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Archive for octobre 2008

Pour le congrès de l’espoir

Au point où en sont les choses, il est vital que les socialistes confrontent leurs analyses et leurs projets soumis aux suffrages des militants.

L’ampleur de la crise rend plus nécessaire que jamais, en France, l’existence d’une opposition unie, forte et capable de critiquer, de contre proposer et parfois d’approuver les initiatives et actions du Gouvernement. C’est la condition pour que le Parti socialiste soit à nouveau investi par l’élection nationale et en mesure d’exercer un pouvoir juste et efficace, au service de la France et de tous les Français.

Il s’agit, en premier lieu, de réaffirmer et de faire vivre les valeurs qui ont fait, depuis la Dernière Guerre, les succès des mouvements social-démocrate et socialiste, en Europe comme en France. Pour moi, ce sont la liberté, la solidarité, la responsabilité personnelle et collective, le vouloir vivre ensemble, le respect de l’autre.

Certes, le plus difficile est de traduire, aujourd’hui, ces valeurs dans des politiques qui répondent aux multiples défis adressés à la France et à l’Europe : démographiques, technologiques, écologiques, économiques et sociaux. Des politiques qui surmontent les obstacles dressés par un individualisme exacerbé ou par la revendication d’une société à risque zéro.

La France n’y arrivera pas si elle succombe aux attraits du populisme ou aux illusions de la gesticulation médiatique.

Bien sûr, elle doit s’adapter, mais dans le respect du meilleur de ses traditions. Son succès est lié à une relance de l’Europe afin que nous puissions, nous les européens, défendre nos intérêts légitimes, agir au service de la paix et du développement durable pour tous. Et, dans le même temps, faire avancer, pas à pas, les régulations indispensables à l’échelle mondiale. Puis-je rappeler, en passant, que j’avais, à cette fin, proposé dès 1993 la création d’un Conseil de Sécurité Economique auprès de l’ONU.

L’Europe et la France, ce n’est pas seulement cet idéal d’union dans la richesse de nos diversités. C’est aussi la voie incontournable pour affirmer nos identités, notre patrimoine, notre souci d’équilibre entre l’individu et la société. La France qui réussit, qui influence, c’est la France qui, non seulement prend des initiatives, mais utilise les armes du dialogue, de l’écoute des autres, de la persuasion, du compromis dynamique.

Malheureusement, les socialistes n’ont pas, ces dernières années, pesé suffisamment sur le sort de la construction européenne. Ils se sont divisés lors du référendum de 2005. D’où des rancœurs -tenaces ou opportunes selon les cas- qu’il faut absolument surmonter pour retrouver tous ensemble les fondamentaux d’une politique européenne ambitieuse. Ce fut possible et productif durant les présidences de François Mitterrand.

C’est au regard de ces réflexions que j’ai lu avec attention et intérêt les différentes motions proposées au Congrès de Reims.

La motion D est celle qui répond le mieux à ces orientations et qui, bien plus encore, ranime mon espoir dans un avenir meilleur et fraternel.

Jacques DELORS

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Troy DAVIS

Troy DAVIS

Troy DAVIS n’est pas un trader, et pourtant il va être exécuté dans 3 jours (28 octobre à 1h). On entend peu parler de lui.

En ce moment, on entend des États Unis, la formidable campagne de B. Obama, les affaires du coûts des tenues de Pallin mais rien sur lui, qui attend pourtant son exécution dans les couloirs de la mort de Géorgie.

Cette exécution scandaleuse et déshonorante pour le système judiciaire américain , si elle a lieu,  ferait suite au refus par la Cour Suprême des Etats-Unis d’examiner le dernier recours de Troy Davis : celui-ci posait la question suivante : le fait d’exécuter une personne présentant de forts éléments d’innocence ne contrevient-il pas avec avec le 8ème amendement de la Cosntitution américaine bannissant les traitements cruels et inhumains.

Troy Davis n’aura à ce jour jamais pu présenter devant une Cour les multiples éléments tendant à l’innocenter.

Le détenu a été condamné à mort en 1991 pour le meurtre d’un jeune policier blanc, en l’absence de l’arme du crime, jamais retrouvée, sans preuve matérielle, empreinte ni traces d’ADN, mais sur la base de neuf témoignages dont sept se sont depuis dédits. Ces témoins, cités par A mnesty international, qui a rédigé un rapport en forme de contre-enquête, ont assuré avoir agi sous la contrainte de la police.

Un des témoins, un homme, illettré, aurait signé une déposition rédigée par la police, sans bien sûr pouvoir la lire. Une jeune femme en liberté conditionnelle aurait également eu peur de dire aux policiers qu’elle n’avait pas vu le tireur et un adolescent aurait accusé Troy Davis sous la menace de poursuites pour complicité.

La mobilisation de ses comités de soutien, Benoît XVI, le Conseil de l’Europe, l’ancien président Jimmy Carter, l’actrice Susan Sarandon, ou l’archevêque sud-africain Desmond Tutu notamment, n’auront donc pas réussi à infléchir la position de la Cour suprême.

