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Archive for the ‘Gouvernement’ Category

Communiqué de Presse du Groupe Socialiste, Vert et Apparenté

Orléans ville durable ?

Orléans accueille aujourd’hui Jean Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, pour une série de rencontres et d’interventions sur le thème de la « ville durable ». Selon le Ministère, la ville durable de demain est « fondée sur la qualité de vie, la proximité et l’efficacité énergétique » et passe par le développement d’une offre de transports urbains écologiques, la réalisation d’éco-quartiers et, plus largement, par une démarche globale à l’échelle des villes.


L’opposition municipale se réjouit de cette déclaration d’intentions et se félicite de voir qu’à l’occasion de cette visite ministérielle, des coups de projecteur seront donnés sur la seconde ligne de tram, ainsi que sur les deux quartiers de l’Argonne et de La Source.

Le groupe socialistes, verts et apparentés s’inquiète toutefois du grand écart qui, pour le Grenelle de l’environnement comme pour Orléans, sépare trop souvent les paroles des actes. Il rappelle d’abord qu’après s’être longtemps opposés à la première ligne de tram quand ils étaient dans l’opposition, les membres de l’actuelle majorité municipale, une fois parvenus aux affaires, ont pris un retard considérable pour la réalisation de la seconde ligne, que les Orléanais attendent depuis maintenant 7 ans. L’équipe en place a ainsi multiplié les couteuses et longues études préliminaires, écarté la solution du site propre sur la totalité du parcours et, récemment, maximisé les difficultés de mise en œuvre de la seconde ligne en lui adjoignant le très contestable projet de réfection de la rue des Carmes. Il remarque ensuite l’absence de concertation dans le cadre de la convention ANRU à l’Argonne ainsi que pour la mise en place de la charte d’insertion.

Le groupe socialistes, verts et apparentés souligne également qu’Orléans est une ville où le tri sélectif n’est pas généralisé, où les commerçants du centre ne bénéficient pas du ramassage du verre et du carton, et où l’on fait faire 80 km aux déchets triés pour les recycler !

Quant au vélo, si l’opération Vélo + était souhaitable et nécessaire, sa mise en application concrète est loin de satisfaire aux critères d’une ville durable tels qu’ils sont énoncés par le ministère de M. Borloo. Le groupe socialistes, verts et apparentés dénonce en particulier un déficit criant de pistes cyclables, des stations qui suivent les arrêts du tram et surtout « l’oubli » de quartiers entiers de la ville, dont ceux qui sont précisément visités par le ministre : l’Argonne, les Blossières et la Source. Où est, dans cette stigmatisation de certains espaces urbains, « la démarche globale sur la ville durable » ? Où se situe la « politique de proximité » lorsque l’essentiel de l’animation culturelle est concentré en centre ville ? En quoi y-a-t-il développement durable lorsque les habitants de l’Argonne, par exemple, doivent prendre leur véhicule pour rencontrer les permanences des services sociaux à Coligny ? Quelle est la valeur ajoutée écologique d’une concentration massive des moyens et des investissements dans l’hyper centre ?

A l’heure des urgences globalisées, du réchauffement climatique et du renchérissement du prix des énergies fossiles, il n’est plus possible de se contenter de généreuses pétitions de principe ni d’opérations de cosmétique écologique. Ce ne sont pas de paroles dont nos concitoyens ont besoin, mais d’actes concrets à l’échelle de toute la ville. Or, à Orléans, c’est avant tout la communication municipale qui est durable.

Le groupe des élus socialistes, verts et apparentés.

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Le RSA c’est pour ceux qui ne travaillent pas, un revenu minimum et pour ceux qui travaillent un complément de revenu. Une idée interessante. Le revenu de solidarité active vise à supprimer les effets de seuil qui font qu’actuellement, une personne bénéficiant d’un minimum social et reprenant une activité rémunérée au SMIC voit son revenu diminuer. Pour le financement, la taxation du capital…. Une idée de gauche ?

Le système du RSA introduit donc d’emblée une contrainte pour ceux qui sont allocataires des minima : reprendre un emploi. Lequel me direz vous ? celui loin de chez eux ? celui mal payé ? celui pour lequel vous êtes sur diplômé ?

Il s’agissait bien d’une idée séduisante mal appliquée, une habitude locale qui trouve un écho nationalement. Sur la taxation du capital pour le financement du RSA, dès lors que le bouclier fiscal reste en place, seuls les épargnants, souvent modestes, seront mis à contribution. Il faut souligner l’absence d’évaluation indépendante du dispositif testé dans 34 départements et que le budget alloué (1,5 milliards d’€) semble un peu juste pour couvrir l’ambition affichée.

Une question centrale reste aussi en suspend, le sort des RMIstes de longue durée qui sont souvent inaptes au travail de manière structurelle et échappent donc à la logique du RSA version Hirsch.

Le RSA avait pourtant tout d’une bonne idée. Une idée de gauche mal appliquée par un gouvernement de droite…

Réactions (Wikipédia)

L’économiste Thomas Piketty considère que « l’impact global sur l’offre de travail de cette nouvelle forme de subvention au temps partiel que constitue le RSA – et que ne manqueront pas d’utiliser les employeurs, en proposant davantage d’emplois à temps partiel » risque d’être négatif.

L’association ATTAC considère que « la mise en œuvre du RSA n’ambitionne que le maintien de revenus très bas, tout en encourageant la généralisation d’emplois très faiblement payés et à temps très partiel ».

Pour le mensuel de critique sociale CQFD, le RSA vient compléter les mesures prises par le gouvernement début 2008 à l’encontre des chômeurs, pour instaurer une forme de « Service du travail obligatoire » : « il s’agit ni plus ni moins de fourguer aux employeurs un nouveau bataillon de salariés jetables »

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SOUTIEN A LA DESOBEISSANCE PEDAGOGIQUE

Nous voulons une école plus juste, dont les finalités et les contenus soient compris et partagés par tous. Nous sommes persuadés que l’école peut et doit faire réussir tous les élèves, et que pour cela, elle doit se transformer.

