Communiqué du 15 février 2013
M. Montillot a décidé de s’appuyer sur une jurisprudence récente pour expulser plusieurs familles orléanaises du parc HLM de la ville
Leur tort : avoir un enfant délinquant.
La justice n’a pourtant rien à leur reprocher. Ils n’ont pas été condamnés pour complicité, leurs frères et sœurs ne sont pas concernés par les actes de délinquance. Et pourtant, c’est bien toute la famille qui va être expulsée. Une double peine bien étrange.
Dans une telle situation les acteurs publics devraient se mobiliser pour accompagner les parents et éviter l’amalgame mais la municipalité UMP préfère un autre choix.
Chaque acte de délinquance doit être sanctionné par la justice et uniquement par elle.
A notre connaissance ces familles ne troublent pas l’ordre public. On ne peut les sanctionner pour les actes d’un de leurs enfants.
Chaque acte de délinquance doit être sanctionné par la justice et uniquement par elle.
M. Montillot ne peut pas se substituer ni à celle-ci ni au bailleur social .
Les expulser, ne fera que déplacer un « problème » voir l’empirer. Ces familles se retrouveront dans une plus forte précarité, les frères et sœurs seront les victimes collatérales de cette décision tragique.
Nous ne pouvons cautionner ce type de réactions qui semblent s’apparenter à un coup de communication sécuritaire inefficace cher à M. Montillot.
Nous demandons un dispositif d’urgence pour accompagner ces familles en grandes difficultés démunies dans ce type de situation.
Micheline PRAHECQ Conseillère Générale du canton St Marc-Argonne
Baptiste CHAPUIS Conseiller Municipal d’Orléans (PS)