URGENCE pour Troy DAVIS (Amnesty International)

Discours de Robert BADINTER 17 septembre 1981

« Partout, dans le monde, et sans aucune exception, où triomphent la dictature et le mépris des droits de l’homme, partout vous y trouvez inscrite, en caractères sanglants, la peine de mort. »

« Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus pour notre honte commune, des exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. A cet instant, j’ai le sentiment d’assumer, au sens ancien, au sens noble, le plus noble qui soit, le mot de ministère c’est le service, j’ai le sentiment de l’assumer. Demain, c’est l’abolition.  Législateurs français, de tout mon coeur, je vous remercie. »

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Nous devons continuer à appeler à un nouveau procès et demander solennellement au Comité des Grâces de l’État de Géorgie de suspendre la procédure d’exécution à l’encontre de M. Troy Davis.


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La crise a du bon ?

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C’est le conseil des ministres qui l’a décidé et annoncé hier : le recteur Paul Canioni est nommé recteur de l’académie Orléans-Tours.

D’origine corse, M. Canioni avait pris son poste à La Réunion le 11 janvier 2006, débarquant en pleine crise du chikungunya et en plein conflit social suite à la décentralisation des Tos (techniciens, ouvriers et agents de service).

Paul Canioni doit prendre ses nouvelles fonctions dès ce lundi. Il remplacera à Orléans-Tour Ali Bencheneb, qui a démissionné le 7 octobre après avoir insulté et menacé des infirmières scolaires.

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Remise en question

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Si le coût du logement reste, et de loin, la préoccupation majeure des familles, trois secteurs prioritaires se détachent nettement : la sécurité (43%), suivie de l’environnement (31%) et de l’accueil de la petite enfance (29%)

Aujourd’hui en France, diriez-vous que la qualité de vie en ville est plutôt meilleure ou plutôt moins bonne qu’il y a vingt ans ? 57% plutôt moins bonne

En soi, les attentes prioritaires des familles n’ont rien d’étonnant. Ce qui doit être souligné, en revanche, c’est le score relativement modeste recueilli par les services à la population (transports en commun, loisirs, scolarité…) Sur ces différents points, il semble que l’attente des familles soit satisfaite… ou en tout cas beaucoup moins forte.

Le jugement sur l’évolution de la qualité de vie en ville

Question : Aujourd’hui en France, diriez-vous que la qualité de vie en ville est plutôt meilleure ou plutôt moins bonne qu’il y a vingt ans ?

Septembre
2008
– Plutôt meilleure 27
– Plutôt moins bonne 57
– Ni l’un ni l’autre 8
Sans opinion 8

Familles avec enfants : ville ou campagne ?

Question : Et de manière générale, diriez-vous que pour une famille avec enfant(s), il est plutôt plus agréable de vivre :

Septembre
2008
– A la campagne car il y a davantage d’espace et de verdure 65
– En ville car il y a davantage de services et de loisirs 25
– Ni l’un, ni l’autre (non suggéré) 7
Sans opinion 3

La vie des différentes catégories de population en ville

Question : Aujourd’hui, diriez-vous que les villes françaises sont plutôt bien adaptées ou plutôt mal adaptées à la vie quotidienne de chacune des catégories suivantes :

Bien adaptées Mal adaptées Ni l’un ni l’autre Sans opinion
– Les jeunes 66 23 5 6
– Les familles avec adolescents 64 26 4 6
– Les familles avec enfants en bas âge 56 34 3 7
– Les femmes seules avec enfants 53 32 5 10
– Les personnes âgées 46 45 4 5
– Les familles nombreuses 41 46 4 9
– Les familles à faible revenu 26 63 4 7

Les priorités pour améliorer la vie des familles

Question : Parmi les domaines suivants, quels sont selon vous ceux dont il faut s’occuper en priorité pour améliorer la vie des familles en ville ? En premier ? Et ensuite ?

Réponse citée en 1er Total des réponses citées (1)
– Le coût du logement 39 67
– La sécurité des habitants 12 34
– L’environnement, la pollution 8 31
– L’accueil de la petite enfance (crèches, garderies…) 9 29
– La prise en charge des personnes âgées 6 24
– L’accès aux soins 5 17
– Le réseau de transport en commun 5 16
– L’animation, la vie culturelle, les sports et loisirs 5 13
– Les établissements scolaires et universitaires 4 13
– La mixité sociale et ethnique 3 11
– Les parcs, jardins et espaces verts 2 11
Sans opinion 2 2
(1) Le total des % est supérieur à 100, les personnes interrogées ayant pu donner trois réponses.

Le détail du sondage Les Français la ville, la famille

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Ordre du jour (source Orleans.fr)

Comme sujet important de ce conseil d’octobre, on notera notamment l’étonnante délibération sur les Conseils Consultatifs de quartiers (n°36), la surprenante question de la mutualisation des services (n°45) ou encore la curieuse délibération sur la revalorisation de 30% des crédits d’heure des élus (n°47) …

Un Conseil Municipal qui s’annonce un peu moins long que les précédents mais pas moins passionnant.

Il faut rappeler que les conseils municipaux sont publics, les portes ouvrent à 18h.