Votre projet de programmes est marqué  par l’inadaptation des contenus, par un affaiblissement de leur dimension culturelle et par une conception  mécaniste des apprentissages.

Loin d’être « plus ambitieux », comme vous l’annonciez, il marque un appauvrissement sans précédent des apprentissages et des objectifs, à commencer par la lecture et l’écriture. Face à un tel renoncement sur l’essentiel, l’introduction de nouveaux contenus dans d’autres matières apparaît comme un affichage qui accroît l’incohérence de l’ensemble.

Loin de contribuer à la réussite de tous les élèves, il pénalisera de fait ceux qui ont le plus besoin d’école. Il ne favorisera pas la maîtrise  de l’ensemble des connaissances et des compétences que l’école se doit de faire acquérir à tous les élèves. Il tourne le dos à l’ambition des programmes de 2002 qui était de doter tous les élèves des outils nécessaires pour réussir au collège.

Nous réaffirmons avec force que  les apprentissages fondamentaux que vise l’école primaire s’appuient sur un travail de l’élève dans lequel  la recherche, la découverte et l’expérimentation s’allient nécessairement à la rigueur, à la structuration des connaissances et à la mémorisation.

Nous vous demandons, Monsieur le ministre, de suspendre votre projet et de tenir compte de l’avis des personnels et des partenaires de l’Education afin d’en revoir profondément la conception et la rédaction.

Liste des premiers signataires

LUCILE Barberis, présidente de l’AGEEM (Association Générale des enseignants des Ecoles Maternelles publiques);  NICOLE Belloubet, présidente de la FOEVEN (Fédération des Oeuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale) ; Luc Bérille, secrétaire général du SE-UNSA (Syndicat des Enseignants); Jacques BERNARDIN, professeur à l’IUFM d’Orléans Tours- président du GFEN (Groupe Français d’Education Nouvelle)  ; SERGE BOIMARE, directeur du centre médico psychologique Claude Bernard à Paris ; Mireille BRIGAUDIOT, Maître de conférence – IUFM de Versailles ; Rémy BRISSIAUD, Maître de Conférence de Psychologie – IUFM de Versailles ; Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT (Syndicat Général de l’Education Nationale); Sylvie CEBE, professeur en Sciences de l’éducation à l’Université de Genève; Catherine Chabrun, présidente de l’ ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne)  ; Roland CHARNAY, ancien professeur d’IUFM, président de la commission de rédaction des programmes 2002 ; Anne-Marie CHARTIER, maître de conférence à l’INRP ; Gérard CHAUVEAU, chercheur en éducation ; Philippe Deplanque, secrétaire général des Francas (Francs et Franches Camarades)  ; Bernard DEVANNE, Professeur à l’ IUFM de Basse Normandie ; François DUBET, professeur des Universités en sociologie, Bordeaux ; Michel FAYOL, professeur de psychologie, Université de Clermont-Ferrand ; Agnès FLORIN, Professeur en Psychologie du Développement et de l’Education, Université de Nantes ; Jean-Emile GOMBERT, professeur des Universités en psychologie cognitive, Rennes ; Faride HamaNa, président de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) ; Patrick JOOLE, maître de conférence à l’IUFM de Versailles ; Philippe JOUTARD, ancien recteur des académies de Besançon et Toulouse ; Claude LELIEVRE, professeur des Universités ; Pierre MARAINE, président de l’ANCP ( Association Nationale des Conseillers Pédagogiques) ; Philippe MEIRIEU, Professeur des Universités, Lyon ; Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU (Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Ecoles) ; André OUZOULIAS, Professeur à l’ IUFM de Versailles, Université de Cergy Pontoise ; Pierre Parlebas, président des CEMEA (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active); Sylvie Plane, présidente de l’AIRDF (Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français) et Professeur des Universités en Sciences du Langage, IUFM de Paris ; Eric Pontais, secrétaire général du SNPI-FSU (Syndicat des personnels d’inspection de l’Education Nationale) ; Eirick PRAIRAT, maître de conférence à l’IUFM de Lorraine ; Jean-Marc Roirant, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement ; Patrick Roumagnac, secrétaire général du SI.EN-UNSA Education (Syndicat des inspecteurs de l’Education Nationale) ; Frédéric SAUJAT, maître de conférence à l’IUFM d’Aix-en-Provence ; Jean-Michel Sautreau, président de l’ USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré); BRUNO SUCHAUT, directeur IREDU-CNRS, Université de Bourgogne ; Catherine TAUVERON, Professeur des Universités (Littérature), UBO IUFM de Bretagne; François Testu, président de la JPA (Jeunesse au Plein Air); Jean-Marc Vincent, président de l’OCCE (Office Central de la Coopération à l’Ecole); PHILIPPE WATRELOT, président des  CRAP (Cahiers Pédagogiques) ; Viviane Youx, présidente de l’ AFEF (Association Française des Enseignants de Français)

Signer la pétition…

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Si l’UMP rédige son livre comme il connait la géographie, on ne s’étonne pas que le livre noir sur les régions socialistes soit un tissu de désinformations, contre-vérités… La droite essaye de détourner le regard des français de la gestion calamiteuse de l’état et de la cacophonie dans les réformes imposées. Les français ne sont pas aveugles, ils voient le travail fait par l’ensemble des régions aux côtés des lycéens et des établissements, de l’aménagement du territoire, du développement durable, aux côtés des entreprises…

Aux accusations répétées de l’UMP contre la gestion locale des élus socialistes, ils ont répondu par leur vote lors des dernières élections municipales. Mais il n’est pas pire sourd qu’un élu UMP qui ne veut rien entendre.
Quand le gouvernement est incapable d’honorer ses promesses pourtant survendues, sur le plan banlieues, les Régions portent à bout de bras les associations qui maintiennent le lien social. Quand le gouvernement prend des engagements sans financement lors du Grenelle de l’Environnement, les Régions font de leurs territoires des éco-Régions.

