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Archive for juin 2009

Palais des Sports

Rue Eugène Vignat – Tél. : 02.38.53.78.17.
Lignes SEMTAO : n˚6 et 9 – arrêt Palais des Sports
1 bassin de 25 X 15 m
1 bassin d’apprentissage 12.5 X 5 m

Lundi : Fermé toute la journée
Mardi: 16h45 -19h30 / durant l’été 10h-11h30 14h-19h30
Mercredi: 12h-19h30 / durant l’été 12h-19h30
Jeudi: 12h-19h30 / durant l’été 12h -19h30
Vendredi : 16h45- 19h30 / durant l’été 10h-11h30 14h-19h30
Samedi: 15h-18h30 / durant l’été 10h-11h30 15h-18h30
Dimanche:  10h-12h toute l’année

Piscine de La Source

Rue Beaumarchais – Tél. : 02.38.63.48.17.
Ligne SETAO : Tramway ou ligne n˚1
arrêts Université/Indien ou Chèques Postaux
avec correspondance n˚13
(direction St Cyr en Val) arrêt Beaumarchais
1 bassin de 50 X 15 m
1 bassin de 25 X 10 m
1 fosse à plonger de 11 X 10 m

Horaire durant l’année / horaires d’été

Lundi Fermé Fermé
Mardi 10h à 11h30 et 16h45 à 20h /10h à 11h30 et de 14h à 19h30
Mercredi 12h à 19h30 (petit bassin fermé de 12h à 15h30)/ 12h à 19h30
Jeudi 10h à 11h30 et 16h45 à 20h / 10h à 11h30 et de 14h à 19h30
Vendredi 10h à 13h20 et 16h45 à 19h30  / 10h à 11h30 et de 14h à 19h30
Samedi 10h à 11h30 et 15h à 18h30 / 10h à 11h30 et de 15h à 18h30
Dimanche 10h à 12h / 10h à 12h

Les Tarifs mis à jour

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1. L’arrêté pour les mineurs de moins de 13 ans est de retour. Sans débat en Conseil Municipal, sans bilan chiffré de l’exercice précédent, l’adjoint Montillot relance à grand renfort de communication son couvre-feu pour les mineurs de certains quartiers d’Orléans. Le groupe des élus socialistes verts et apparentés condamne le recours à ce couvre-feu.

Il s’agit d’un coup de communication inutile, inefficace et stigmatisant.

Inutile, car la législation actuelle permet déjà aux autorités de prendre toutes les mesures de protection des mineurs et ce toute l’année. C’est le cas à St Jean de la Ruelle qui agit au quotidien sans annonce médiatique.

Inefficace, car chaque été seuls un ou deux jeunes sont concernés.

– Et enfin, stigmatisant car seuls certains quartiers sont visés. Ces quartiers sont ceux où les familles ne partent pas en vacances. Il ne suffit pas de prendre des mesures médiatiques, il faut aller au fond de la question et se demander pourquoi ces enfants sont seuls en ville.

2. Le nouvel arrêté municipal sur la question du caravaning est inacceptable. Il s’agit d’un arrêté qui avance masqué en visant tout particulièrement les gens du voyage. L’opposition préfèrerait que l’agglomération orléanaise se mette en conformité avec la loi en créant un nombre de places d’accueil suffisant plutôt que de mettre en place une nouvelle procédure de sanction mal venue.

3. L’arrêté anti-prostitution quant à lui, ne fait que déplacer le problème d’Orléans aux villes périphériques et de la prostitution de rue à la prostitution d’appartements. La prostitution à Orléans n’a donc pas disparu, elle s’effectue dorénavant grâce à Internet et aux petites annonces rendant extrêmement difficile le travail quotidien des associations de prévention et d’accompagnement des prostitués (Le Nid). Le groupe des élus socialistes verts et apparentés demande qu’un débat autour de la pratique prostitutionnelle à Orléans se fasse, entre la ville et les associations œuvrant dans ce domaine, afin de revenir sur cet arrêté cynique.

4. Enfin, l’arrêté anti-bivouac qui ressemble plus à un arrêté anti-mendicité réservé uniquement aux grands axes commerçants du centre ville ne fait que déplacer un problème que la ville ne veut pas voir. La majorité municipale, avec ces arrêtés, cache la misère sociale d’Orléans sans s’en préoccuper et en traiter les causes.