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Est-ce une réponse au Nouvel Observateur ? (Titre: Le PS est-il nul ?)

Ou une notice pour comprendre le congrès ?

-Présentation de l’éditeur- Sortie le 17/10/2008

Quand, en France, on parle de socialisme, on pense surtout au Parti socialiste. Ce sont les noms de Ségolène Royal, de Dominique Strauss-Kahn, de Laurent Fabius ou de Lionel Jospin qui viennent à l’esprit. François Mitterrand apparaît désormais comme la figure fondatrice du socialisme, Léon Blum, Jean Jaurès, Jules Guesde étant relégués dans les livres d’histoire. Le mot même de « socialisme » n’est d’ailleurs plus guère utilisé dans le reste de la gauche, au sein de laquelle le Parti communiste et l’extrême gauche se revendiquent plutôt de l’antilibéralisme et où Les Verts affirment leur spécificité.

Pourtant, les socialistes d’aujourd’hui ne peuvent se comprendre sans une plongée dans l’histoire du socialisme, depuis les grandes luttes sociales du 19e siècle jusqu’à la victoire de François Mitterrand en 1981, en passant par la création de la SFIO en 1905, le « grand schisme » de 1920, le Front populaire de 1936, le Front républicain de 1956, ou la fondation du Parti socialiste moderne en 1971. Durant toute cette période, les débats n’ont pas cessé. Ils ont même cru en intensité en France et dans tout le socialisme européen pour déterminer, deux siècles environ après ses premiers pas, ce que doit être le socialisme dans ses idées, ses structures et ses pratiques. Ce livre est destiné à celles et à ceux qui veulent comprendre ce que représente le socialisme dans notre vie nationale.

A l’heure où celui-ci s’apprête à effectuer une mue décisive pour son avenir, l’intention des auteurs est de donner à voir ce qu’ont été et sont les hommes et les femmes qui ont fait le socialisme français.

On en parle

Les nuls et le socialisme (les échos)

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A voir en entier…

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La Commission européenne organise, ce samedi 18 octobre, la 2e Journée de lutte contre la traite des êtres humains. En France, la Fondation Scelles travaille à une harmonisation des législations sur la prostitution en Europe.

www.fondationscelles.org

www.passepasse.org : le site de la Fondation Scelles pour la sensibilisation des jeunes

Opération The Human Shop, le 18 octobre de 9 heures
à 18 heures, place Carrée, Forum des Halles, 75001 Paris.

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Écrit par Pierre Donard

«Faut qu’on se voit. C’est pas bon.» C’est par ce SMS qu’Antoine Bardet a appris au matin du 9 octobre que la justice venait de donner raison à Serge Grouard. Ainsi donc pour le tribunal, il avait commis «une faute» en créant à quelques mois des élections municipales le blog des “Amis de Serge Grouard”. Agé de 36 ans, «Monsieur Bardet a reconnu, qu’inscrit sur une liste rivale dans l’élection municipale -il figurait en 29e place sur la liste conduite par Jean-Pierre Sueur, Ndlr-, il avait développé le blog afin d’argumenter contre la liste de Monsieur Grouard.» Alors, “Fansolo” : manipulateur d’opinion ou comme il aime à le répéter, simple adepte de «blagues potaches jamais méchantes» ? En tout cas quelqu’un qui plus que tout, aime prendre les conformismes à contre-pied. Surtout à Orléans, dont il épingle le côté «petit bourgeois, froid et tristounet», mais qu’il ne désespère pas de «décoincer» à sa façon. En la matière, l’homme a du métier. En 1990, l’année de ses 18 ans, le jeune Antoine organise une manif’ avec quelques copains de terminale du lycée Pothier. Pas pour dire “Non” à une énième réforme gouvernementale, mais contre… les pin’s qui alors, envahissent les cours de récré.

«On en a écrasé des centaines place du Martroi !», confie ce fils de coopérants né au Maroc et arrivé très jeune à Orléans. Antoine Bardet décroche bientôt le bac C… puis enchaîne sur un bac A1. Et s’en tire par une boutade quand on lui demande aujourd’hui pourquoi. «C’est comme un évier : c’est toujours mieux quand il y a deux bacs», répond-t-il. Encore et toujours la diversion chez cet éternel enfant finalement «assez pudique» et qui se défend «de toute méchanceté» dans ses plaisanteries. L’année 1994 marque sa dernière rentrée à l’Institut d’études politiques à Lille et surtout, celle où il devient “Fansolo”. C’est avec ce pseudo qu’il commence de signer des articles pour des fanzines dédiés à La Guerre des Etoiles, dont il est un inconditionnel depuis ses 6 ans. Un clin d’oeil à Yan Solo, le contrebandier- pilote de la trilogie. Celui «qui répond “je sais” quand on lui dit “Je t’aime”.» En 1998 pourtant, le premier job d’Antoine Bardet ne laisse guère de place à la blague. Ce dernier devient rapporteur auprès de la cellule “Catastrophes naturelles” de la direction de la Défense et de la Sécurité civiles. Un 1er avril et aidé de quelques collègues, il trouve quand même le moyen de piéger un météorologue à qui il soumet d’un ton grave le cas d’une ville que rien n’a épargnée.