Quand le Président de la République renonce à tenir les engagements du candidat d’être le Président du pouvoir d’achat, les Régions agissent au quotidien pour améliorer les conditions de vie des Français : gratuité des manuels scolaires et des boîtes à outils des apprentis, caution logement, politique tarifaire et sociale dans les transports, dans les équipements culturels, etc….

Aucun dialogue républicain et démocratique n’est respecté. Les décisions sont imposées, sans respect de la Constitution, comme le sanctionne encore la dernière décision du Conseil d’Etat sur le transfert des TOS en date du 16 mai dernier.

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Dépèche AFP: Environ 2.500 lycéens ont manifesté mardi matin dans les rues d’Orléans pour protester contre les suppressions de postes annoncées dans les collèges et lycées. Sept lycées de l’agglomération ont été bloqués, avec barrages filtrants, à l’ouverture mardi matin. Une cinquantaine de lycéens ont également perturbé la circulation sur la RN 152, devenue départementale 952. (merci Patrick pour les Photos)

Prochaine grande journée d’action le 15 mai

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Eric Besson « le traitre »  en plus de son secrétariat d’Etat à la prospective et à l’évaluation des politiques, s’est vu confier un secrétariat d’Etat au développement de l’économie numérique suite au dernier rema-miniement.

Ce secrétariat d’état avait été demandé à Nicolas Sarkozy notamment par les patrons de l’Internet français regroupés au sein de l’association Renaissance Numérique. Il vise en particulier à favoriser l’accès à l’Internet haut débit à tous les français et à ce que les fréquences basses, utilisées pour la diffusion de la télévision hertzienne, soient rapidement libérées pour développer l’Internet mobile. Des dossies qui permettraient entre autre de booster la croissance française.

Les premières réactions sont partagées : côté Renaissance Numérique qui soutenait cette idée depuis plus d’un an, on se félicite de l’avancée, qu’on trouve cependant « insuffisante ».
Les autres réactions 

On attendait à droite plutôt loic Lemeur, Thierry Solère ou même Laurent Wauquiez.  On regrettera donc la nomination de quelqu’un qui n’y connait pas grand chose à l’économie numérique. De plus, il ne s’agira que d’un poste à mi-temps vu les autres dossiers qu’Ercic Besson a déjà en charge.

On attend de voir…

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LETTRE OUVERTE
à Madame Fadela AMARA, Secrétaire d’État auprès de la ministre du Logement et de la Ville

Prévention ou sécuritaire : Le grand écart

Alors que les émeutes des banlieues de l’automne 2005 ont apporté un coup de projecteur spectaculaire sur le malaise, le mal-être de notre jeunesse, les politiques devant l’ampleur de la crise et dépassés par cet élan spontané, réactif et violent ont répliqué en apportant une réponse musclée à travers un arsenal sécuritaire et des promesses.

Deux ans plus tard, les promesses n‘ont pas été tenues et la confiance n’a pas été restaurée. L’arsenal répressif s’est cristallisé sur les quartiers dits difficiles et a fini par s’installer dans la routine du quotidien rythmé par une présence policière accrue, une surveillance continue et des contrôles incessants.

Chasse aux clandestins, couvre-feu et tout cet outillage d’arrêtés municipaux dont la ville d’Orléans s’est dotée pour interdire et contrôler font désormais partie de notre ordinaire.

Fadéla, venez jeter un coup d’œil dans la cité de Jeanne… Tout y a été expérimenté en matière de surveillance et de contrôle social :

– Agents de pseudo-médiation appelés blousons rouges dont le rôle est de collecter de l’information pour la municipalité,
– Surveillance vidéo, renforcement des effectifs policiers et même le concept d « été punch » pour sous prétexte d’occuper les enfants, mieux les surveiller en leur proposant des activités à la place des vrais spécialistes de l’animation de rue que sont les associations de terrain…

Alors que l’on dégage de vrais moyens pour sécuriser et réprimer, on saupoudre pour faire un vrai travail de prévention et tisser du lien social.

Pour éradiquer cette jeunesse qui se désespère, pour dissimuler le mal de vivre ; aujourd’hui, après avoir rasé le centre Bélassor à Beauchamps quartier enclavé d’Orléans La Source on parle même de détruire le Centre commercial 2002 :

« On ne construit pas de la vie en démolissant ».

Dans mon livre, « Banlieues, de l‘émeute à l‘espoir » Collection L’écrit d’alarme, Regain de lecture qui reste le témoignage d’un ancien éducateur de rue, je fais la démonstration à travers des histoires de vie que c’est en tissant du lien social, en agissant en amont sur les causes et non pas seulement sur les conséquences que l’on débâillonnera cette jeunesse qui se désespère et que l’on ravaudera les trous de notre société.

Il est encore temps de ne pas se résigner et de redonner des moyens aux acteurs de terrain, de soutenir le tissu associatif et à nos élus d’accepter de dire qu’ils ne savent pas forcément tout et qu’il est encore temps de laisser travailler « librement » les professionnels du social, en tout cas de les consulter et de les écouter. Il est encore temps, mais il n’y a plus de temps à perdre.

Lorsque votre voiture ou le tram tombent en panne : Qui allez-vous voir ? Un technicien ou un élu ? Alors quand notre société tombe en panne de lien social, pourquoi les élus auraient la réponse et que l’avis éclairé des spécialistes du « social » ne serait même pas recueilli ?

La Banlieue a grondé et si l’on ne prête pas une oreille attentive à la parole de notre jeunesse, si l’on continue à réprimer pour réprimer, si nos élus s’entêtent à ne pas enfin rééquilibrer sécuritaire et prévention, c’est un tsunami qui déferlera et des lendemains qui déchantent qui assombriront notre vie au quotidien.

Tendre l’oreille puis tendre la main, se rencontrer et échanger c’est déjà un grand projet. « Personne ne naît mauvais, on le devient ».

