du prix des énergies fossiles, il n’est plus possible de se contenter de généreuses pétitions de principe ni d’opérations de cosmétique écologique. Ce ne sont pas de paroles dont nos concitoyens ont besoin, mais d’actes concrets à l’échelle de toute la ville. Or, à Orléans, c’est avant tout la communication municipale qui est durable.

Le groupe des élus socialistes, verts et apparentés.

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Comme le rappellent le Canard Enchaîné et le site Arrêt sur Images, dans un abécédaire de la campagne présidentielle 2007 recensant différentes propositions de Nicolas Sarkozy sur le site de l’UMP, on trouve sa position concernant le crédit hypothécaire :

« Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l’Étal intervienne pour garantir l’accès au crédit des personnes malades. Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. »

Cette proposition de l’actuel président de la République comportait donc un risque certain de surendettement et s’apparentait sérieusement au système américain de « subprimes », à l’origine de la crise financière actuelle…

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Le maire d’Orléans porte plainte contre un blogueur (Mon Orléans)

Les amis de Serge Grouard (CoteBoulevard)

Le maire et le citoyen (Dazibao Pascal Martineau)

MAJ

Faut-il craindre le pitre ? (Corinne LEVELEUX-TEIXEIRA)

sur quel registre se situe-t-on là? Sur le registre privé, celui d’un citoyen s’estimant blessé qui cherche à réparer son honneur, et qui s’en remet à la justice rendue au nom du peuple français? Ou sur le registre public de l’homme politique qui convie les journalistes à assister à un coup médiatique? Que gagne la justice à une telle médiatisation? Que gagne le citoyen Grouard à étaler ainsi ses griefs? Quel prix excessif ne fait-on pas immédiatement payer à Fansolo en citant son nom à longueur de média? Qui dira les conséquences sociales, personnelles, de cet acharnement? Y-a-t-il égalité des parties entre un maire qui use d’une tribune de presse et un simple blogueur citoyen?

Le maire d’Orléans Serge Grouard attaque en justice tous azimuts FanSolo, blogueur d’Orléans, ainsi que le Blog LibéOrléans… et fait du Buzz ! (Fabien Pretre)

Blog en grève illimitée en soutien à Fansolo (MoonBlogueur)

Grouard basculerait-il du côté obscur de la force ? (Johann Lauthier)

Tous ensemble, pour l’humour, pour la liberté d’expression (Le lac des signes)

Serge Grouard n’aime vraiment pas … les blogueurs.


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Le Président de l’Assemblée Nationale (Accoyer) a marqué sa volonté d’appliquer le règlement intérieur. Il s’agit tout particulièrement de l’article 162 qui prévoit une sanction financière en cas d’absentéisme.

Il prévoit une retenue d’un tiers de l’indemnité de fonction pour les députés qui ont pris part à moins des deux tiers des scrutins publics pendant une session. L’article ajoute que «si le même député a pris part à moins de la moitié des scrutins publics, cette retenue est doublée».

L’assiduité de notre député-maire n’étant pas un de ses atouts.

Rappel (source Wikipédia)

Il a été classé par le journal L’Express du 28/9/2006 comme l’un des députés les moins actifs de l’Assemblée Nationale de 2004 à mai 2006 avec seulement un rapport qui plus est sur le projet de loi relatif à la protection de l’environnement en Antarctique.

Le pouvoir d’achat du député-maire d’Orléans risque donc d’être très largement réduit.

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Le RSA c’est pour ceux qui ne travaillent pas, un revenu minimum et pour ceux qui travaillent un complément de revenu. Une idée interessante. Le revenu de solidarité active vise à supprimer les effets de seuil qui font qu’actuellement, une personne bénéficiant d’un minimum social et reprenant une activité rémunérée au SMIC voit son revenu diminuer. Pour le financement, la taxation du capital…. Une idée de gauche ?

Le système du RSA introduit donc d’emblée une contrainte pour ceux qui sont allocataires des minima : reprendre un emploi. Lequel me direz vous ? celui loin de chez eux ? celui mal payé ? celui pour lequel vous êtes sur diplômé ?

Il s’agissait bien d’une idée séduisante mal appliquée, une habitude locale qui trouve un écho nationalement. Sur la taxation du capital pour le financement du RSA, dès lors que le bouclier fiscal reste en place, seuls les épargnants, souvent modestes, seront mis à contribution. Il faut souligner l’absence d’évaluation indépendante du dispositif testé dans 34 départements et que le budget alloué (1,5 milliards d’€) semble un peu juste pour couvrir l’ambition affichée.

Une question centrale reste aussi en suspend, le sort des RMIstes de longue durée qui sont souvent inaptes au travail de manière structurelle et échappent donc à la logique du RSA version Hirsch.

Le RSA avait pourtant tout d’une bonne idée. Une idée de gauche mal appliquée par un gouvernement de droite…

Réactions (Wikipédia)

L’économiste Thomas Piketty considère que « l’impact global sur l’offre de travail de cette nouvelle forme de subvention au temps partiel que constitue le RSA – et que ne manqueront pas d’utiliser les employeurs, en proposant davantage d’emplois à temps partiel » risque d’être négatif.

L’association ATTAC considère que « la mise en œuvre du RSA n’ambitionne que le maintien de revenus très bas, tout en encourageant la généralisation d’emplois très faiblement payés et à temps très partiel ».

Pour le mensuel de critique sociale CQFD, le RSA vient compléter les mesures prises par le gouvernement début 2008 à l’encontre des chômeurs, pour instaurer une forme de « Service du travail obligatoire » : « il s’agit ni plus ni moins de fourguer aux employeurs un nouveau bataillon de salariés jetables »

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Terra Nova , Fondation Progressiste  Think Tank du PS

Terra Nova , Fondation Progressiste Think Tank du PS

Je l’avais annoncé dans un précédent article, je suis allé  à la rencontre de la Fondation progressiste Terra Nova . Annoncé par tract, je me suis rendu à la table ronde sur la question des primaires en France organisé e à proximité de l’université d’été du PS.

A l’arrière d’un hôtel, je suis tombé sur une petite salle pleine où les chaises manquaient. Je me suis donc tourné vers le stand à l’extérieur pour échanger sur la possibilité d’organiser des primaires. J’ai rencontré et longuement discuté avec Étienne un étudiant de sciences Po , animateur du blog du PS Sciences Po’ (un blog fouillé, complet, un blog à découvrir ! ) et co animateur d’un live-blog sur La Rochelle Dans un premier temps nous avons échanger sur le sujet des primaires, puis sur l’organisation et le but de Terra Nova avant de s’écarter du sujet pour parler  web et engagement.  J’ai été très heureux de découvrir une équipe jeune, militante et dynamique ! J

e vous invite à parcourir le rapport sur les primaires en France qui propose plusieurs méthodes et explore les possibilités d’organisation, et à découvrir également le site Internet qui s’étoffe peu à peu.