Pluies torrentielles, séisme d’intensité maximale, éruption volcanique… «Même le nom de la localité avait été inventé», sourit-il. Les années passant, l’ancien étudiant de Sciences po s’ancre dans la fonction publique. Moins par passion «que pour la sécurité de l’emploi», mais sans oublier de ressortir de temps à autres ce qu’il appelle son costume «de fou du roi.» Ainsi fin août 2003, quand il est responsable de l’Etat civil à la mairie de Créteil. Le gouvernement Raffarin jure qu’il lui est impossible de donner le nombre précis de victimes de la canicule qui s’est abattue sur la France. Antoine Bardet, qui préside l’Association des officiers délégués de l’état civil, envoie alors à l’AFP un communiqué pour rappeler que chaque commune adresse très régulièrement ses chiffres d’état civil aux services de l’Etat…

Jeune papa de deux petites filles, Antoine Bardet est revenu à Orléans voilà deux ans «par choix personnel.» Il y est devenu le responsable des moyens généraux du Centre de gestion de la Fonction publique territoriale. C’est là, depuis son bureau, qu’il a alimenté le blog des soi-disants “Amis” de Serge Grouard… Mais «toujours ou presque en dehors de mes horaires de travail », tente-t-il de nuancer. Avec cette histoire, la vie du blogueur-blagueur ressemble quand même à un mauvais rêve depuis quelques temps. Antoine Bardet est aujourd’hui dispensé de venir travailler mais continue de percevoir son traitement. Sûr que Pierre Desproges, un de ses maîtres à rire, aurait souri de l’absurde de la situation…

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Une nouvelle rubrique va voir le jour, celle des articles qui m’ont intéressés, informés, divertis voir énervés.

Reporters sans Frontières soutient Fansolo ! ou quand la droite accuse à tort…

Dieu à inventé l’erreur judiciaire !

De l’utilité de l’opposition

blog le plus lu d’Orléans…

Merci à la blogosphère d’être si créatif, réactif et passsionné…

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    • Faire passer l’Économie avant la Finance : modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction des bénéfices réinjectés dans l’entreprise, interdiction des stock-options pour les cadres dirigeants, durcissement des règles applicables aux organismes financiers, contrôle et alerte par le FMI, taxe mondiale pour ralentir les mouvements de capitaux (taxe «Tobin») ; décourager les licenciements boursiers en faisant payer aux entreprises qui en ont les moyens le reclassement des salariés et la recréation des emplois.
    • Créer des Fonds souverains en France et en Europe pour investir dans des activités stratégiques pour notre pays et garantir la pérennité des activités stratégiques (industrie)…
    • Redistribuer les richesses et relancer le pouvoir d’achat en commençant par les salaires… : hausse du SMIC ; suppression d’une partie des allégements de charges aux entreprises qui n’ont pas conclu d’accord salarial depuis deux ans ; allocation d’autonomie pour les étudiants ; grande réforme fiscale supprimant notamment les niches fiscales injustes…
    • en plafonnant les loyers là où ils sont trop élevés dans l’attente de nouveaux logements dont la construction sera relancée vigoureusement en fixant des objectifs ambitieux et contraignants de logements sociaux, et de logements intermédiaires.
    • en faisant rembourser 50 % des abonnements transports en commun par les entreprises ; en créant une allocation énergie financée par une taxe sur les superprofits de toutes les entreprises pétrolières présentes sur le territoire national ; en créant une Communauté Européenne de l’Énergie pour maîtriser la production, les énergies renouvelables, les approvisionnements, les coûts.
    • Créer une sécurité sociale professionnelle qui permet à chacun de se former, de progresser professionnellement, de rebondir et de refaire du CDI la norme en pénalisant financièrement les entreprises abusant des contrats précaires.
    • Sauver l’École de la République en faisant confiance aux enseignants et en leur donnant les moyens de trouver en chaque enfant les voies de sa réussite et plus largement défendre les services publics et leur présence sur tout le territoire.
    • Supprimer les franchises médicales et reconstruire un système de santé solidaire, fondé sur l’égalité d’accès aux soins et à la prévention, aux médecins et à l’hôpital partout sur le territoire.
    • Construire notre Europe : grands emprunts pour financer la recherche et les infrastructures, convergence sociale et fiscale, clause de sauvegarde sociale pour qu’aucune directive européenne ne se traduise par un recul de la législation dans un pays de l’Union ; établissement d’une directive cadre sur les services publics ; changer la politique commerciale pour passer du libre échange au juste échange en calibrant les tarifs extérieurs de l’Union européenne afin que nos industries se modernisent sans pénaliser les pays en développement.
    • Faire rentrer l’écologie dans l’ensemble de nos propositions : modes de production, de distribution, de déplacement, de construction, urbanisme, fiscalité écologique, taxe carbone…
    • La motion D, c’est la motion du dépassement des anciens clivages et des vieilles querelles. Le Congrès de Rennes de 1990, le référendum interne de 2004, la primaire présidentielle de 2006 : c’est fini. Il faut se tourner vers l’avenir! Il faut réconcilier les socialistes, autour d’un projet débattu et tranché par les militants, d’une stratégie de conquête claire et d’un parti remis au travail et qui fera respecter les décisions prises en son sein

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Darcos n’attends pas, il fonce. Malgré la crise financière il continue sa course à la casse du lycée.