Travailleur social depuis près de 20 ans sur ce vaste ensemble bétonné qu’est le quartier de La Source, j’essaie modestement de faire entendre ma voix et à travers mes positions de redonner une place à ceux que l’on rejette sur le bord du chemin et je vous invite à lire mon ouvrage qui reste un témoignage d’actualité… autant qu’un cri du cœur !

Le 7 septembre dernier, date à laquelle vous avez en Conseil des ministres présenté l’esprit de votre plan Banlieue, je vous avoue que j’ai été perplexe, mais pas plus que j’aie été surpris de votre engagement auprès de Sarkozy que je n’arrive pas à considérer comme le président de notre République tant il a désacralisé la fonction de chef d’État.

Enfin !!!

Sachez malgré tout que je ne doute pas de la sincérité de votre engagement mais je reste très réservé.

En effet, nombreux sont les ouvrages, les rapports notamment de « banlieuscopie » qui ont analysé les problèmes de banlieue et j’accuse nos élus d’être de vrais faux-culs devant leur manque de volonté chronique de se donner les moyens de répondre à cette crise de notre jeunesse, plus particulièrement celle qui habite de l’autre côté de la rue. (du mauvais côté ?)

En ce 23 janvier 2008, j’attends et je m’interroge !

J’ai l’impression que votre ministre de tutelle ; Madame Boutin dont on connaît la sensibilité, les origines sociales et les convictions politiques si éloignées des vôtres ne vous laisse tomber, que Monsieur Sarkozy plus préoccupé par la main qui tient le bâton que par celle qui passe le témoin ne vous coupe l’herbe sous le pied et nous propose le 8 février un plan Banlieue au rabais en cette période de solde.

Vous êtes porteuses d’espoir et d’ailleurs, vous avez baptisé ce plan « Espoir Banlieue » qui fait résonance avec le titre de mon livre sorti le 21 février 2007 ! (avant les élections présidentielles !). « BANLIEUES, de l’émeute à l’espoir »

J’aurais aimé partager avec vous mes propositions pour l’Espoir-Banlieue comme par exemple une autre approche de la notion du travail à laquelle je préfère le concept d’utilité sociale.

En effet, quand j’entends Sarkozy proposer à chaque jeune un travail ou une formation à condition qu’il se lève tôt… Quelle connerie et quelle ignorance. De quels jeunes parle-t-il ?

Même avec la meilleure volonté du monde ; il y a des jeunes qui sont tellement cassés, tellement déstructurés qu’ils seraient bien incapables de se lever et de tenir le rythme de travail… Et à ceux -la il faut d’abord donner, donner de la dignité, donner un espace du possible et peut-être avant tout la possibilité de se sentir utile socialement. Il sera bien temps plus tard de se former ou de trouver un emploi… J’ai des propositions en ce sens !

Il faut aussi à mon avis débâillonner notre jeunesse et leur donner enfin l’accès aux médias. Je propose que chaque journal consacre un espace d’expression possible à tous ces jeunes et que cette page fut elle blanche existe au moins symboliquement. Tout comme au journal télévisé de 20 heures, je propose que l’on consacre chaque jour un reportage de quelques minutes, une galerie de portrait, le parcours de réussite d’un jeune afin d’échapper enfin aux stigmates des faits divers… (il existe bien la maison « Leroy Merlin ! »).

Je propose aussi la création de Maisons de la citoyenneté qui soient de vraies Maisons pour tous, lieux d’échanges et de rencontres intergénérationnels où l’on pourra enfin construire de vrais projets (culturels, sportifs, musicaux etc..)

Ces propositions et j’en ai encore tellement en réserve comme l’accès au logement social pour les jeunes qui entrent dans la vie active et les jeunes couples, le renforcement des effectifs de travailleurs sociaux (animateurs, éducateurs de rue et tout adulte-relais pour aller à la rencontre des ces jeunes), la nécessité de soutenir le mouvement associatif… Il faut se donner les moyens de favoriser toute action et initiative qui participent et j’en suis convaincu, au remaillage du lien social : On ne peut plus faire l’économie de favoriser la rencontre et l’échange…

L’enjeu de la Banlieue n’a d’égal que l’enjeu environnemental car si on n’y prend garde, on va crever des désordres sociaux et des désordres écologiques… Leurs déséquilibres participent de la même analyse : l’homme est un loup pour l’homme.

Entre l’avidité de Sarkozy et le conservatisme de Boutin, y a-t-il une place pour la conviction de Fadéla ? Je me pose la question et… j’attends.

Bien évidemment, Madame je reste à votre disposition pour échanger avec vous si vous pensez qu’un modeste travailleur social puisse vous enrichir de son vécu.

Yves BODARD

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Nadine Morano reproche à la secrétaire d’État ses «dérapages» verbaux.

Traitée de «Castafiore» par Fadela Amera, hier sur RTL, Nadine Morano persiste : selon elle, «le comportement du secrétaire d’État chargé de la Politique de la ville n’est pas digne d’un ministre de la République».

La polémique a débuté au lendemain des violences qui ont suivi l’accident de Villiers-le-Bel, quand le porte-parole de l’UMP s’est étonné du silence de l’architecte du futur «plan banlieues» du gouvernement. Réponse de l’intéressée : «Nadine Morano, elle est sympa, mais elle énerve tout le monde, tout le monde la fuit.» «Quand on n’est pas d’accord avec Fadela Amara, on se fait insulter ! remarque Nadine Morano. C’est déplorable, mais ce n’est pas le plus grave. Les parlementaires commencent à en avoir l’habitude, puisqu’elle est coutumière de ce genre de dérapages. Ce que je lui reproche, c’est d’encourager les jeunes de banlieue à s’enfermer dans une caricature en adoptant leur comportement et leur vocabulaire. Quand on utilise des expressions comme “à donf” ou “je kiffe” dans un entretien d’embauche, on n’est pas pris.»