On en parle aussi dans la presse :

Libération

Nouvel Obs

Vidéo issu du Blog http://larochelle2008.parti-socialiste.fr

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

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à visiter aussi  http://rochelle2008.over-blog.com/article-22387132.html un article très sympathique de la part de la jeunesse engagée dans Terra Nova… (Ok pour une réunion sur Paris ! )

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Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about « Pouvoir d’achat : vous êtes impatients ?« , posted with vodpod

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Avec la nouvelle loi, la durée légale du travail reste en principe de 35h par semaine. Néanmoins l »employeur peut désormais dénoncer la convention d’entreprise qui fixe les modalités d’application du temps de travail.

Si un nouvel accord d’entreprise est voté (avec les nouvelles règles de représentativité syndicale !), la durée annuelle du travail pourra atteindre 2012 heures, qui se répartissent comme suit:

– 1607 heures de durée légale (35 heures par semaine)

– 405 heures supplémentaires par an. Ce contingent d’heures sup’ était auparavant fixé au niveau des branches professionnelles, et ne pouvait dépasser 220 heures par an. Dorénavant, il sera négocié au sein des entreprises et pourra donc atteindre 405 heures annuelles (avec un maximum de 48 heures hebdomadaires).

Les heures sup’ seront payées 25% en plus.

Avec la nouvelle loi, le temps de travail va être annualisé. Cela signifie qu’il peut y avoir des pics d’activité, durant lesquels l’employeur recourt aux heures supplémentaires, mais aussi des périodes où le salarié travaille moins.

Pour les salariés soumis au forfait joursLe système de «forfait jours» a été mis en place pour les salariés qui dépassent souvent les 35 heures hebdomadaires et dont le temps de travail ne peut pas être mesuré quotidiennement. Le code du travail estime ainsi que 35 heures hebdomadaires correspondent à 218 jours de travail par an pour un salarié au forfait. Ce système concerne 10% des salariés français, et 40% des cadres.

Aujourd’hui, les cadres soumis au forfait jours travaillent en moyenne 215 jours par an. Ils bénéficient au minimum de 12 jours de RTT, cinq semaines de congés payés, et huit jours fériés chômés, en plus des samedis et dimanches.

Que change la nouvelle loi?

Les entreprises pourront proposer aux cadres de travailler 235 jours par an, voire jusqu’à 282 (le plafond maximum fixé par la législation européenne). Cela signifie que les cadres pourraient devoir renoncer à leurs RTT ainsi qu’aux jours fériés comme Noël, le 14 juillet ou le 15 août. Seul le 1er mai restera chômé.Au-delà de 218 jours, la rémunération doit être majorée de 10%.

Comment ça va se passer?

Tout se jouera au niveau des négociations d’entreprise.

Dans les grandes entreprises, les DRH ne devraient pas remettre en cause les accords conclus auparavant. Les syndicats y ont de l’influence, et n’accepteront vraisemblablement pas de négocier une durée de travail comprise entre 218 et 282 jours par an. Par ailleurs, les difficultés de recrutement dans ce secteur devraient inciter à la prudence et ne pas conclure d’accords trop défavorables aux salariés.

En revanche, dans les petites entreprises, où les syndicats sont souvent absents, l’employeur pourrait bien considérer le nouveau plafond (235 jours) comme la norme. Dans ce cas, les RTT et les jours fériés chômés n’existent plus.

Le contrat de gré à gré ou comment bien se faire arnaquer

La nouvelle loi permet également à l’employeur de négocier individuellement avec ses salariés. Chaque année, il peut proposer à chacun de travailler plus que le nombre de jours fixés par l’accord, en échange de compensations. Les syndicats s’inquiètent de ce nouveau système, estimant que le rapport de force sera défavorable au salarié…

Merci Sarko… Que celui qui a voté Sarkozy, lève le doigt …

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

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Source: Le Monde, Libération et 20 Minutes

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Le congrès se réunit dès 15h30 aujourd’hui. (vote prévu vers 19h)

Non à l’hyperprésidence, par Robert Badinter

Certains se demandent si, en refusant de voter la révision constitutionnelle, les socialistes ne sont pas en train de passer à côté d’une opportunité : rééquilibrer les institutions. La réponse est non. Cette révision est une occasion perdue, non pour les socialistes, mais pour la République. Nos institutions souffrent d’un mal profond : l’hyperpuissance du président. Il est le véritable chef du gouvernement, pour ne pas dire le gouvernement à lui seul, dans la pratique actuelle de l’Elysée.

Et, depuis le quinquennat et la succession des élections présidentielle et législatives, il est le chef réel de la majorité présidentielle à l’Assemblée. La séparation des pouvoirs n’est plus qu’apparence. De surcroît, ce pouvoir sans pareil n’est assorti d’aucune responsabilité. J’appelle ce régime la monocratie : le pouvoir d’un seul dans la République.

Or le projet de révision ne réduit pas les pouvoirs du président. Il les accroît en lui permettant de s’adresser directement aux parlementaires réunis en Congrès. Le président présentera un bilan flatteur de son action et fera acclamer par sa majorité son programme de gouvernement. Le premier ministre comme chef de la majorité parlementaire disparaît. Le renforcement des prérogatives du Parlement, premier objectif de la révision selon le président, est un leurre en termes de pouvoir réel. Tant que le président sera le chef incontesté de la majorité à l’Assemblée, le Palais-Bourbon demeurera une annexe du palais de l’Elysée. « Cy veut le Roi, cy fait la loi », l’axiome de l’Ancien Régime demeure la règle sous la Ve République.

Quant aux pouvoirs de nomination du président aux grandes fonctions (Conseil constitutionnel, CSA, etc.), on annonce « un changement considérable » : le choix du président pourra être refusé par un vote des trois cinquièmes des membres d’une commission parlementaire. Mais un tel vote requiert le concours de la majorité présidentielle, qui ne sera jamais donné contre la volonté du président. Si on voulait rendre ces nominations consensuelles, il faudrait une majorité positive des trois cinquièmes nécessitant l’accord de l’opposition. On est loin du compte.