La question des horaires tout d’abord est au cœur de cette volonté gouvernementale. Chercher des économies et donc réduire les emplois du temps. Après la suppression du samedi à l’école primaire, il s’agit pour le lycée, de retirer l’équivalent d’un trimestre de cours sur 3 ans.

Ensuite la question des fameuses séries (ES, S, L), les lycéens suivraient des modules (une vingtaine de 3h hébdo) certains étant facultatifs. Les séries seraient supprimées et remplacées par des « dominantes » . Le choix du parcours serait laissé à l’élève, à l’image de ce qui se passe à l’université.  Le risque est grand de voir les inégalités sociales s’accroître dans ce nouveau système et de voir la disparition des filières technologiques. La révision du BAC est également sous-jacente car le développement des modules entrainera nécessairement un développement du contrôle continu.

Enfin la question des disciplines, il existerait, en première, un bloc d’enseignements généraux, mais aussi des cours de spécialisation et de soutien. Le nombre de postes de professeurs seraient assujettis au choix des élèves.  Pour la seconde, le tronc commun serait composé des mathématiques, du français, des langues, du sport et de l’histoire géographie. (l’économie, la biologie, la chimie, l’éducation civique … ne seraient pas dans le tronc commun)

La discussion sur cette réforme avec les partenaires a été rompue par le syndicat majoritaire  (SNES) et remis en question par la FCPE.

Tout n’est pas à jetter dans cette réforme, mais il va falloir attendre les arbitrages gouvernementaux pour y voir plus clair.

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La république des blogs d’Orléans a lieu le 17 Octobre à 20h30 au Bôbar

Je vous propose comme thème de la soirée « La liberté d’expression et les blogs »

Qu’en pensez vous ?

Inscription et Renseignements complémentaires

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Permettre l’accès au crédit des PME et des accédants à la propriété par la mise en place d’un fonds national de garantie

La menace principale sur l’économie française, c’est l’incapacité pour les entreprises françaises qui veulent financer leurs projets d’investissement d’accéder aux crédits. Et c’est aussi une crise très grave sur le marché de l’immobilier : les accédants à la propriété, même avec un apport personnel, ne pourront pas trouver le complément sous forme de crédits, même à des taux d’intérêts élevés. Le premier devoir, dans cette situation, c’est de créer un Fonds National de Garantie qui permettrait sur les projets des PME et sur le marché immobilier pour l’accession à la propriété de garantir aux banques, par un système de caution publique, les crédits qui seraient ainsi distribués.

Stimuler l’investissement des entreprises

Il ne peut pas y avoir redressement de la croissance s’il n’y a pas de création de richesses à travers des choix d’investissements. Et dans ces moments de crise, de troubles, d’inquiétude, de peur, la première tentation pour beaucoup d’entreprises est de renoncer à des choix d’avenir, de rétracter la décision d’investissement ou de son ampleur. Il faut absolument que soit stimulé l’investissement des entreprises.
Et comment ? Il faut baisser l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices et relever l’impôt sur les sociétés pour celles qui distribuent leurs profits sous forme de dividendes. Les profits doivent aller à l’investissement et non pas à l’alimentation du marché boursier. De la même manière, il faut baisser de façon exceptionnelle l’impôt sur les sociétés des petites entreprises, et notamment les plus innovantes, parce que ce sont elles qui assureront le redémarrage de l’activité et de la croissance.

Soutenir le pouvoir d’achat

Il faut avoir la volonté de mettre en cause tout le système d’exonération de cotisations sociales. Pour beaucoup, cet allègement de charges était lié aux 35 heures. Dès lors que les 35 heures ont été mises en cause, mises en pièces, il ne peut plus être accepté de verser des exonérations de cotisations sociales sans contrepartie. Il faut donc conditionner les exonérations de cotisations à l’emploi et à l’augmentation de salaires, non pas à l’ouverture de la négociation salariale, mais à la conclusion sous forme d’un accord salarial signé par une majorité de syndicats, selon le critère de la représentativité. Soutien au pouvoir d’achat par la généralisation du chèque transport : la mesure du gouvernement n’est qu’une mascarade ; elle laisse penser qu’il va y avoir un soutien pour alléger le coût des déplacements de nos concitoyens, alors que le mécanisme est facultatif. Il faut le rendre obligatoire.
Il faut relever les allocations familiales. Nous avions parlé de l’allocation de rentrée scolaire. Aujourd’hui, ce sont les prestations familiales qui doivent être revalorisées à partir d’économies prises sur la suppression du paquet fiscal.