Sauf peut-être au gouvernement, puisque Nicolas Sarkozy apprécie le ton de Fadela Amara. «À tort», selon le député de Meurthe-et-Moselle, fille de chauffeur de poids lourd nancéen et qui a «vécu vingt-trois ans dans les cités». Patrick Devedjian, secrétaire général de l’UMP, n’a plus qu’à inviter le secrétaire d’État à la Ville à un nouveau «petit déjeuner» d’explication au siège du parti présidentiel.

source Le Figaro

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La réforme est désormais enclenchée : le gouvernement réformera les régimes spéciaux de retraite. Ces régimes concernent 5% des retraites en France. Ils ont été obtenus par des luttes sociales des salariés et institutionnalisés en 1945 lors de la création de la sécurité sociale. Pour réformer les régimes spéciaux la droite n’hésite pas à marteler de faux arguments.

Au nom de l’ « équité » martelée sans cesse par la majorité. C’est oublier un peu vite que si les bénéficiaires de régimes spéciaux cotisent 37,5 annuités, et peuvent donc prendre leur retraite entre 50 et 60 ans, il y a plusieurs contreparties. Les salariés des régimes spéciaux cotisent davantage, ils ont donc un salaire moindre.
D’autre part, le montant de leur retraite est inférieur, car le taux de remplacement, c’est-à-dire le niveau de la retraite par rapport au dernier salaire, est inférieur au taux de remplacement des autres salariés.

La question de l’âge à la retraite pose l’argument massue de la droite qui est la question du financement. Mais, s’il est vrai que notre système de protection sociale n’est pas suffisamment financé, il faut s’interroger sur les choix politique qui sont faits.
En effet, comment ne pas trouver aberrant d’entendre Sarko expliquer qu’il existe un problème de financement de la sécurité sociale, alors que dans le même temps il exonère les entreprises de cotisations sociales, et les heures supplémentaires ? Si déjà le patronat était réellement mis à contribution pour financer la protection sociale, notre système s’en porterait un peu mieux. Quid également des revenus non taxés ? (stock option)

Par ailleurs, les salariés des régimes spéciaux n’auraient plus de raison d’en bénéficier car la pénibilité pour laquelle ils l’avaient obtenue n’existerait plus. Si l’évolution technique a fait évoluer les métiers, la pénibilité n’a pas disparue pour autant. Une étude récente démontre que les conducteurs de train, par exemple, sont en moyenne trois fois plus stressés qu’à l’époque où ils devaient mettre du charbon pour faire avancer la locomotive.

 La droite pointe toujours du doigt les régimes spéciaux de la SNCF ou d’EDF-GDF mais n’évoque jamais le financement des retraites des professions libérales, des agriculteurs etc qui sont largement co-financées par les cotisations des salariés.
Pour le gouvernement UMP la réforme des régimes spéciaux n’est qu’un coup d’essai. Cela s’inscrit dans la lignée des précédentes contre-réformes que la droite à enclenchée lorsqu’elle était au pouvoir.

Après cette réforme, Sarko l’a déjà annoncé, il veut réformer l’ensemble du système des retraites et faire travailler les salariés plus longtemps, parce que l’on vit plus longtemps. Je ne partage pas cette vision, loin de là…

Le travail ne doit pas occuper la totalité de la vie d’un travailleur, que celui-ci doit pouvoir bénéficier de temps libre. (A quand le retour du ministère du temps libre !) A la compensation financière et aux retraites anticipées dues à la pénibilité du travail, il faut une prise en compte des nouvelles formes de pénibilité, « comme le stress ou les troubles musculo-squelettiques« , en amont. Une bonne qualité de vie n’a pas de prix et ne peut pas être compensée par des compléments financiers. Le dialogue entamé entre les partenaires sociaux doit aboutir à des propositions concrètes pour que travail ne rime plus avec « souffrance ».

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Le Président les avait froissé avec une citation du livre de Yasmina Reza, « L’Aube le soir ou la nuit »: « Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar?« , aurait-il dit lors d`une visite à Plouarzel.

Le 6 novembre, le chef de l’Etat a eu un accrochage avec des marins pêcheurs. 

Un pêcheur breton en grève:  » il ne pleut que sur les cons « 

Le chef de l’Etat, Sarkozy: « et bien, il doit pleuvoir souvent ici« 

La preuve en vidéo : http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=2067

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Dans un édito au vitriol, le prestigieux quotidien américain dénonce une «nouvelle loi hideuse» et dresse un parallèle avec certaines lois de la France de Vichy.

 

«Les questions d’immigration font ressortir les pires instincts des hommes politiques qui devraient être plus raisonnables». Dimanche, le New York Times a publié un éditorial corrosif intitulé «Bigoterie pseudo-scientifique en France», pour vilipender le projet de loi sur l’immigration de la France, et notamment la mise en place de test ADN, qualifiée de «loi hideuse».

«Les tests ADN peuvent être utiles pour établir la culpabilité ou l’innocence dans une affaire criminelle. Mais ils n’ont rien à faire dans une loi sur l’immigration», peut-on lire.

Leçons de l’histoire

Le quotidien ne comprend pas que la France n’ait pas retenu les leçons de son histoire. «Des notions pseudo-scientifiques de lignée pure ont été introduites avec de conséquences tragiques, sous l’occupation par les Nazis et leurs collaborateurs de Vichy».

Fort de ce constat, le New York Times estime que Nicolas Sarkozy «aurait pu intervenir pour stopper ce projet de loi à n’importe quel instant, et en a encore la possibilité», mais «ne le fera sans doute pas».

«Alors qu’il est lui-même le fils d’un immigré hongrois, Mr Sarkozy s’est fait un nom politique avec ses critiques acerbes sur les immigrés récents, et notamment sur ceux originaires d’Afrique du Nord», affirme le quotidien qui voit dans cette thématique un levier électoral.

Et de conclure : «Nicolas Sarkozy veut être considéré comme un homme d’Etat. Qu’il agisse en tant que tel.»