D’autres font valoir que la réforme accorde à l’opposition parlementaire des droits nouveaux. Mais il faut regarder la portée des textes et non pas seulement l’étiquette. On nous dit : le Parlement aura la maîtrise de la moitié de l’ordre du jour, « un progrès immense ». Mais qu’en est-il pour l’opposition ? Le projet lui réserve un jour pour trois semaines, à partager avec les centristes. Belle avancée démocratique !

Autre exemple. Le président annonce que la présidence d’une commission parlementaire sur huit sera réservée à l’opposition. Pourquoi pas trois ? Nous ne demandons pas des pourboires, mais un rééquilibrage.

Enfin, la révision proposée consolide le mode d’élection archaïque des sénateurs, qui assure à la droite une majorité pérenne au Sénat. Cette situation est un défi à la démocratie. Le comité Balladur avait ouvert la voie à un changement possible. La droite sénatoriale a tout refusé à ce sujet. Elle entend demeurer maîtresse du Sénat et, par là, de toute révision constitutionnelle proposée par la gauche. Lors de la prochaine alternance, la gauche devra donc présenter un projet de révision constitutionnelle, soumis directement au pays par voie de référendum. Il devra inclure la reconnaissance du droit de vote aux élections municipales des immigrés régulièrement établis en France. Cette réforme-là, si importante pour l’intégration, est ignorée par l’actuelle révision.

Dans ces conditions, libre à qui le veut de danser un pas de deux constitutionnel avec le président de la République. Ce n’est pas notre choix.


Robert Badinter, sénateur, ancien président du Conseil constitutionnel

Sur le même sujet:François Hollande: « Je ne souhaite pas voir le Parlement soumis à l’autorité d’un seul« 

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Congrès du ps 2008A la lecture du net, vous pourrez trouver un grand nombre des contributions qui seront présentées cette semaine et déposées mardi prochain. Pour faciliter vos lectures, vous trouverez ci-dessous un grand nombre de contributions générales. (en attente des autres)

La contribution de Ségolène Royal

Celle de Bertrand Delanoé (Clarté Courage créativité)

Benoît Hamon et Henri Hemmanuelli (Reconquêtes)

Laurent Fabius (Reconstruire la gauche)

Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg (besoin de gauche)

Gérard Collomb (Lyon), JN Guérini, V. Feltesse (la ligne claire)

François Hollande

Martine Aubry en attente…

Julien Dray en attente…

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SOUTIEN A LA DESOBEISSANCE PEDAGOGIQUE

Nous voulons une école plus juste, dont les finalités et les contenus soient compris et partagés par tous. Nous sommes persuadés que l’école peut et doit faire réussir tous les élèves, et que pour cela, elle doit se transformer.

Votre projet de programmes est marqué  par l’inadaptation des contenus, par un affaiblissement de leur dimension culturelle et par une conception  mécaniste des apprentissages.

Loin d’être « plus ambitieux », comme vous l’annonciez, il marque un appauvrissement sans précédent des apprentissages et des objectifs, à commencer par la lecture et l’écriture. Face à un tel renoncement sur l’essentiel, l’introduction de nouveaux contenus dans d’autres matières apparaît comme un affichage qui accroît l’incohérence de l’ensemble.

Loin de contribuer à la réussite de tous les élèves, il pénalisera de fait ceux qui ont le plus besoin d’école. Il ne favorisera pas la maîtrise  de l’ensemble des connaissances et des compétences que l’école se doit de faire acquérir à tous les élèves. Il tourne le dos à l’ambition des programmes de 2002 qui était de doter tous les élèves des outils nécessaires pour réussir au collège.

Nous réaffirmons avec force que  les apprentissages fondamentaux que vise l’école primaire s’appuient sur un travail de l’élève dans lequel  la recherche, la découverte et l’expérimentation s’allient nécessairement à la rigueur, à la structuration des connaissances et à la mémorisation.

Nous vous demandons, Monsieur le ministre, de suspendre votre projet et de tenir compte de l’avis des personnels et des partenaires de l’Education afin d’en revoir profondément la conception et la rédaction.

Liste des premiers signataires

LUCILE Barberis, présidente de l’AGEEM (Association Générale des enseignants des Ecoles Maternelles publiques);  NICOLE Belloubet, présidente de la FOEVEN (Fédération des Oeuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale) ; Luc Bérille, secrétaire général du SE-UNSA (Syndicat des Enseignants); Jacques BERNARDIN, professeur à l’IUFM d’Orléans Tours- président du GFEN (Groupe Français d’Education Nouvelle)  ; SERGE BOIMARE, directeur du centre médico psychologique Claude Bernard à Paris ; Mireille BRIGAUDIOT, Maître de conférence – IUFM de Versailles ; Rémy BRISSIAUD, Maître de Conférence de Psychologie – IUFM de Versailles ; Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT (Syndicat Général de l’Education Nationale); Sylvie CEBE, professeur en Sciences de l’éducation à l’Université de Genève; Catherine Chabrun, présidente de l’ ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne)  ; Roland CHARNAY, ancien professeur d’IUFM, président de la commission de rédaction des programmes 2002 ; Anne-Marie CHARTIER, maître de conférence à l’INRP ; Gérard CHAUVEAU, chercheur en éducation ; Philippe Deplanque, secrétaire général des Francas (Francs et Franches Camarades)  ; Bernard DEVANNE, Professeur à l’ IUFM de Basse Normandie ; François DUBET, professeur des Universités en sociologie, Bordeaux ; Michel FAYOL, professeur de psychologie, Université de Clermont-Ferrand ; Agnès FLORIN, Professeur en Psychologie du Développement et de l’Education, Université de Nantes ; Jean-Emile GOMBERT, professeur des Universités en psychologie cognitive, Rennes ; Faride HamaNa, président de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) ; Patrick JOOLE, maître de conférence à l’IUFM de Versailles ; Philippe JOUTARD, ancien recteur des académies de Besançon et Toulouse ; Claude LELIEVRE, professeur des Universités ; Pierre MARAINE, président de l’ANCP ( Association Nationale des Conseillers Pédagogiques) ; Philippe MEIRIEU, Professeur des Universités, Lyon ; Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU (Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Ecoles) ; André OUZOULIAS, Professeur à l’ IUFM de Versailles, Université de Cergy Pontoise ; Pierre Parlebas, président des CEMEA (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active); Sylvie Plane, présidente de l’AIRDF (Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français) et Professeur des Universités en Sciences du Langage, IUFM de Paris ; Eric Pontais, secrétaire général du SNPI-FSU (Syndicat des personnels d’inspection de l’Education Nationale) ; Eirick PRAIRAT, maître de conférence à l’IUFM de Lorraine ; Jean-Marc Roirant, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement ; Patrick Roumagnac, secrétaire général du SI.EN-UNSA Education (Syndicat des inspecteurs de l’Education Nationale) ; Frédéric SAUJAT, maître de conférence à l’IUFM d’Aix-en-Provence ; Jean-Michel Sautreau, président de l’ USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré); BRUNO SUCHAUT, directeur IREDU-CNRS, Université de Bourgogne ; Catherine TAUVERON, Professeur des Universités (Littérature), UBO IUFM de Bretagne; François Testu, président de la JPA (Jeunesse au Plein Air); Jean-Marc Vincent, président de l’OCCE (Office Central de la Coopération à l’Ecole); PHILIPPE WATRELOT, président des  CRAP (Cahiers Pédagogiques) ; Viviane Youx, présidente de l’ AFEF (Association Française des Enseignants de Français)