Baptiste CHAPUIS

Conseiller Municipal PS d’Orléans

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Le sujet est à la mode. Mais, je suis mal à l’aise comme beaucoup de français,  sur cette question. Autant je ne partage pas les obligations vestimentaires religieuses: Obliger une femme à se cacher par peur des réactions des hommes, de leur regard, de leurs pensées… Autant la réponse envisagée ne me semble pas appropriée, voir stigmatisant…

Interdire par une loi le port de la burqa ou du niqab est-il vraiment la solution à la montée de l’intégrisme religieux ? Alors même que les autorités islamiques françaises de France condamne le port de ces vêtements…

La question du foulard avait déjà créé une polémique. Mais cela n’a-t-il pas créé une idée absurde que le port du foulard n’est pas républicain ? La laïcité doit rester la garantie à chacun la liberté de conscience, et le droit d’exprimer ses convictions religieuses. La vrai question derrière ce nouveau débat autour de la laïcité, positive ou non, n’est-elle  pas la stigmatisation de la communauté musulman ?

Après le  discours de Latran, après le fait que les diplômes ecclésiastiques (soient les diplômes délivrés par les établissements situés au Vatican, ou par les facultés et universités catholiques de France , soient désormais reconnus comme strictement équivalents à ceux délivrés par les autres universités, et  à peine 5 ans après la loi sur le voile à l’école, voilà où nous en sommes : savoir si le port de la burqa à l’Afghane ou du niqab à l’Iranienne relève ou non de la simple liberté individuelle.  Finalement, la laïcité est peut-être en train de perdre définitivement la partie…

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Peu de temps pour écrire en ce moment…

Ci-dessous vous trouverez la lettre de Martine AUBRY envoyée aux militants du Parti Socialiste. Cette lettre définit le cadre d’action et de réflexion du PS pour les mois à venir…

Cher(e) Camarade,

Le résultat du scrutin du 7 juin a été un échec pour notre parti. Je mesure votre déception, vous militants qui avez mené cette campagne auprès de nos candidats, défendant sans relâche notre volonté de changer l’Europe. Je connais aussi le découragement voire la colère de certains d’entre nous après nos échecs successifs aux élections présidentielles et législatives que n’ont pas fait oublier nos succès locaux.

Certes,l’ensemble de la social démocratie en Europe est en crise, ayant souvent, ces dernières années, faibli sur ses valeurs et été dans l’incapacité de renouveler ses réponses. Mais nous avons bien sûr notre responsabilité propre, et j’en prends ma part. Face à la violence de la crise et de la société, les Français attendent de notre parti qu’il parle de leur vie et de leur avenir. Ils jugent nos réponses insuffisamment fortes. Ils ne supportent plus les divisions, les petites phrases de dénigrement et le bal des ego. Ceci doit définitivement cesser.

Pour que cet échec ne se reproduise pas, le moment est venu de rebâtir enfin le lien de confiance entre notre parti et les Français. Le sursaut doit être à la hauteur de leurs attentes. L’heure n’est pas à la rénovation de façade ou au replâtrage de circonstance. Nous devons changer nos pratiques et engager sans délai la refondation de notre projet et la transformation du Parti socialiste.

J’ai la conviction que nous en avons les ressources, individuellement et collectivement, forts de notre histoire et de nos valeurs. Vous m’avez confié la direction de notre parti. Soyez sûrs que je mets mon énergie et la force de mon engagement au service de cette double tâche historique.

Les Français nous parlent franchement et nous disent : « Le monde a changé, pas vous, pas votre projet ». J’en suis convaincue, c’est la force de notre projet qui nous permettra de renouer avec les Français.
Chacun le sait, nous devrons répondre aux enjeux qui sont devant nous : l’explosion de la précarité et des injustices de toutes sortes entre individus et entre territoires, l’économie affaiblie par la concurrence mondialisée et la finance, l’école et l’ascenseur social en panne, les chocs écologiques, les déséquilibres du monde…C’est le modèle de société dans son entier qui doit être refondé.

