Dans un édito au vitriol, le prestigieux quotidien américain dénonce une «nouvelle loi hideuse» et dresse un parallèle avec certaines lois de la France de Vichy.
«Les questions d’immigration font ressortir les pires instincts des hommes politiques qui devraient être plus raisonnables». Dimanche, le New York Times a publié un éditorial corrosif intitulé «Bigoterie pseudo-scientifique en France», pour vilipender le projet de loi sur l’immigration de la France, et notamment la mise en place de test ADN, qualifiée de «loi hideuse».
«Les tests ADN peuvent être utiles pour établir la culpabilité ou l’innocence dans une affaire criminelle. Mais ils n’ont rien à faire dans une loi sur l’immigration», peut-on lire.
Leçons de l’histoire
Le quotidien ne comprend pas que la France n’ait pas retenu les leçons de son histoire. «Des notions pseudo-scientifiques de lignée pure ont été introduites avec de conséquences tragiques, sous l’occupation par les Nazis et leurs collaborateurs de Vichy».
Fort de ce constat, le New York Times estime que Nicolas Sarkozy «aurait pu intervenir pour stopper ce projet de loi à n’importe quel instant, et en a encore la possibilité», mais «ne le fera sans doute pas».
«Alors qu’il est lui-même le fils d’un immigré hongrois, Mr Sarkozy s’est fait un nom politique avec ses critiques acerbes sur les immigrés récents, et notamment sur ceux originaires d’Afrique du Nord», affirme le quotidien qui voit dans cette thématique un levier électoral.
Et de conclure : «Nicolas Sarkozy veut être considéré comme un homme d’Etat. Qu’il agisse en tant que tel.»
(source lefigaro.fr)
Merci pour ce billet.
Un peu d’air frais. Sarkozy est à faire peur !
Je ne comprends pas, à moins que je ne l’ai pas vu, mais je n’ai entendu aucun cmmentaire sur son discours Aux Nations-Unies.
Certes dans un premier temps il empruntait le New deal à Roosevelt, mais peu de temps après son nouvel ordre économique et social pour ce XXIème siècle m’a immédiatement ramené à un ordre nouveau pour les 1000 ans à venir.
voici l’argument décisif. Si le NYTIMES est contre, plus besoin de penser ou de réflechir, la vérité nous est révélée.
J’aurais bien consulté le dalaï-lama pour être vraiment sûr. Without any offence pour BHL notre maître à tous en arbitre du Bien et du Mal.
Décidément « DérapageS » vous n’aimez pas la controverse. Pourquoi ? La Peur ? Vous voulez batailler ? Vous avez raison le NYT ne dit pas « l’universalité » mais avouez qu’il pose une grande question. Ne pensons pas franco-français. Regardons -nous tels que nous sommes. J’aime bien lorsque qu’un étranger me tire par la manche pour me dire « mais essayez ça » ou bien « vous croyez ? »…même vous, vous participez au débat. Alors arrêtez d’être agressif. Je ne vais pas vous dire que l’agressivité amène l’agressivité, cela va vous faire sourire mais qud même. Pour l’avoir vécu (nombreux voyages), nous les Français nous croyons toujours être le centre du monde ou le phare de l’humanité (j’aime bien cette expression). Restons humbles.
Comme dans « le cercle des poètes disparus », montons sur la table.
Vous m’avez mal compris. C’était un commentaire d’ambiance : je n’aime pas l’argument d’autorité (morale) qui dispense de penser par soi-même. Dans le champ de la religion et de la foi, libre à chacun de s’y soumettre; dans le champ politique (avec un P), je ne m’y résouds pas. Voilà pourquoi BHL n’est pas ma tasse de thé.
Ben oui Horza, un tract syndicaliste, un post du figaro.fr, une pub pour un bouquin tout ficellé… On va où là ?
Vous ne voulez plus nous parler de ce que vous pensez ?
Vous nous la jouez journaliste qui veut plaire à tout le monde ?…
Ok, reçu, mais on le lira qud même…pour voir.
Bien vu Lea, j’ai en effet de nombreuses choses à dire mais trop peu de temps pour les écrire en ce moment…
Désolé, mais promis je fais des efforts…
Je viens de faire un lien pour votre article sur le billet que je viens de publier.