Signer la pétition…

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Si l’UMP rédige son livre comme il connait la géographie, on ne s’étonne pas que le livre noir sur les régions socialistes soit un tissu de désinformations, contre-vérités… La droite essaye de détourner le regard des français de la gestion calamiteuse de l’état et de la cacophonie dans les réformes imposées. Les français ne sont pas aveugles, ils voient le travail fait par l’ensemble des régions aux côtés des lycéens et des établissements, de l’aménagement du territoire, du développement durable, aux côtés des entreprises…

Aux accusations répétées de l’UMP contre la gestion locale des élus socialistes, ils ont répondu par leur vote lors des dernières élections municipales. Mais il n’est pas pire sourd qu’un élu UMP qui ne veut rien entendre.
Quand le gouvernement est incapable d’honorer ses promesses pourtant survendues, sur le plan banlieues, les Régions portent à bout de bras les associations qui maintiennent le lien social. Quand le gouvernement prend des engagements sans financement lors du Grenelle de l’Environnement, les Régions font de leurs territoires des éco-Régions.

Quand le Président de la République renonce à tenir les engagements du candidat d’être le Président du pouvoir d’achat, les Régions agissent au quotidien pour améliorer les conditions de vie des Français : gratuité des manuels scolaires et des boîtes à outils des apprentis, caution logement, politique tarifaire et sociale dans les transports, dans les équipements culturels, etc….

Aucun dialogue républicain et démocratique n’est respecté. Les décisions sont imposées, sans respect de la Constitution, comme le sanctionne encore la dernière décision du Conseil d’Etat sur le transfert des TOS en date du 16 mai dernier.

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L’appel relayé par ce blog trouve un écho dans la presse.

Mariane 2 « Les blogueurs socialistes votent une motion «gros câlin» ! «  ( je suis en lien dans cet article! )

Un article du Parisien reprend également l’information.

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(en direct) Manifestation du 15 mai à Orléans.

Prêt de 4000 personnes se sont retrouvées aux côtés des lycéens. Il y avait bien entendu les enseignants mais aussi des hospitaliers et des parents d’élèves venus en nombre. Le cortège très bon enfant est parti vers 10h45 du parvis de la cathédrale avant d’y revenir aux alentours de 12h.

(désolé j’ai eu un souci de carte mémoire, donc j’en ai perdu la plupart !)

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Après Ségolène Royal, c’est au tour de Bertrand Delanoë de mettre sur la toile ses premières réflexions, prémices d’une motion pour le congrès du PS.

Entre Congrès Utile et Serein ( consultation participative) et Clarté Courage et Créativité (pour un grand congrès socialiste), l’heure est au slogan.

2 démarches différentes, 2 sites Internet assez similaires.

A première vue, ce que l’on peut observer est le choix des couleurs : Du rouge écarlate pour Delanoë, du rose pastel pour Ségolène. Le bandeau du site de Bertrand n’est pas très travaillé à l’ineverse de celui de Ségolène. Pas de vidéo chez Delanoë mais le site est assez récent. Sur la forme je ne m’attarderai pas plus car les 2 sites ne sont pas très web 2.0 (+1 pour celui de Ségolène mais qui a déjà quelques semaines) et leur ergonomie est vraiment dépassée.

Méthode différente: un site participatif pour ségolène (comme l’était Désirs d’Avenir) , pour Delanoë un site vitrine pour mettre en avant un texte de 11 pages; précision pour écrire des commentaires il faut être enregistré, dommage… Sur le site de Bertrand, une liste des premiers soutiens est présente. On y retrouve Jospin et ses soutients historiques (Guigou, Vaillant, Glavany, H. Désir…), de nombreux maires (Toulouse, Strasbourg, Grenoble, Rennes, Le Mans, Nevers) et pas mal d’élus parisiens (Etonnnant, non ?)

Je n’ai pour le moment que parcouru le texte de Delanoë, il en ressort une clarification sur ses intentions Il briguera bien le poste de premier secrétaire national du PS lors du congrès avec comme objectif les élections présidentielles de 2012.

"Nous n’avons besoin ni d’une présidence de parti hors-sol, ni d’une
direction de neutralisation, mais d’un véritable leader qui organise le
travail d’opposition jusqu’en 2012 et qui prépare les échéances
présidentielle et législative. Qui ne soit pas un simple point
d’équilibre interne mais qui sache faire vivre et grandir le parti,
dans le respect de sa culture. Qui ait l’expérience et le sens du
travail collectif pour faire exister une véritable direction. Qui aime
le parti socialiste, qui s’implique dans ses débats, qui sache faire
travailler les adhérents et les respecte. Qui ait une capacité à
organiser la réflexion, à choisir et à arbitrer les idées et les
équipes."

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Dépèche AFP: Environ 2.500 lycéens ont manifesté mardi matin dans les rues d’Orléans pour protester contre les suppressions de postes annoncées dans les collèges et lycées. Sept lycées de l’agglomération ont été bloqués, avec barrages filtrants, à l’ouverture mardi matin. Une cinquantaine de lycéens ont également perturbé la circulation sur la RN 152, devenue départementale 952. (merci Patrick pour les Photos)

Prochaine grande journée d’action le 15 mai

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Le texte de base

Ce texte est soumis au débat des adhérents. Son ambition est à la fois plus modeste et plus vaste puisqu’il s’agit de déterminer les idées-forces (principes) définissant le cadre de notre pensée politique et permettant d’éclairer le sens de notre action collective. Il a été écrit par Alain Bergounioux et Henri Weber. Elle sera ratifiée lors d’une Convention Nationale en juin 2008. (précédentes versions 1905, 1946, 1969, 1990 )

 » être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est « 

Les « espérances révolutionnaires » ont disparu au profit d’une « critique historique du capitalisme » qui demeure d’actualité, et une  » économie sociale et écologique de marché ».