Nous devons d’abord nous poser la question essentielle de la société du bien-être. Faut-il continuer à accumuler des biens, lesquels, et pour quelle utilité ? Comment construire un système innovant, assurant l’emploi, préparant l’avenir et à même de distribuer justement les richesses ? Avec quelles conditions de travail et de respect de la planète et de ses ressources ? Quels services créer pour que la qualité de vie de chacun soit réelle ? Comment mieux vivre, échanger et travailler dans la société numérique ? Voilà des questions majeures qui s’inscrivent dans notre travail sur le nouveau modèle de développement économique, social et durable que nous préparons, et qui fera l’objet de notre première grande convention début 2010. Elle se déclinera ensuite dans différentes directions, le travail, la fiscalité, le renforcement et la modernisation de la puissance publique et des services publics…
Nos concitoyens nous demandent à juste titre de mieux prendre en compte leur identité et leurs aspirations individuelles. C’est par exemple tout l’enjeu de la refonte de l’éducation que nous devons porter, mais aussi d’une société capable d’intégrer les personnes âgées et de trouver les ressources financières et humaines pour les accompagner jusqu’au bout de leur vie.

Comment articuler cette volonté de chacun d’être reconnu et respecté, avec l’exigence de faire de chacun un citoyen respectueux des règles et des autres, en même temps qu’un acteur de la société ? Ces questions sont lourdes de sens et rendent nécessaire l’articulation entre autorité et libertés. Elles nous amènent aussi à concevoir autrement la ville du XXIe siècle, qui rapproche au lieu d’isoler, qui intègre au lieu de segmenter, qui économise l’espace et l’énergie…
Comment faire vivre la France, ses valeurs, son identité, sa laïcité et son pacte républicain et mieux assumer notre diversité ? Comment recréer du lien social et l’envie de vivre ensemble ? C’est par exemple en réponse à ces questions que doit se poser la réflexion de la gauche sur la culture et la création.
Ce sont des questions complexes mais que les Français nous posent car je sais, comme vous, qu’ils ne se satisfont pas d’une société douce avec les forts et dure avec les faibles, d’une société qui divise au lieu d’unir. Ils réclament de la justice mais aussi une autre façon de vivre ensemble.

C’est tout l’enjeu du travail que nous avons entrepris, que nous devons approfondir avec les intellectuels, les acteurs de la société mais aussi avec les Français. Je veux leur donner la parole à chaque étape. C’est ma conviction mais aussi la vôtre, je le sais : on n’élabore plus un projet en circuit fermé.

Nous voulons une démarche innovante, énergique et féconde, hors les murs de Solférino. Pour discuter de l’ensemble de ces questions, mais aussi pour entendre les Français et débattre avec eux, nous organiserons dans chacune de nos fédérations des rencontres associant, au-delà des militants de notre parti et de nos élus, l’ensemble des forces de la transformation : les associations, les syndicats, les intellectuels, les citoyens engagés. Des camarades de la direction et moi-même serons à vos côtés dans un tour de France que nous entreprendrons à l’automne.
Nous ne partons pas de rien. Nous pouvons nous appuyer sur les combats de ceux qui nous ont précédés, sur la vigueur des mouvements associatifs, sur notre expérience des responsabilités locales et nationales. Ce sont toutes ces énergies, celles des acteurs de la gauche du quotidien, que nous devons rassembler, fédérer et mettre en mouvement. Ces échanges participeront à l’élaboration, d’ici à 2011, de notre projet, dans laquelle chaque militant devra pouvoir s’investir pleinement.

Nous devons également engager une nouvelle démarche de rassemblement de la gauche. Ensemble, j’en suis convaincue, nous pouvons gagner. C’est pourquoi j’appelle de mes voeux la construction d’une Maison commune de toute la gauche. Ce terme laisse ouverts tous les chemins que nous voudrons emprunter ensemble. Nous devons élaborer un projet commun de la gauche en 2012, mais aussi une stratégie politique commune pour l’emporter.
Notre démarche s’adresse bien sûr aux partis de gauche qui aspirent à gouverner ensemble, socialistes, écologistes, communistes, républicains ou citoyens. Mais nous devrons aussi prendre des initiatives avec tous ceux, syndicats, ONG, acteurs de la société, qui partagent nos engagements et se retrouvent dans les combats d’aujourd’hui pour la justice sociale, les libertés et les droits, le développement durable.  Nous devons agir et réfléchir ensemble au niveau national comme au niveau local. Je souhaite que de tout cela, nous discutions avec nos partenaires, sans préalable et sans souci hégémonique. J’ai déjà pris des contacts en ce sens avec les dirigeants des différents partis de gauche. C’est ensemble que nous devons définir la méthode pour avancer.