Stimuler l’investissement public par les dotations aux collectivités locales

Si les collectivités locales, qui représentent 73% des investissements civils en France, renoncent à des projets d’investissement d’infrastructures ou d’amélioration de notre environnement ou de logements, alors la faiblesse de l’investissement privé – si elle n’est pas corrigée – couplée à une rétraction de l’investissement public aggravera encore les risques sur la croissance. Il faut donc que les dotations de l’État aux collectivités locales soient au mieux augmentées et pour le moins stabilisées, alors qu’elles sont en réduction en valeur réelle. Cela permettrait de garder trois priorités pour l’investissement public : l’Éducation, les transports collectifs et les économies d’énergie et le logement.

Convoquer un Conseil européen pour redéfinir les règles du système financier

Il faudrait d’abord coordonner nos politiques économiques, et notamment nos politiques budgétaires. Il se trouve qu’il y a des États en Europe qui ont mieux géré leurs finances publiques et qui ont la capacité pour intervenir, notamment l’Espagne.
Il faudra donc, puisque les États n’en ont plus la capacité, lever un emprunt européen pour financer les dépenses d’infrastructures susceptibles de soutenir la croissance dans cette période. La Banque européenne d’investissement en aurait la responsabilité.
Mais il faut aller plus loin, notamment pour prévenir d’autres crises. Il faut un contrôle public des agences de notations. Il faut avoir des systèmes de contrôles des comptes, par exemple en finançant, par une redevance sur les banques, des commissaires aux comptes pour les rendre indépendants ; il faut avoir une obligation de transparence sur les produits financiers et savoir exactement quelle est la place des fonds spéculatifs dans le bilan des banques européennes. Il faut réglementer strictement les procédures de ventes à découvert qui sont à l’origine des phénomènes de spéculation qui affaiblissent l’ensemble du système financier. Il faut avoir une discussion ferme la Banque Centrale Européenne pour la gestion des taux d’intérêts. Car ce qu’il faut lui demander, c’est de ne pas regarder simplement le compteur de l’inflation – nous ne sommes pas, aujourd’hui, dans une situation de risque – mais d’avoir comme références la croissance et l’emploi et, en même temps, de fournir des liquidités suffisantes à l’ensemble du système bancaire.
Dernière obligation : mettre en cause ces paradis fiscaux qui ont permis à certains fonds spéculatifs d’entretenir la crise.

Mise en place d’un nouveau Bretton Woods

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays qui étaient sortis d’un conflit tragique ont été capables de mettre de l’ordre dans les fluctuations des monnaies avec le souvenir que l’anarchie dans les fluctuations des monnaies n’avait pas été pour rien dans les catastrophes politiques de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, alors même que nous connaissons une crise grave – ne faisons pas de comparaison d’ailleurs avec celle de 29, car nous avons connu d’autres crises depuis la Seconde Guerre mondiale – l’exigence est de remettre de l’ordre dans les fluctuations des monnaies et de convoquer une conférence monétaire internationale pour les marges de fluctuations.

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Image Dazibao

Rappel (Mon Orléans)

 » Le 21 avril 2002, au moment de proclamer les résultats de l’élection présidentielle, et devant les manifestants anti-FN, Serge Grouard a piqué une colère en s’exclamant « je vais leur pêter la gueule ». Que je sache, aucun des manifestants n’a déposé de plainte pour « menace » (art.222.17 du code pénal).

Le 31 mai 2003, le journal local nous racontait comment le député-maire d’Orléans se permettait de faire un doigt d’honneur à des manifestants. C’est à lire ici. Là non plus, aucun des manifestants n’a déposé de plainte pour injure publique (art.33 du code pénal).

Le 29 avril 2007, lors de la manifestation organisée pour ou contre la venue de Michèle Alliot-Marie, le même premier magistrat avait piqué une colère en traitant les actions des jeunes socialistes de « méthodes fachistes et staliniennes ». Les militants du MJS, qui n’aiment ni les fachistes, ni les staliniens, en ont été vexés, mais pas surpris, car il savait d’où venait ces insultes.

Le 3 mai de la même année, la Tribune d’Orléans nous rapportait que le maire d’Orléans avait parlé de « racolage sur la voie publique » au sujet de Ségolène Royal; ce qui, pour le moins, relève de l’injure. Personne n’a porté plainte, préférant laisser au caniveau ce qui ne méritait pas mieux.

Le 1er septembre de cette année, Serge Grouard, toujours aussi fin, a balancé un « vous n’allez pas me faire chier » à Micheline Prahecq, conseillère générale socialiste. C’est la première fois que cette élue se fait ainsi insulter. Mais on est maintenant habitué.  »

A lire ou relire

Le Maire d’Orléans gagne sur l’éthique (Mon Orléans)

WebCitoyen : le maire d’Orléans, Serge Grouard, veut mater les blogueurs (Mon Puteaux)

Le blogueur potache condamné au silence (Libé Orléans)

Serge Grouard, maire d’Orléans, gagne son procès contre le Blogueur citoyen orléanais Antoine Bardet (Fabien Pretre)

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Pas envie d’écrire sur la décision de justice qui condamne un blogueur pour avoir fait de l’humour et de la dérision. . .

Courage Antoine, on est avec toi ! L’acharnement de Serge Grouard est répugnant. choquant (je sais qu’il va me lire … ) je trouve son attitude déplorable.