 » l’engagement pour une humanité libre, juste, solidaire et respectueuse de la nature « 

Avant/Après sur la question européenne…

1990  » Le Parti socialiste fait le choix de l’Europe pour donner aux nations qui la composent les moyens d’affronter les défis de l’avenir. La Communauté Européenne, à condition qu’elle ne se réduise pas à un simple marché, en sera un élément moteur. Les socialistes s’attachent à accélérer la construction européenne dans toutes ses dimensions politiques, économiques et sociales. « 

2008  » Le Parti socialiste est un parti européen qui agit dans l’Union européenne, qu’il a non seulement voulue, mais, en partie, conçue et fondée. Il revendique le choix historique de l’Union européenne et de la construction d’une Europe politique. Pour les socialistes, celle-ci doit avoir pour mission, par ses politiques communes, d’assurer la paix sur le continent et d’y contribuer dans le monde, de favoriser une croissance forte et durable et le progrès social, de promouvoir la créativité et la diversité culturelle, d’aider à relever les défis planétaires par l’exemple d’association qu’elle offre. Membre du Parti socialiste européen, le Parti socialiste entend tout mettre en œuvre pour le renforcer afin que soit porté un message socialiste en Europe. »

Morceaux choisis

 » Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et de l’espérance pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine et la sauvegarde de la planète. « 

 » La régulation est également un des rôles majeurs de l’État pour concilier l’économie de marché, la démocratie et la cohésion sociale. »

 » La redistribution permanente des ressources et des richesses est nécessaire pour donner une réalité à l’égalité des droits »

 » Le Parti socialiste veut rassembler toutes les cultures de la gauche. Il ne se résigne pas aux divisions de l’histoire. Organisant en son sein depuis toujours un libre débat, il appelle tous les hommes et toutes les femmes qui partagent ses valeurs à rejoindre ce combat. « 

« Le socialisme démocratique veut être une explication du monde, une pédagogie de l’action, un avenir pour l’humanité. Sa nature est « d’aller à l’idéal et de comprendre le réel « , d’inventer le futur et de travailler dans le présent, d’assumer les tensions et les contradictions qui en résultent et font la vie humaine

Mon avis…

Même si le style est un peu « techno » les principes sont précis et ambitieux. Je ne vois pas pour le moment de modifications profondes à apporter à ce texte, peut être ajouter une référence au « réformisme de gauche« . Une large place est laissée à la prise en compte du développement durable dans cette déclaration, voir même un peu trop. Cela marque une réelle rupture avec notre tradition productiviste. La critique du capitalisme semble malgré tout être une simple condamnation morale. L’économie de marché est reconnue mais il y a heureusement une contestation des dérives du capitalisme financier.

Une phrase qui va faire débat « Il (le PS) revendique le choix historique de l’Union européenne et de la construction d’une Europe politique » Que met on derrière cette construction ?

Je m’étonne que la notion d’État providence disparait au profit de la notion d’État social… Quelqu’un pour m’expliquer ?

Après l’étude de cet texte, une remarque me vient: il va falloir assez rapidement des propositions concrètes derrières ces principes pour répondre aux attentes des français en mal de rupture, et enfin construire un projet cohérent et volontariste.

Pour aller plus loin et pour comparer :

Article du Monde sur ce sujet Le socialisme à jour

Chronique dans Le Figaro Les socialistes passent à l’acte

La charte des valeurs de l’UMP

Les chartes du MODEM

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Je ne souhaitais pas gâcher ma soirée avec le Sarkoshow mais je me suis résigné et j’ai écouté avec attention  « En direct de l’Elysée » sur France 2.  J’ai regardé ces 90 min pour me forger une idée à chaud et ainsi ne pas m’en remettre aux seuls analystes politiques.

Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy est pourtant resté droit dans ses boites, avec une pointe d’humilité. 90 minutes de droit dans ses bottes, 90 min pour essayer de remonter dans les sondages.

Droit dans ses bottes face aux lycéens sur le nombre d’enseignants, aux syndicats sur les retraites, sur le pouvoir d’achat, l’immigration, et une absence de position sur les JO.

Au bout de 90min, rien de bien nouveau. Comment vont réagir les sondages ? Affaire à suivre…

De mon côté le seul gagnant de la soirée est le journaliste Yves CALVI, qui avec ces questions pertinentes et percutantes, a permis de réveiller le débat (au grand damne de PPDA).

nb: une phrase à garder de cette soirée: « je lis ce qu’on me dit » Un homme de lettres ce Sarkozy !!

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 » Tout le monde en parle mais cela reste une affaire d’initiés : petit guide pour suivre le prochain congrès du PS.

C’est un moment important dans la vie socialiste, puisqu’il détermine l’orientation politique du parti pour plusieurs années, et désigne évidemment les instances dirigeantes.

Le congrès peut être le lieu de l’unité, comme à Epinay où Mitterrand rassemble la famille socialiste sur une ligne d’union de la gauche. Il peut être aussi le théâtre de tous les déchirements, comme à Tours en 1920, où socialistes et communistes se séparent définitivement, ou à Rennes en 1990 où fabiusiens et jospinistes se livrent à une guerre fratricide. Certains congrès, comme celui de l’Arche 1991, permettent d’acter des évolutions idéologiques et politiques (en l’occurence, vers l’acceptation de l’économie de marché).

Le prochain congrès aura physiquement lieu dans quelques mois, du 7 au 9 novembre. Mais le processus dépasse de loin ces trois courtes journées, et le calendrier, voté lors du dernier Conseil National (le « parlement » du parti) débute dès aujourd’hui.

Ce congrès est un peu particulier car il sera précédé d’une Convention nationale qui adoptera de nouveaux statuts et une nouvelle Déclaration de principes pour le parti. Une commission est chargée de proposer des modifications des statuts (par exemple: sanctions plus lourdes en cas de non-respect de la discipline collective, relèvement du pourcentage exigé au congrès pour éviter la multiplication des « petites » motions…) afin d’obtenir un meilleur fonctionnement du PS. Une autre commission propose la modernisation de la Déclaration de principes, qui date de 1990, et ne colle plus tout à fait aux réalités économiques. Bref, la première commission réorganise le système des courants, tandis que la seconde est davantage un « club des poètes », qui réfléchit au corps doctrinal du parti. Les militants trancheront ces deux questions début juin.