C’est dans le cadre de ce double mouvement d’ouverture aux Français pour préparer notre projet, et de discussion avec les partis de gauche, que doit se situer notre réflexion sur les modalités des primaires pour le choix du candidat à l’élection présidentielle. Faut-il des primaires ouvertes aux sympathisants du Parti socialiste ? Faut-il des primaires communes à l’ensemble de la gauche ? Ces questions se posent comme tant d’autres et nécessitent un débat en notre sein, mais aussi avec l’ensemble de nos partenaires.
Mais soyons en sûrs, ce n’est pas un dispositif technique. Ce n’est pas non plus une solution miracle qui répondrait à tous nos maux : après ce qui vient de se passer, les Français ne comprendraient pas que l’on se préoccupe de parler de notre candidat à la présidentielle plutôt que d’apporter les réponses à leurs préoccupations. Les primaires sont un élément à intégrer dans une démarche politique d’ensemble.

En tout état de cause, en ce qui concerne le Parti socialiste, ce sont les militants qui devront décider de cette question, je le souhaite, avant l’été 2010. C’est à ce moment là que devrait avoir lieu la Convention sur la rénovation, qui tranchera aussi bien d’autres questions : les nouvelles formes de militantisme, les cumuls, le renouvellement et la diversité, les modes d’élections internes… Tout est ouvert, dès lors que ces propositions se font dans le cadre d’une réflexion politique approfondie.

Ce double chantier de refondation de notre projet et de la gauche doit mobiliser toutes nos énergies. Mais ce travail de reconstruction ne doit évidemment pas laisser de côté notre action quotidienne d’opposition et de proposition, que ce soit auprès des Français ou au Parlement. Dans cet esprit, nous préparons par exemple une journée consacrée à l’emploi pour la rentrée.

C’est dans le même esprit que nous devons préparer les élections régionales. Il nous faut allier la force d’un projet commun et les propositions propres à la spécificité des cultures et des territoires régionaux. Nous devons définir nos alliances électorales ainsi que des principes de renouvellement et d’ouverture, laissant bien évidemment l’autonomie nécessaire aux régions pour composer les listes qui nous feront gagner. Le parti travaillera dans les semaines qui viennent  avec les régions sur ces différents points, et les conclusions seront actées par nos instances nationales.
Notre parti, dont les sensibilités sont aujourd’hui réunies, doit être plus performant dans son organisation pour accompagner l’ensemble de ces tâches ; j’y veillerai.

Dans les deux ans et demi qui viennent, nous aurons le temps du débat et de la délibération collective. A chaque étape importante du projet – dont un calendrier prévisionnel est joint à ce courrier – je souhaite que les militants puissent exprimer de manière très libre leurs analyses, leurs idées et faire part de leurs propositions.

D’ores et déjà, si vous voulez réagir aux grandes orientations que j’ai tracées ici, et nourrir la réflexion de nos instances dirigeantes qui se réuniront en séminaire le 7 juillet pour le lancement du projet, vous pouvez le faire – si possible avant le 3 juillet – par mail à seminaire-projet@parti-socialiste.fr, ou par courrier (Parti socialiste, Premier Secrétariat – Feuille de route, 10 rue de Solférino, 75007 Paris).

Cette liberté de ton, cette nécessité d’expression, cette volonté d’ouvrir notre parti doivent être au cœur de chacun de nos futurs rendez-vous, de l’Université d’été de La Rochelle à l’adoption de notre projet en 2011.

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La question se pose dès maintenant. L’organisation de primaires à gauche peut créer une réelle dynamique lors des prochaines élections nationales. J’ai décidé d’apporter ma contribution aux débats. Mais à la lecture de l’article ci-dessous, je n’ai pas su ajouter d’autres éléments pour le moment… Je souhaite que la blogosphère puisse se saisir de cette question.

