Communiqué du 16 janvier 2013
Les orléanais ont appris cette semaine, grâce à La République du Centre, que le 1er conseil consultatif de jeunes d’Orléans vient d’être créé.
Le premier, oui, mais uniquement pour la majorité actuelle !
Le premier conseil consultatif des jeunes (CCJ) a été créé en 1997 par l’équipe de Jean-Pierre Sueur, et en particulier par son adjointe Hélène Mouchard-Zay. Ce conseil était destiné à être un lieu d’expression et de prises de responsabilités pour les jeunes de la ville.
Il a proposé, dès sa création, un certain nombre d’initiatives :
- la carte J-Pass
- le journal Point sur les J
- le festival Les Jours-J
- le Guide des Jeunes
- les Bourses Projets-Jeunes
A l’époque, ce sont les jeunes membres du CCJ qui suivaient, géraient, inspiraient ces projets une fois mis en place par la Ville, faisant preuve d’un élan et d’une vitalité rendue possible par la création d’un vrai service Jeunesse.
Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres, le CCJ menait, chaque année, un projet avec la mission Ville-Handicap, afin de faciliter la ville aux personnes en situation de handicap.
En 2001, la nouvelle municipalité, menée par Serge Grouard, a mis en place une autre politique de la jeunesse, préférant les encadrer et les occuper, plutôt que favoriser leur expression et leur inventivité.
Sans une vraie politique de la jeunesse, le CCJ a périclité et est mort d’inanition…
Plusieurs dispositifs ont toutefois été conservés (Jours-J, Bourses, Cartes J-Pass) mais ceux-ci, et en particulier les Jours-J, sont directement gérés par la mairie, déconnectés des jeunes qui les avaient créés. Ces dispositifs sont donc devenus des « biens de consommation » proposés à des jeunes transformés en simples consommateurs.
Il est temps, au bout de 12 ans, et après les demandes répétées de l’opposition, que le maire d’Orléans comprenne les vertus de la mobilisation des jeunes pour leur ville.
Mais sans aucun moyen financier pour mettre en œuvre et suivre ses projets, ce « nouveau » conseil consultatif des jeunes ne réussira qu’une chose : remplir un peu un grand vide du bilan municipal, un an avant l’élection de 2014 !