Quant au congrès lui même, en voici le calendrier précis:

– début juillet: les sensibilités déposent des contributions générales (leur « vision » du ps et leur projet politique) ou thèmatiques (sur l’environnement, la diversité, l’emploi, etc…), qui sont envoyées chez chaque militant

–  22 septembre : les motions définitives (les textes généraux qui proposent des orientations politiques différentes) sont envoyées aux militants

– 23 octobre : les militants votent dans leur section locale et chaque département tient son congrès fédéral.

– du 7 au 9 novembre: les délégués désignés en fonction du résultat de chaque motion sont envoyés en congrès national pour fixer l’orientation du parti

– 13 novembre : vote sur le 1er secrétaire puis, le 15 novembre, le nouveau conseil national (composé à la proportionnelle des courants) désigne le Secrétariat National et le Bureau National, c’est à dire l’executif du parti.

Le congrès est un processus très long et compliqué, qui ne se résume absolument pas à la désignation d’un présidentiable ou d’un chef. Il doit permettre de fixer une orientation et un projet politique. « 

Source Mehdi Ouraoui

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Eric Besson « le traitre »  en plus de son secrétariat d’Etat à la prospective et à l’évaluation des politiques, s’est vu confier un secrétariat d’Etat au développement de l’économie numérique suite au dernier rema-miniement.

Ce secrétariat d’état avait été demandé à Nicolas Sarkozy notamment par les patrons de l’Internet français regroupés au sein de l’association Renaissance Numérique. Il vise en particulier à favoriser l’accès à l’Internet haut débit à tous les français et à ce que les fréquences basses, utilisées pour la diffusion de la télévision hertzienne, soient rapidement libérées pour développer l’Internet mobile. Des dossies qui permettraient entre autre de booster la croissance française.

Les premières réactions sont partagées : côté Renaissance Numérique qui soutenait cette idée depuis plus d’un an, on se félicite de l’avancée, qu’on trouve cependant « insuffisante ».
Les autres réactions 

On attendait à droite plutôt loic Lemeur, Thierry Solère ou même Laurent Wauquiez.  On regrettera donc la nomination de quelqu’un qui n’y connait pas grand chose à l’économie numérique. De plus, il ne s’agira que d’un poste à mi-temps vu les autres dossiers qu’Ercic Besson a déjà en charge.

On attend de voir…

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Merci aux 48,6% d’Orléans qui ont voté pour l’équipe d’Orléans gagnant pour tous,

Merci à cette équipe,

Merci aux militants, sympathisants, jeunes de tous les quartiers qui se sont mobilisés fortement durant cette aventure,

Merci à tous ceux qui ont cru en nous

Ce n’est pas une fin mais le commencement de quelque chose …

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Mais où sont les militants et candidats UMP ? Si l’on en croit la direction nationale, jamais le parti du Président n’a compté autant d’adhérents. Et pourtant ! Il suffit de regarder tracts et affiches pour se rendre compte que le logo est peu utilisé. Pour les élections locales, celles et ceux qui revendiquaient haut et fort leur soutien à Nicolas Sarkozy préfèrent aujourd’hui se dissimuler voir brouiller les cartes. Aux cantonales, on n’y comprend pas grand chose. Certains militants UMP soutiennent le Modem face à l’UMP dans une ville où ils sont sur la même liste. Parfois c’est même un peu plus compliqué quand un ancien de la liste se présente contre un modem soutenu par Serge Grouard et contre un UMP soutenu par Doligé. Vous me suivez ???

Les militants « blancs » (couleurs du K-way) sont peu présents, ils ont décidé de ne pas organiser de rencontres nombreuses dans les quartiers et préférent passer en vélo que d’aller à la rencontre des orléanais. Le choix a été fait de se concentrer uniquement sur la dernière semaine. La droite dring-dring en action. On va finir par croire qu’ils partent battus d’avance. (à vous de juger de l’engouement de Serge Grouard sur les vidéos de Rue89). Sans volonté, avec peu d’idées neuves, un bilan très mitigé, une liste sur le retour alliant droite républicaine et droite extrème, la droite Orléanaise se morfond dans une campagne où elle ne trouve pas sa place. On parle projet, ils critiquent; On parle proximité, ils répondent travaux partout pour éviter le Tram. On parle respect, ils provoquent. La preuve, leur petit tour en vélo devait-il nécessairement passer entre les militants « jaune » ? N’est-ce pas de la provocation gratuite ? Dommage, une campagne devrait rester un moment démocratique intense dans le respect des idées de chacun.

L’équipe d’Orléans gagnant pour tous reste sereine dans une ambiance conviviale fait campagne dans toute la ville avec des soirées rue de Bourgogne, des cafés débats, des pieds d’immeubles, des marchés, du porte à porte, des 8h pour convaincre… La campagne avait commencé par des Forum pour élaborer avec les orléanais le projet, car Orléans ne peut se faire sans les orléanais. L’ambiance est détendue, le programme est plutôt bien accueilli , l’équipe est soudée. Et comme disait la publicité pour la coupe du monde 98, la victoire est en nous !

NB: Bon anniv’ JPS ! La liste lui a offert ce soir une cravate et des chaussettes pour faire campagne !

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1. « Pauvre Con » de Nicolas Sarkozy

2. « Salope » de Patrick Devedjian

3. « Tocard »  de Panafieu

4. le bras d’honneur d’Antoine Carré 

5.  « Je vais leur péter la gueule » de Serge Grouard

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Surpris en lisant le dernier tract de l’UMP-MPF local, je me suis inquiété quelques instants sur le pouvoir d’achat de notre cher(e) maire. Il annonçait une indemnité à 1950 euros. Ce qui est bien en soit mais pour quelqu’un qui a suivi quelques cours à l’ENA ce n’est pas énorme. La baisse du pouvoir d’achat et la vie chère auraient-elles fait une nouvelle victime ?

Revenons un peu en arrière…

En 2001, tout juste élu, Serge Grouard se fait voter une augmentation de 92% dès le premier conseil municipal arguant la main sur le cœur qu’une telle fonction ne pouvait se remplir qu’à temps plein. (J’en ai encore les larmes aux yeux). (Source compte rendu de Conseil Municipal 2001)

Il faut rappeler que malgré le fait d’avoir recaser l’artisan des alliances droites- extrêmes -droites en Bourgogne en président de l’Agglo, il reste néanmoins vice-président de cet établissement public.