Article de Jean-Michel Normand

Et si l’organisation de primaires ouvertes aux sympathisants pour désigner le porte-drapeau socialiste en 2012 constituait la dernière chance du PS ? La dernière chance de remporter la présidentielle mais aussi d’échapper à un inexorable déclin. De Manuel Valls à Arnaud Montebourg en passant par Piere Moscovici, ils sont nombreux à s’en dire persuadés. Non pas que les primaires constituent une panacée. Ce mode de désignation, perfectionné par les américains, les grecs ou les italiens dans des contextes très différents représente, selon ses partisans, une condition nécessaire mais pas suffisante pour revitaliser la gauche. En revanche, pour ses détracteurs, de telles primaires placeraient le PS sur une pente savonneuse et en feraient un ersatz du parti démocrate américain. Loin de la tradition séculaire de la gauche française.

S’il est une question qu’il faudra bien trancher dans un proche avenir, c’est bien celle-là. D’ailleurs, la discussion est déjà officiellement lancée. Un groupe de travail (animé par Arnaud Montebourg et Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova) réunit chaque semaine des représentants de toutes les sensibilités du PS afin de baliser le terrain. Fin juin ou mi-juillet un rappor t dressant l’inventaire des points de convergence et de divergence sera présenté devant le Bureau national. Il servira de base aux débats qui devront déboucher, en décembre, dans le cadre de la convention nationale de la rénovation. A l’orée d’un débat qui devrait rebondir dans les mois qui viennent, on peut d’ores et déjà passer en revue les tenants et aboutissants de ces primaires ouvertes.

LES ATOUTS– Inviter les électeurs de gauche à choisir, sans intermédiaire, celui ou celle qui portera leurs couleurs face au président sortant constituerait un formidable levier pour lancer la candidature socialiste plaident les convaincus. Fort(e) d’un soutien populaire – on évoque la participation de quatre millions d’électeurs – autrement plus large que celui engendré par le vote de 200 000 adhérents du PS en 2006, le ou la candidat(e) bénéficierait d’une légitimité considérable et d’une vraie « vitesse acquise » au moment de lancer sa campagne. Ces serait aussi un bon moyen de faire le plein des voix de gauche dés le premier tour. Face à Nicolas Sarkozy investi par l’UMP sans réel concurrent, François Bayrou désigné par Marielle de Sarnez et Olivier Besancenot intronisé par un NPA au fonctionnement guère moins archaïque que feue la LCR, le candidat socialiste pourrait se prévaloir de l’onction démocratique. En outre, ces primaires ouvertes aux sympathisants imposeraient au PS de sortir de ses enjeux internes pour s’ouvrir enfin vers l’extérieur en mettant en exergue des éléments de débat susceptibles de concerner l’opinion de gauche. L’antithèse du congrès de Reims, en quelque sorte. Last but not least, cette consultation à laquelle les participants s’inscriraient contre le versement de 5 ou 10 euros permettrait de financer la campagne électorale grâce à un système de « petits dons ». Comme celle de Barack Obama, pardi.

LES RISQUES A contrario, les adversaires des primaires font valoir que ce système qui n’a eu d’effet positif qu’une fois sur deux en Italie enfermerait pendant plusieurs mois le PS dans une campagne électorale interne, forcément éprouvante, éventuellement déprimante et d’autant plus violente qu’elle se tiendrait sur la place publique. En fait, leur principale objection porte sur la conception du parti induite par un choix qui aboutirait de facto à retirer aux adhérents du parti socialiste la responsabilité de choisir leur présidentiable. Contraint de complaire aux sympathisants, ce dernier serait immanquablement tenté de se fier plus volontiers aux sondages qu’aux fruits des réflexions de l’intellectuel collectif que constitue le parti. Bref, le PS deviendrait un rassemblement de supporteurs chargés de coller des affiches et de faire du porte à porte une fois tous les cinq ans. Risque connexe; augmenter le risque de voir le candidat, consacré par les sympathisants, se dresser ccontre la direction du parti, élue par les militants.

LES QUESTIONS A TRANCHER – Elles sont nombreuses et touchent au calendrier (opter pour le printemps ou l’automne 2011 ?), à des considérations techniques (pourra-t-on voter via internet ?) et, surtout, politiques. Certains suggèrent d’élargir la primaire aux autres partis de la gauche. Hypothèse peut envisageable dans la mesure où ces derniers seraient quasiment sûrs d’être battus tout en se privant des aides publiques liées à une candidature présidentielle. D’autres interrogations surgissent. Quels critères de sélection adopter pour faire émerger les candidats à la candidature et organiser leur confrontation publique ? Organisera-t-on un ou deux tours de scrutin ? Devra-t-on faire adopter le programme du parti avant les primaires ? Et dans l’affirmative, comment obtenir de l’heureux élu qu’il s’y conforme ? On le voit, rien n’est simple.