« Selon que vous soyez puissant ou misérable, les juges de la cour vous rendront blanc ou noir. » (Jean de la Fontaine)

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« Je vais vous gifler », « je vous em… », répété à trois reprises, seraient les propos tenus par le recteur de l’académie d’Orléans-Tours à l’encontre d’une infirmière.

Le recteur de l’académie d’Orléans-Tours, Ali Bencheneb, a présenté sa démission mardi au ministre de l’Education, qui l’a acceptée, a annoncé un communiqué du ministère.

« En accord avec Xavier Darcos, avec lequel il s’est entretenu ce matin par deux fois, Ali Bencheneb, recteur de l’académie d’Orléans-Tours, a présenté sa démission. Celle-ci a été acceptée », affirme le communiqué.
Interrogé sur les raisons de cette démission, le ministère s’est refusé à tout commentaire.

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Accusé de menaces et d’insultes envers des infirmières, le recteur d’Orléans démissionne

Le recteur de l’académie d’Orléans-Tours, Ali Bencheneb, a démissionné ce mardi. Sa décision fait suite à la polémique déclenchée par ses menaces et ses insultes à l’encontre d’infirmières scolaires, proférées au cours d’une audience accordée à l’appel du Syndicat national des infirmier(e)s conseiller(e)s de santé (SNICS-FSU). Joint par 20minutes.fr, il n’a pas souhaité s’exprimer.


La démission plutôt que des excuses

Venues débattre du projet académique de santé, les infirmières s’étaient entendues répondre: «Je vais vous gifler, je vous emmerde», rapporte Christian Allemand, secrétaire général du SNICS-FSU (majoritaire) contacté par 20minutes.fr.

Des propos injurieux répétés à plusieurs reprises, selon Christian Allemand, qui raconte que le recteur a été jusqu’à affirmer qu’il était même «prêt à l’écrire». Les infirmières ont alors exigé des excuses, «mais le recteur a refusé de les présenter, elles ont alors quitté la salle», rapporte-t-il.

Le refus de l’«exercice illégal de la médecine» met le feu aux poudres

Pour le représentant syndical, le ton est monté quand la question des visites médicales a été abordée. «Le recteur demande que les infirmières cessent leur mission fondamentale d’accueil et d’écoute, pour effectuer des visites médicales à la place des médecins scolaires», explique-t-il.

Pour Christian Allemand, «faire pratiquer des visites médicales à des infirmières relève de l’exercice illégal de la médecine». Il rappelle en outre que «l’année dernière, 13 millions d’élèves sont spontanément venus à la rencontre des infirmières scolaires». Il estime qu’il s’agit là d’une mission à préserver à tout prix, quand on sait que «le mal-être est la seconde cause de décès chez les adolescents».

Julien Ménielle

20Minutes.fr, éditions du 07/10/2008 – 12h54

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Je ne suis pas un adepte des classements et des statistiques, comme certain,  mais le dernier article de Fabien m’a poussé à regarder un peu plus les différents classements.

Et surprise ! Je suis dans le classement Wikio des 100 blogs « politique » et dans le top 1000 de l’ensemble des blogs, un grand merci à tous mes lecteurs:

96 Place de la République Baisse -19

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Je vais vous gifler », « je vous em… », répété à trois reprises, seraient les propos tenus par le recteur de l’académie d’Orléans-Tours, révélés par les syndicats représentatifs infirmiers de l’Education nationale.

Le recteur de l’académie d’Orléans-Tours aurait « perdu son calme » jeudi devant des infirmières et « insulté » l’une d’entre elles au cours d’une audience sur le projet académique de santé, selon un communiqué des syndicats publié lundi 6 octobre.
« Lors d’une audience avec les syndicats représentatifs infirmiers de l’éducation nationale (SNIES-UNSA éducation et SNICS-FSU), le recteur a perdu son sang froid et insulté une collègue de la délégation », affirment les syndicats dans ce texte.
« Je vais vous gifler », « je vous em… », répété à trois reprises, seraient les propos tenus par le recteur de l’académie d’Orléans-Tours, Ali Bencheneb, selon le SNIES.

Une main courante déposée

Les infirmières ont immédiatement quitté la salle et ont déposé une main courante au commissariat d’Orléans, de même source.
Après avoir attendu en vain des excuses, les huit représentantes syndicales des infirmières scolaires, en poste dans différents établissements de la région Centre, ont décidé de révéler l’incident.
« Malgré des démarches syndicales auprès du ministère pour une médiation et des excuses, la situation est restée bloquée et nous ne pouvons que dénoncer un tel comportement de la part d’un haut responsable national », conclut le SNICS-FSU.
Contacté par la presse, le recteur s’est refusé pour le moment à tout commentaire.

Source:  Nouvel Obs

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1. D’abord, ne pas se tromper de diagnostic :

Christine Lagarde et Nicolas Sarkozy ont longtemps nié l’évidence… « Les mouvements de marché ne sauront affectés durablement la croissance de notre économie qui est robuste » (Nicolas Sarkozy) et « Je pense qu’on a le gros de la crise derrière nous » (Christine Lagarde, le 20 août 2008). Le chef de l’État a fini par reconnaître la gravité de la crise à Toulon. Oui, la crise est grave, sans doute la plus grave depuis celle de 1929  (une crise similaire mais pas identique, bien entendu) comme le reconnaît Alan Greenspan, l’ancien président de la Réserve fédérale américaine.