Mais en 2002, il se présente aux élections législatives dans une circonscription taillée par la Droite (merci Pasqua). Il est élu député. L’indemnité de député selon le site de l’assemblée nationale est fixée à 5 177,66 euros net (hors avantages en nature)

Serge Grouard se targue d’une indemnité de maire de 1950 euros.

Petit calcul savant :

5 177, 66 + 1950 + Indemnité VP agglo ( ?) = 7127, 66 sans l’indemnité d’agglo qui peut s’élever à 1900 euros.

Il faut rappeler qu’un élu ne peut pas cumuler d’indemnité de fonction pour un montant supérieur à 8 100 euros (source assemblée nationale)

Il est atteint par le plafond légal, donc au lieu de baisser ses indemnités de Député, il a choisi d’écreter son indemnité de maire.

Rassurons nous, le pouvoir d’achat du maire est sauvé !

NB: Jean Pierre SUEUR propose que si le maire est également parlementaire, il ne touche aucune indemnité. (p°43)

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L’information a circulé plus vite que le web 2.0 pour arriver dans la presse avant même la confirmation de Delanoe lui même montrant l’engouement pour cette réunion. L’information reste pourtant vrai. Bertrand Delanoe l’actuel maire de Paris et candidat à sa réélection (archi favori) viendra bien à Orléans le Vendredi 29 février (une date qui ne revient pas tous les ans !!!) à 18h30 au Centre des Conférences .

La majorité parisienne comprenant le PS, les Verts, le PC, le MRC, le PRG mais aussi et surtout ouvert sur les forces vives de Paris, est un signe fort que rassemblée la gauche peut faire de belles choses. Prenons exemple sur cette dynamique pour porter un nouveau souffle pour Orléans et ainsi éviter le déclin tranquille de notre ville. Face à une liste qui ramasse de la droite extrème au centre mou , le projet porté par l’équipe Orléans gagnant pour tous créée une véritable alternative cohérente, innovante et ambitieuse pour Orléans.

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Celle de Miguel sur la fiscalité

Celle de Anne Roumanoff sur Sarkozy

A ne pas rater !!!

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« Borloo le mytho »

Seules quatre maisons à 100 000 euros sont sorties de terre à ce jour. L’ancien ministre de la Cohésion sociale en avait promis au moins 20 000. Un échec cuisant.

Fin 2005, Jean-Louis Borloo lançait à grand renfort de communication la maison à 100 000 euros. Entre 20 000 et 30 000 de ces habitations devaient sortir de terre chaque année en faveur du logement social. De quoi satisfaire les 87% de Français déclarant que l’accès à la propriété est une priorité. Plus de deux ans après ces déclarations, le bilan est catastrophique. «Actuellement, quatre maisons ont vu le jour», déclare l’Association française pour l’accession à la propriété (Afap), baptisée un temps «Association des maisons à 100 000 euros». Un changement de dénomination qui s’explique tout simplement par l’impossibilité à respecter le nombre tape-à-l’œil de 100 000 euros, selon une information de France Info.

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LETTRE OUVERTE
à Madame Fadela AMARA, Secrétaire d’État auprès de la ministre du Logement et de la Ville

Prévention ou sécuritaire : Le grand écart

Alors que les émeutes des banlieues de l’automne 2005 ont apporté un coup de projecteur spectaculaire sur le malaise, le mal-être de notre jeunesse, les politiques devant l’ampleur de la crise et dépassés par cet élan spontané, réactif et violent ont répliqué en apportant une réponse musclée à travers un arsenal sécuritaire et des promesses.

Deux ans plus tard, les promesses n‘ont pas été tenues et la confiance n’a pas été restaurée. L’arsenal répressif s’est cristallisé sur les quartiers dits difficiles et a fini par s’installer dans la routine du quotidien rythmé par une présence policière accrue, une surveillance continue et des contrôles incessants.

Chasse aux clandestins, couvre-feu et tout cet outillage d’arrêtés municipaux dont la ville d’Orléans s’est dotée pour interdire et contrôler font désormais partie de notre ordinaire.

Fadéla, venez jeter un coup d’œil dans la cité de Jeanne… Tout y a été expérimenté en matière de surveillance et de contrôle social :

– Agents de pseudo-médiation appelés blousons rouges dont le rôle est de collecter de l’information pour la municipalité,
– Surveillance vidéo, renforcement des effectifs policiers et même le concept d « été punch » pour sous prétexte d’occuper les enfants, mieux les surveiller en leur proposant des activités à la place des vrais spécialistes de l’animation de rue que sont les associations de terrain…

Alors que l’on dégage de vrais moyens pour sécuriser et réprimer, on saupoudre pour faire un vrai travail de prévention et tisser du lien social.

Pour éradiquer cette jeunesse qui se désespère, pour dissimuler le mal de vivre ; aujourd’hui, après avoir rasé le centre Bélassor à Beauchamps quartier enclavé d’Orléans La Source on parle même de détruire le Centre commercial 2002 :

« On ne construit pas de la vie en démolissant ».

Dans mon livre, « Banlieues, de l‘émeute à l‘espoir » Collection L’écrit d’alarme, Regain de lecture qui reste le témoignage d’un ancien éducateur de rue, je fais la démonstration à travers des histoires de vie que c’est en tissant du lien social, en agissant en amont sur les causes et non pas seulement sur les conséquences que l’on débâillonnera cette jeunesse qui se désespère et que l’on ravaudera les trous de notre société.

Il est encore temps de ne pas se résigner et de redonner des moyens aux acteurs de terrain, de soutenir le tissu associatif et à nos élus d’accepter de dire qu’ils ne savent pas forcément tout et qu’il est encore temps de laisser travailler « librement » les professionnels du social, en tout cas de les consulter et de les écouter. Il est encore temps, mais il n’y a plus de temps à perdre.

Lorsque votre voiture ou le tram tombent en panne : Qui allez-vous voir ? Un technicien ou un élu ? Alors quand notre société tombe en panne de lien social, pourquoi les élus auraient la réponse et que l’avis éclairé des spécialistes du « social » ne serait même pas recueilli ?

La Banlieue a grondé et si l’on ne prête pas une oreille attentive à la parole de notre jeunesse, si l’on continue à réprimer pour réprimer, si nos élus s’entêtent à ne pas enfin rééquilibrer sécuritaire et prévention, c’est un tsunami qui déferlera et des lendemains qui déchantent qui assombriront notre vie au quotidien.

Tendre l’oreille puis tendre la main, se rencontrer et échanger c’est déjà un grand projet. « Personne ne naît mauvais, on le devient ».