(source lefigaro.fr)

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Santé
– Nicolas Sarkozy démontre la faiblesse de son discours sur les questions de santé. Il n’énonce aucun objectif sanitaires mais s’en tient à une approche comptable limité. Les franchises annoncées pour le PLFSS le sont dans le seul but de maîtriser les déficits alors que les précédentes mesures de ce type n’ont jamais atteint leur objectif (1 €, forfait hospitalier…). Elles contribuent à la santé à deux vitesses que le président dénoncera trois lignes plus tard.
– La « responsabilisation » de patients, qui sont pourtant soumis à un parcours de soin et qui sont les acteurs les plus mal informés du système, sera bien plus forte et injuste que les vagues intentions annoncées concernant la responsabilisation des professionnels de santé. Encore une fois, la santé n’est traitée que comme un marché, ignorant toute logique de prévention. Enfin, l’annonce d’un débat sur la répartition de la prise en charge des risques entre Assurance Maladie et complémentaires annonce la volonté de nouveaux transferts de charges vers les assurés sociaux. L’annonce du renforcement des aides à l’acquisition d’une complémentaire ne trompera personne : ces aides sont causes d’effets de seuils et maintiennent des populations entières sans protection. Particulièrement les jeunes qui sont 25 % à renoncer à des soins faute d’argent.

Retraite et régimes spéciaux
– Sarkozy ne se gène pas pour mentir en ce qui concerne le régime des retraites. Selon lui, la pénibilité au travail n’existerait plus et l’espérance de vie des bénéficiaires de régimes spéciaux seraient « égale voire supérieure » aux bénéficiaires des autres régimes. Les régimes spéciaux n’auraient plus de sens car les situations qui les justifiaient ne seraient plus valables aujourd’hui. Il y a là une contradiction avec son intervention précédente sur le sujet où il évoquait la nécessité de mieux prendre en compte toutes les situations de pénibilité.
– Le Président veut aligner les régimes spéciaux sur ceux de la fonction publique. Nicolas
Sarkozy choisit d’affaiblir toute velléité de protestation sociale en opposant les salariés entre eux , alors que se profile la phase de renégociation de la réforme de 2003 qui concernera l’ensemble des salariés. Nicolas Sarkozy s’attaque aux « privilèges » de personnes gagnant souvent moins de 2000 € par mois, alors qu’il vient d’offrir 13 milliards d’Euros de cadeaux aux plus riches…

Faiblesses
Nicolas Sarkozy évoque le chômage des jeunes mais ne propose aucune piste de travail en la matière. Ennuyeux alors que le niveau de chômage des jeunes est un des plus élevés. Quand Sarkozy propose de maintenir les seniors en activité, il n’offre en revanche aucun espace aux jeunes dans le monde du travail.
Le Président affirme sans sourcilier que le travail est la seule source de financement de la
protection sociale possible. Ni les stock options, ni les revenus du capital ne seront donc mis à contributions alors que le président prétend vouloir encourager le travail. Le financement de la protection sociale n’est pas assuré dans ces conditions. Nous suggérons plusieurs pistes à Nicolas Sarkozy : remise à plat des 25 Milliards d’euros annuels des exonérations de cotisations sociales, remise en cause du paquet fiscal, établissement d’une fiscalité sur les stock options (5 milliards d’Euros potentiels) et de nouvelles recettes comme une contribution sur la valeur ajoutée au sein de l’entreprise. On devine déjà les déclarations à l’avenir sur les trop grands déficits : qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.

Le grand discours social du Président se limite à des annonces toujours plus dures avec les
faibles et faibles avec les forts en matière de politique sociale ; l’absence de politique
économique viable et la faiblesse de la croissance ne pourront être compensées par des
sanctions et l’affaiblissement de notre modèle de protection sociale. La droite qui dénonçait il y a quelques années un « traitement social » du chômage applique un traitement libéral aux chômeurs, qui n’aura aucun effet sur un niveau d’activité anémié par la faiblesse de l’investissement et de la consommation.

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Nicolas Sarkozy n’hésite pas à passer par des schémas absurdes qui visent à faire reposer la crise de l’emploi et le chômage qui pèsent sur la société uniquement sur les prétendues défaillances du système social. Toujours dans une logique de mystification, il transfère toute responsabilité collective sur les épaules des individus en expliquant qu’on ne peut pas demander aux Français d’être « solidaires » s’ils ne sont pas « responsables ». Cela lui permet de créer des amalgames sur le modèle chômeur=fraudeur. Par ailleurs, il se fait le chantre du dialogue social mais le réduit à un rôle de caution pour justifier la casse de notre système social. Le calendrier d’annonces et de négociations affiché risque de conduire à une succession de démantèlements profonds.

35H
– Les 35 H seraient responsables du chômage. Nicolas Sarkozy oublie que c’est lors de la mise en place de ces 35H que la France a créé le plus d’emplois ces 20 dernières années.

– Nicolas Sarkozy propose de donner plus de place à la négociation d’entreprise et de branche sur la durée du travail ce qui revient à supprimer l’idée de durée légale du travail.
– Alors que la droite est au pouvoir depuis 6 ans, Sarkozy annonce un troisième « assouplissement», le chômage, c’est toujours « la faute aux 35H ».

SMIC et pouvoir d’achat et minimas sociaux
– Nicolas Sarkozy ne doit pas être au Smic : pour lui, le Smic progresse « fortement ». Il
annonce la suppression de l’augmentation du Smic pour la remplacer par un comité d’expert chargé de proposer des recommandations au gouvernement…que le gouvernement pourra ne pas appliquer. C’est le gel du salaire des Smicards qui se profile. Bel encouragement au travail !
– Alors que le Smic pourra ne plus être augmenté, la seule mesure proposée sur les autres
salaires est une conférence sur l’emploi. En cas d’échec, aucune intervention de l’état n’est
évoquée…
– Pas de cadeaux pour les salariés, mais les grands distributeurs pourront se rassasier : la
suppression des marges arrières renforceront leurs bénéfices, affaibliront le petit commerce et rendront encore plus difficile le rapport de force entre petits producteurs et distributeurs.