Pour alimenter le débat:

Rapport Terra Nova « Pour une primaire à la française »

Moscovici propose une pétition pour les primaires ouvertes à gauche

Réflexions militantes

Médiapart

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Tous à la fête de la MUSIQUE (2009) !!!

Dimanche 21 Juin !!!

Programme pour Orléans

Ne cherchez pas, il n’y a rien au Sud de la Loire…

Édition 2008

Edition 2010

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Réveil difficile…

Le réveil est difficile.

Le réveil est difficile, je me  suis couché tard notamment pour connaître le sort du 5ème député de notre grande circonscription. Hortefeux élu, j’ai mal dormi . Je n’ai pas bu et pourtant j’ai la gueule de bois… Une habitude depuis quelques mois… Trop de défaites.

Tentative d’analyse. L’abstention est la grande gagnante, avec un score historiquement élevé en France mais aussi en Europe. Cette abstention record doit nous alerter car elle n’a cessé d’augmenter depuis 1979.   Encore plus inquiétant, 81 % des 18-34 ans n’ont pas voté.

Europe Ecologie fort de têtes d’affiches « sexy » et d’un programme clairement européen est la surprise de cette élection. L’UMP est sortie renforcée de ce scrutin, malgré une campagne (?) quasi inexistante et un mépris du débat d’idées. Il a suffit de porter le drapeau sécuritaire (policiers dans les écoles) et la question turque en bandoulière pour voir rappliquer comme un seul homme l’électorat de Nicolas Sarkozy. Affligeant… Le PS, quand à lui, a subi une lourde défaite partout en France, similaire à la Social Démocratie en Europe.

Léger réconfort, l’effondrement d’un MODEM qui n’a pas su clarifier ses positions entre un anti-sarkozysme primaire et une ligne libérale défendue au Parlement Européen.

Paradoxe. Un Président qui veut liquider l’héritage de Mai 68 et qui trouve comme principal « adversaire » un leader de Mai 68…

Dévoir d’Unité et Devoir d’ Imagination. Il s’agit d’une lourde défaite, le PS doit donc prendre ses responsabilités et rebondir. Pour cela, nous devons retrouver notre Unité mais également notre capacité d’indignation et d’Imagination.

Unité: Europe Écologie a su porter une campagne joyeuse et pleine d’espoir. Nous devons retrouver cette envie de militer ensemble, de réfléchir, d’agir sur le terrain social, notre capacité à s’indigner afin de donner envie aux français de voter pour nous.  Notre Unité doit être retrouvée pour pouvoir avancer. Nous avons la chance de bénéficier d’un réseau d’élus importants, transformons le en véritable atout pour notre parti.

Imagination:  Nous sommes le parti des garndes avancées sociales et sociétales. Le PS doit retrouver cette capacité d’imagination. Imaginatif sur nos pratiques, notre fonctionnement, nos idées. Nous devons savoir redonner l’espoir aux français !

Coup de cœur. Pour terminer, je tiens ici à remercier tout particulièrement le travail du MJS Loiret pour cette campagne européenne. Je tiens à saluer leur imagination et leur engagement à porter le programme socialiste.  Merci également aux militants d’Europe Ecologie qui m’ont accueilli d’une manière très sympa hier soir…

Comme indiqué sur mon profil Facebook dès hier soir , « c’est au pied du mur que l’on reconnait un bon maçon. A vos truelles !! »

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Nouvelle parodie du SAV. Cette fois ci l’opérateur du service après vente de la droite reçoit les appels de Wonder Modem, de Super UMP ainsi que d’une chtite surprise…

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Dimanche 7 Juin je vote social, je vote socialiste, pour que l’Europe change !

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Meeting

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Les Indivisibles

http://www.lesindivisibles.fr

Les Indivisibles sont un groupe de militants dont le but est de déconstruire, notamment grâce à l’humour et l’ironie, les préjugés ethno-raciaux et en premier lieu, celui qui nie ou dévalorise l’identité française des Français non-Blancs.

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