Travailleur social depuis près de 20 ans sur ce vaste ensemble bétonné qu’est le quartier de La Source, j’essaie modestement de faire entendre ma voix et à travers mes positions de redonner une place à ceux que l’on rejette sur le bord du chemin et je vous invite à lire mon ouvrage qui reste un témoignage d’actualité… autant qu’un cri du cœur !

Le 7 septembre dernier, date à laquelle vous avez en Conseil des ministres présenté l’esprit de votre plan Banlieue, je vous avoue que j’ai été perplexe, mais pas plus que j’aie été surpris de votre engagement auprès de Sarkozy que je n’arrive pas à considérer comme le président de notre République tant il a désacralisé la fonction de chef d’État.

Enfin !!!

Sachez malgré tout que je ne doute pas de la sincérité de votre engagement mais je reste très réservé.

En effet, nombreux sont les ouvrages, les rapports notamment de « banlieuscopie » qui ont analysé les problèmes de banlieue et j’accuse nos élus d’être de vrais faux-culs devant leur manque de volonté chronique de se donner les moyens de répondre à cette crise de notre jeunesse, plus particulièrement celle qui habite de l’autre côté de la rue. (du mauvais côté ?)

En ce 23 janvier 2008, j’attends et je m’interroge !

J’ai l’impression que votre ministre de tutelle ; Madame Boutin dont on connaît la sensibilité, les origines sociales et les convictions politiques si éloignées des vôtres ne vous laisse tomber, que Monsieur Sarkozy plus préoccupé par la main qui tient le bâton que par celle qui passe le témoin ne vous coupe l’herbe sous le pied et nous propose le 8 février un plan Banlieue au rabais en cette période de solde.

Vous êtes porteuses d’espoir et d’ailleurs, vous avez baptisé ce plan « Espoir Banlieue » qui fait résonance avec le titre de mon livre sorti le 21 février 2007 ! (avant les élections présidentielles !). « BANLIEUES, de l’émeute à l’espoir »

J’aurais aimé partager avec vous mes propositions pour l’Espoir-Banlieue comme par exemple une autre approche de la notion du travail à laquelle je préfère le concept d’utilité sociale.

En effet, quand j’entends Sarkozy proposer à chaque jeune un travail ou une formation à condition qu’il se lève tôt… Quelle connerie et quelle ignorance. De quels jeunes parle-t-il ?

Même avec la meilleure volonté du monde ; il y a des jeunes qui sont tellement cassés, tellement déstructurés qu’ils seraient bien incapables de se lever et de tenir le rythme de travail… Et à ceux -la il faut d’abord donner, donner de la dignité, donner un espace du possible et peut-être avant tout la possibilité de se sentir utile socialement. Il sera bien temps plus tard de se former ou de trouver un emploi… J’ai des propositions en ce sens !

Il faut aussi à mon avis débâillonner notre jeunesse et leur donner enfin l’accès aux médias. Je propose que chaque journal consacre un espace d’expression possible à tous ces jeunes et que cette page fut elle blanche existe au moins symboliquement. Tout comme au journal télévisé de 20 heures, je propose que l’on consacre chaque jour un reportage de quelques minutes, une galerie de portrait, le parcours de réussite d’un jeune afin d’échapper enfin aux stigmates des faits divers… (il existe bien la maison « Leroy Merlin ! »).

Je propose aussi la création de Maisons de la citoyenneté qui soient de vraies Maisons pour tous, lieux d’échanges et de rencontres intergénérationnels où l’on pourra enfin construire de vrais projets (culturels, sportifs, musicaux etc..)

Ces propositions et j’en ai encore tellement en réserve comme l’accès au logement social pour les jeunes qui entrent dans la vie active et les jeunes couples, le renforcement des effectifs de travailleurs sociaux (animateurs, éducateurs de rue et tout adulte-relais pour aller à la rencontre des ces jeunes), la nécessité de soutenir le mouvement associatif… Il faut se donner les moyens de favoriser toute action et initiative qui participent et j’en suis convaincu, au remaillage du lien social : On ne peut plus faire l’économie de favoriser la rencontre et l’échange…

L’enjeu de la Banlieue n’a d’égal que l’enjeu environnemental car si on n’y prend garde, on va crever des désordres sociaux et des désordres écologiques… Leurs déséquilibres participent de la même analyse : l’homme est un loup pour l’homme.

Entre l’avidité de Sarkozy et le conservatisme de Boutin, y a-t-il une place pour la conviction de Fadéla ? Je me pose la question et… j’attends.

Bien évidemment, Madame je reste à votre disposition pour échanger avec vous si vous pensez qu’un modeste travailleur social puisse vous enrichir de son vécu.

Yves BODARD

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FRANÇOIS FILLON adressait aux responsables syndicaux le 26 décembre, un courrier qui choque. Dans ce dernier il envisage que la définition du temps de travail soit déterminée par la négociation d’entreprise et non plus par la loi. Il s’agit donc de supprimer la durée légale du travail.
Pour de très nombreux spécialistes du Droit du travail mais aussi pour les syndicats, des politiques et un grand nombre de français il y a là la volonté de mettre en place une première étape de suppression peu à peu, mais surement d’un acquis social unique et considérable dont jouissent les français : les 35 heures de travail hebdomadaire.

Un pavé dans la marre donc, qui ne manquera pas de susciter un grand nombre de contestations et de débats. En cela on peut dès à présent commencer à faire de lourds reproches à Nicolas Sarkozy, qui peu à peu, de surprises en surprises dans tous les domaines, touche là un chapitre essentiel de la vie quotidienne des français : le rythme de vie, la présence en famille, et le service qu’est le travail pour l’homme, et non l’homme pour le travail.
La France va donc vivre une attaque en règle contre une société qui se modernisait et qui peu à peu régresse vers le XIXè siècle où le travail transformait l’homme en machine. Bref on peut craindre un esclavagisme moderne caché par les théories du capitalisme qui place l’argent, mais attention pas le vôtre, celui de ceux qui vous dirigent au dessus de votre vie privée.

Le gouvernement a donné jusqu’au 31 mars aux syndicats et aux patrons pour se mettre en accord, après quoi le gouvernement imposera sa voix, peut-on comprendre : celle du Medef ? Un dossier dans tous les cas qui promet d’être défendu par beaucoup et ce avec tous les points de vue. Dès à présent un grand nombre de français s’inquiète, et qui dit inquiétude, parle d’un désenchantement face à une politique qui semble de moins en moins au service de la vie privée, de la famille, et donc du bonheur de chaque français…

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