Contrat de travail
– Pour Nicolas Sarkozy, les salariés bénéficient d’un trop-plein de protection. Ce système
encourage les délocalisations, crée peu d’emplois et génère une économie atrophiée. Le droit du travail est pourtant indispensable au rééquilibrage du rapport de force entre employeurs et employés, naturellement favorable à l’employeur. Veut il aligner notre droit sur le droit du travail chinois ? L’affaiblissement du droit du travail n’a pourtant jamais créé de croissance…
– Alors que le CNE est de plus en plus affaibli juridiquement, Sarkozy ouvre la voix d’un
nouveau CPE en mettant à nouveau en cause durée de la période d’essai, indemnités de
licenciement et procédures devant les prud’hommes. L’échec économique du CNE (moins de 10% des embauches actuelles) montre là que le Président, qui se défend d’être un idéologue, n’hésite pas à faire preuve d’idéologie quand elle est ultra-libérale…Ici, la négociation s’ouvre en trompe l’œil puisque l’état se réserve le droit d’en faire ce qu’il veut.

Chômage
– Alors que Nicolas Sarkozy évoque l’objectif d’une indemnisation chômage plus juste, il voit derrière chaque chômeur un fraudeur. « Ce n’est pas un service de dire qu’à vie on peut s’exclure du monde du travail ». On ne s’exclut pas du monde du travail, on en est exclu, il est scandaleux de procéder à un tel amalgame. La lutte contre la fraude ne peut pas être l’alpha et l’oméga de toute politique de l’emploi.
– Se défendant de stigmatiser, Nicolas Sarkozy veut renforcer les procédures de fin de droits en cas de refus d’offres d’emploi, ce qui revient à amalgamer chômage et « glandouille ».
– Si les allocations chômages pourront être importantes, elles seront écourtées…

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Ce blog est destiné à recueillir les témoignages des usagers et des fonctionnaires sur le
fonctionnement quotidien des services publics.

« Que vous soyez agents publics ou usagers des services publics, le Parti socialiste a besoin, pour réagir en termes politiques et reprendre l’offensive, de vos témoignages, de cas vécus, d’exemples concrets qui montrent que, bien souvent, sous couvert de modernisation, un profond mouvement de dégradation du service public est en cours. »

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S’il n’était pas élu (maire, député, conseiller général, etc.) sans discontinuer depuis plus de 25 ans et, surtout, roi des cumulards, quelle profession exercerait donc André Santini qui trouve anormal « que 24 % de la population active soit fonctionnaire« . ?

Santini le fonctionnaire

Source: Assemblée Nationale

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Supermenteur sarkoCelui qui prétend incarner la rupture ne déroge en tout cas pas à la pratique coutumière du mensonge de son prédécesseur à l’Elysée. Sarkozy se moque de vous : Français, réveillez-vous !

Il a dit : « ni l’Europe ni la France (n’ont) versé la moindre contribution financière à la Libye« .
Il a menti : 460 millions d’euros ont été versés au Fonds de Benghazi d’aide aux familles des enfants contaminés par le sida par la France, l’Union européenne, avancés par le Qatar.

Il a dit : « rien à voir« , en réponse à l’accusation du réseau Sortir du nucléaire de s’être livré à un troc en la matière, le jour de la libération des infirmières bulgares.
Il a menti : deux jours plus tard est signé l’accord de la livraison d’un réacteur par la France à Tripoli. Tout se serait décidé en 48 heures sans que l’affaire n’ait été évoquée avant ? Balivernes ! Greenpeace accuse : « Cet accord pose un énorme problème de prolifération nucléaire et se situe dans la droite ligne de la politique française d’exportation irresponsable de sa technologie nucléaire. […] Livrer du nucléaire civil à la Libye reviendrait à aider ce pays à accéder tôt ou tard à l’arme atomique« .

Il a dit : « non« , quand on lui a demandé si un accord d’armement avait été signé, ce que prétendait dans Le monde mercredi le fils Khadafi, Seif al-Islam.
Il a menti : la France et la Lybie ont signé hier – mais Seif al-Islam le savait la veille, d’où un gros doute sur la date ! – deux accords d’armement pour un montant de 168 et 128 millions d’euros.

Source: l’excellent Blog http://olivierbonnet.canalblog.com/ Plume de Presse (incontournable)

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A quoi sert l’opposition parlementaire ? A défaut de pouvoir empêcher la droite d’appliquer son programme… droitier, au moins peut-elle expliquer, tenter de convaincre, dénoncer. A condition qu’on fasse connaître sa parole. Ainsi, sur le projet de loi de « lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs« , instaurant notamment des peines plancher et la suppression conditionnelle de l’excuse de minorité, présentée devant le Sénat par la mère fouettarde Rachida Dati, il faut lire ce qu’en dit la gauche – et même le centre. Extraits des remarquables interventions, pédagogiques à souhaits, de sénateurs choisis. (Robert Badinter, Nicole Borvo Cohen-Seat pour le groupe communiste) Très long, mais ô combien instructif.

(source Plume de Presse, Le blog sabre-au-clair d’un journaliste engagé)

Pour vous donner une idée de ces peines plancher, donnons la parole à Hélène Franco, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature : « Un homme pris pour la seconde fois à dérober un CD dans un supermarché, vol qualifié punissable de trois ans de prison, sera donc passible d’une peine plancher d’un an« .

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Il y a quatre façons de lire les chiffres officiels du chômage, présentés jeudi, passés sous le «cap symbolique» des 2 millions de demandeurs d’emploi en mai.

L’optimiste. La nouvelle ministre de l’Emploi, Christine Lagarde, a salué de «bons chiffres».

La polémique. Comme à chaque livraison du baromètre du chômage, l’ampleur de la baisse est discutée et les indicateurs mis en cause. Y compris par des statisticiens au sein même du ministère de l’Emploi et de l’Insee, ou d’associations comme Autres chiffres du Chômage.

«Les chiffres officiels du chômage ne sont plus des indicateurs fiables», a déclaré vendredi Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, en évaluant pour sa part à «cinq millions le nombre de personnes au chômage ou en sous-emploi» en France. Selon lui, la nouvelle baisse enregistrée dans les chiffres officiels du mois de mai est notamment liée à «une augmentation des radiations ou des personnes dispensées de recherche d’emploi» et en réalité, «il y a cinq millions de personnes au chômage ou en sous-emploi».