Oui, l’Union européenne et la France ne sont pas à l’abri, contrairement à ce que l’on a voulu nous faire croire. La crise financière, comme le nuage de Tchernobyl, ne s’est pas arrêtée à nos frontières. L’effet domino a déjà touché la banque Fortis du Benelux, sixième banque européenne.

2. Quelles sont les racines du mal ?

Elles sont profondes et durables. On le sait depuis longtemps : l’exigence par les fonds de placement de taux de rendement de 15 à 20% qui n’ont le plus souvent rien à voir avec la réalité économique, risque de mener à la catastrophe. Chacun peut comprendre qu’il faut, comme on le dit, « se couvrir » contre les risque de change ou la fluctuation des cours des matières premières, donc qu’il faut pour cela des produits financiers adaptés. Un monde où les transactions réelles, celles qui concernent les biens et services, ne représentent que 2,7% des transactions monétaires de la planète est un monde de fou.

À cela s’ajoute l’incapacité des produits financiers de plus en plus sophistiqués, la titrisation, c’est-à-dire en fait, de la possibilité de masquer les actifs médiocres dans les titres mis en circulation, sans que personne ne sache exactement ce qu’il y a dans ces titres. C’est l’origine de la crise dite des « subprimes », où ont été masqués les crédits immobiliers accordés à des clients américains insolvables.

La vente à découvert, qui permet de vendre des biens que l’on ne possède pas, dans un but purement spéculatif.

3. Alors que faire ?

D’abord et surtout, ne pas faire confiance à ceux par qui le malheur arrive. Ne pas croire à l’auto-discipline ni à l’auto-régulation des opérateurs bancaires ou financiers. Pour une bonne raison, cela fait des années qu’on nous le promet et cela n’a pas été fait sérieusement.

4. Que pouvons-nous faire en France ?

Proposition n°1 : Un budget de relance, développant la croissance « verte » ainsi que la croissance « Web », c’est-à-dire les économies d’énergie et les énergies renouvelables mais aussi les  innovations du net. dans les domaines du service. Cela ferait travailler les petites et moyennes entreprises françaises (PME), non délocalisables. C’est exactement le contraire de ce que fait le gouvernement en diminuant les crédits de logement et des transports collectifs.

Proposition n°2 : Soutenir d’urgence les PME, qui vont être les plus touchés par la crise, en leur réservant des règles et critères spécifiques et en mettant en place,  une banque qui leur serait consacrée, adossée à la Caisse des dépôts et consignations.

Proposition n°3 : Baisser l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis (innovation, recherche, augmentation des salaires, recrutement…).

5. Que pouvons-nous faire au niveau européen ?

Proposition n°4 : Convoquer immédiatement (et pas dans une semaine) un sommet extraordinaire au niveau des chefs d’États et de gouvernements. Prévoir, au niveau des ministres des Finances, les moyens d’anticiper une cascade de faillites bancaires.

Proposition n°5 : Mettre en place au niveau de la Zone €uro une régulation financière : obligation de transparence des « hedges funds », suspension des ventes à terme, lutte (enfin !) contre les paradis fiscaux où sont localisés les 2/3 des « hedges funds ».

6. Que pouvons-nous faire au niveau mondial ?

Proposition n°6 : Essayer d’obtenir une suspension des ventes à terme.

Proposition n°7 : Essayer de faire partager la proposition de la transparence sur les « hedge funds » et les mouvements de capitaux.

Proposition n°8 : Mettre en place, comme le proposait René Ricol, qui n’est pas un « dangereux gauchiste », un Interpol financier à l’échelon mondial, pour enquêter sur les abus de marché et la fraude financière.

Proposition n°9 : Faire payer les responsables et pas les contribuables, même si c’est plus facile à dire qu’à faire !

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Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

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Comme le rappellent le Canard Enchaîné et le site Arrêt sur Images, dans un abécédaire de la campagne présidentielle 2007 recensant différentes propositions de Nicolas Sarkozy sur le site de l’UMP, on trouve sa position concernant le crédit hypothécaire :

« Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l’Étal intervienne pour garantir l’accès au crédit des personnes malades. Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. »

Cette proposition de l’actuel président de la République comportait donc un risque certain de surendettement et s’apparentait sérieusement au système américain de « subprimes », à l’origine de la crise financière actuelle…

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Le 23 septembre, six motions ont été déposées à l’occasion d’un conseil national de synthèse à la Mutualité à Paris, en vue du Congrès de Reims. Six textes sur lesquels les militants seront invités à voter le 6 novembre.

Motion A – Bertrand Delanoë
Motion B – Pôle écologique
Motion C – Benoît Hamon
Motion D – Martine Aubry
Motion E – Gérard Collomb
Motion F – Franck Pupunat

Pour informations, je suis signataire de la motion D. Je reviendrais plus longuement sur mon choix dans les articles à venir.

Bonne lecture !

http://www.changeragauche.net/

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