La pessimiste. «Les chiffres sont déjà contestables en soi», mais en plus «ils ne permettent pas d’apprécier la qualité des emplois», a ajouté B.Thibault. L’une des caractéristiques de ceux qui retrouvent du travail est que ce sont des emplois d’une durée de moins de six mois». «Il y a en fait une explosion de la précarité et de l’instabilité de l’emploi», conclut-il. C’est le constat établi la veille par le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, qui a souligné que le nombre de radiations (de chômeurs des listes de l’ANPE) avait augmenté de plus de 5%, et a mis en cause la qualité des emplois créés, «précaires, voire très précaires».

La «on calme le jeu». «Pour la première fois, on est à moins de deux millions, mais on est encore trop haut. On va y arriver, il n’y a aucune raison que les autres pays réussissent et nous, non», a déclaré le chef de l’Etat devant des ouvriers du BTP, lors d’une visite de chantier. Et pour couper court à cette polémique sur les méthodes de calcul, le gouvernement lui-même a commandé la semaine dernière un rapport «pour faire le point sur les modalités de calcul» et «faire toute la transparence» sur ces chiffres.

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A partir de 1988, un « prix de l’humour politique » est décerné par le Club de l’humour politique, fondé par la conseillère de Paris Jacqueline Nebout. Il « récompense » divers politiciens français ayant prononcé la phrase la plus drôle de l’année, qu’il s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire.

La remise de ce prix s’interrompt en 1997, avant de reprendre après l’élection présidentielle de 2002 sous l’égide du Press Club de France et la présidence du journaliste Jean Miot. Dès lors, ce prix est rebaptisé « prix Press Club, humour et politique ».

Mes préférés isssu du Palmarès des années précédentes:

« Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit » (Ségolène Royal) (prix 2006)

« C’est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d’autant plus aisément que c’est moi qui l’ai écrit » (VGE) (Prix spécial du jury en 2005)

« Il est plus facile de céder son siège à une femme dans l’autobus qu’à l’Assemblée nationale » (Laurent Fabius) (nominé en 1997)

Robert Hue (ancien secrétaire national du Pcf) : « Si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils l’auraient appelé Sarkozy.« . (nominé en 2005)

Xavier Darcos : « Quand vous êtes aux affaires, vous manquez de souffle ; quand vous êtes dans l’opposition, vous ne manquez pas d’air » (nominé en 2004)

Les nominés 2007 sont:

  • « J’ai été longtemps un jeune conformiste, et sans doute formiste était-il de trop » (François Bayrou)

  • « Jack Lang avait toutes les qualités pour briguer la Présidence de la République. C’est pour cela que je l’ai chaudement encouragé à se retirer » (François Hollande)

  • « La France, c’est la Tour Eiffel et Jacques Chirac » (Michèle Alliot-Marie)

  • « Je suis peut-être nul, mais le ministre, c’est moi » (Pascal Clément)

  • « Montfermeil » (Jean-Marie Le Pen, répondant à la question : Si vous êtes élu Président, quel sera votre premier voyage à l’étranger ?)

  • « Qui vient sur la grande muraille, conquiert la bravitude » (Ségolène Royal)

  • « L’UMP est une formation jeune qui n’avait pas prévu qu’un des siens deviendrait président de la République » ! (François Baroin 30 mai 2007)

A vous de choisir maintenant…

(perso j’ai un petit faible pour celle de Clément)

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Composition du Gouvernement Fillon 2

Pas trop dure la cohabitation ?

Fadela Amara, présidente du mouvement Ni putes ni soumises, issue du milieu associatif et considérée comme proche de la gauche, est nommée secrétaire d’Etat à la politique de la ville, auprès de Christine Boutin.

Rama Yade, après avoir été bras droit de Jean-Pierre Elkabach et soutenu la guerre en Irak (également contre le TCE), est nommée secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et aux droits de l’homme, auprès de Bernard Kouchner.

Est-ce logique ? J’en doute…

Une autre personnalité extérieure à la politique fait son entrée au gouvernement. L’entraîneur de l’équipe de France de rugby, Bernard Laporte, prendra ses fonctions de secrétaire d’Etat à la jeunesse et aux sports à l’issue de la Coupe du monde de rugby, auprès de Roselyne Bachelot.

Et pourquoi pas Johnny à la Culture ?

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En dehors du débat sur le cumul des mandats et des fonctions, la question des ministres qui se présentent à des élections législatives ou locales se pose. En effet, Onze ministres sur quinze, François Fillon en tête, se présentent aux législatives, mettant en jeu leur portefeuille selon la règle édictée par le tout nouveau chef du gouvernement, mais pour la grande majorité, le risque est faible. Alain Juppé est le seul à se présenter dans une circonscription qui, le 6 mai, a préféré, et largement, Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy.

Je ne peux pas écarter qu’un ministre qui n’a jamais été élu n’a pas pour moi sa place dans un gouvernement (ministre d’etat) mais de là à envoyer des ministres en campagne… Il est important de rappeler qu’un ministre ne peut être député en même temps et donc c’est le suppléant qui siègera à la place du ministre. N’est ce pas tromper les électeurs que d’envoyer une personne qui ne vient dans une circonscription que pour avoir une légitimité démocratique et conserver son ministère ??

La question du cumul des mandats et fonctions (maire député, conseil général et ministre) ne fait pas débat. Dès lors que le statut de l’élu local est repensé et consolidé, je défends un non cumul et particulièrement le mandat unique des parlementaires.

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Venez découvrir le site de délation citoyenne lancé par le gouverment, pour limiter les manquements à l’ordre public:

www.delation-gouv.fr

Pour les personnes n’ayant pas accès à Internet, le gouvernement a lancé le même jour la formule papier.

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(attention, il s’agit d’une parodie…)

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