Seules quatre maisons à 100 000 euros sont sorties de terre à ce jour. L’ancien ministre de la Cohésion sociale en avait promis au moins 20 000. Un échec cuisant.
Fin 2005, Jean-Louis Borloo lançait à grand renfort de communication la maison à 100 000 euros. Entre 20 000 et 30 000 de ces habitations devaient sortir de terre chaque année en faveur du logement social. De quoi satisfaire les 87% de Français déclarant que l’accès à la propriété est une priorité. Plus de deux ans après ces déclarations, le bilan est catastrophique. «Actuellement, quatre maisons ont vu le jour», déclare l’Association française pour l’accession à la propriété (Afap), baptisée un temps «Association des maisons à 100 000 euros». Un changement de dénomination qui s’explique tout simplement par l’impossibilité à respecter le nombre tape-à-l’œil de 100 000 euros, selon une information de France Info.
Un peu déçu, je m’attendais à une liste avec des « people », des stars locales, du strass et des paillettes et un peu plus de renouvellement et de cohérence.
En fait, Serge Grouard a recyclé les anciens élus viellissant (Montillot, Lemaignen, Carré, Grivot, Martin…) et leur a accolé quelques très jeunes atteignant tout juste 18 ans pour faire baisser la moyenne d’age de la liste. On prend un ou deux responsables associatifs en mal de subventions, quelques débauchages à gauche de personnes inconnues pour respecter la consigne nationale, et voilà une liste prête à se lancer dans la campagne. Il manque la cohésion et la cohérence ? Peu importe… C’est une liste d’affichage. On regrettera également l’absence de représentation de l’ensemble des quartiers d’Orléans, Serge Grouard n’a pas le titre de Maire du centre ville pour rien.
Il faut également remarqué que le MPF de De Villiers se voit attribuer la 17ième place, tout un symbole… (Le MPF s’est vendu à l’UMP pour enfin exister, De Villiers est même préssenti au gouvernement)
Ils ont également inventé une nouvelle profession « universitaire« . Il ne s’agit pourtant ni d’un professeur, ni d’un maitre de conférence, ni d’un chargé de TD, ni d’un étudiant ? Mais alors qu’est ce qu’ un « universitaire » ? Si quelqu’un peut m’éclairer sur le sujet …
En fait « universitaire » à droite cela veut dire « assistant parlementaire » dans la réalité.
Je n’aborderai pas non plus la mise en avant étonnante de la pratique d’un instrument de musique (hautbois, flute…) … ils ont peut être déjà prévu la défaite en pensant se recycler dans l’orchestre d’Orléans !!!
LETTRE OUVERTE
à Madame Fadela AMARA, Secrétaire d’État auprès de la ministre du Logement et de la Ville
Prévention ou sécuritaire : Le grand écart
Alors que les émeutes des banlieues de l’automne 2005 ont apporté un coup de projecteur spectaculaire sur le malaise, le mal-être de notre jeunesse, les politiques devant l’ampleur de la crise et dépassés par cet élan spontané, réactif et violent ont répliqué en apportant une réponse musclée à travers un arsenal sécuritaire et des promesses.
Deux ans plus tard, les promesses n‘ont pas été tenues et la confiance n’a pas été restaurée. L’arsenal répressif s’est cristallisé sur les quartiers dits difficiles et a fini par s’installer dans la routine du quotidien rythmé par une présence policière accrue, une surveillance continue et des contrôles incessants.
Chasse aux clandestins, couvre-feu et tout cet outillage d’arrêtés municipaux dont la ville d’Orléans s’est dotée pour interdire et contrôler font désormais partie de notre ordinaire.
Fadéla, venez jeter un coup d’œil dans la cité de Jeanne… Tout y a été expérimenté en matière de surveillance et de contrôle social :
– Agents de pseudo-médiation appelés blousons rouges dont le rôle est de collecter de l’information pour la municipalité,
– Surveillance vidéo, renforcement des effectifs policiers et même le concept d « été punch » pour sous prétexte d’occuper les enfants, mieux les surveiller en leur proposant des activités à la place des vrais spécialistes de l’animation de rue que sont les associations de terrain…
Alors que l’on dégage de vrais moyens pour sécuriser et réprimer, on saupoudre pour faire un vrai travail de prévention et tisser du lien social.
Pour éradiquer cette jeunesse qui se désespère, pour dissimuler le mal de vivre ; aujourd’hui, après avoir rasé le centre Bélassor à Beauchamps quartier enclavé d’Orléans La Source on parle même de détruire le Centre commercial 2002 :
« On ne construit pas de la vie en démolissant ».
Dans mon livre, « Banlieues, de l‘émeute à l‘espoir » Collection L’écrit d’alarme, Regain de lecture qui reste le témoignage d’un ancien éducateur de rue, je fais la démonstration à travers des histoires de vie que c’est en tissant du lien social, en agissant en amont sur les causes et non pas seulement sur les conséquences que l’on débâillonnera cette jeunesse qui se désespère et que l’on ravaudera les trous de notre société.
Il est encore temps de ne pas se résigner et de redonner des moyens aux acteurs de terrain, de soutenir le tissu associatif et à nos élus d’accepter de dire qu’ils ne savent pas forcément tout et qu’il est encore temps de laisser travailler « librement » les professionnels du social, en tout cas de les consulter et de les écouter. Il est encore temps, mais il n’y a plus de temps à perdre.
Lorsque votre voiture ou le tram tombent en panne : Qui allez-vous voir ? Un technicien ou un élu ? Alors quand notre société tombe en panne de lien social, pourquoi les élus auraient la réponse et que l’avis éclairé des spécialistes du « social » ne serait même pas recueilli ?
La Banlieue a grondé et si l’on ne prête pas une oreille attentive à la parole de notre jeunesse, si l’on continue à réprimer pour réprimer, si nos élus s’entêtent à ne pas enfin rééquilibrer sécuritaire et prévention, c’est un tsunami qui déferlera et des lendemains qui déchantent qui assombriront notre vie au quotidien.
Tendre l’oreille puis tendre la main, se rencontrer et échanger c’est déjà un grand projet. « Personne ne naît mauvais, on le devient ».
Travailleur social depuis près de 20 ans sur ce vaste ensemble bétonné qu’est le quartier de La Source, j’essaie modestement de faire entendre ma voix et à travers mes positions de redonner une place à ceux que l’on rejette sur le bord du chemin et je vous invite à lire mon ouvrage qui reste un témoignage d’actualité… autant qu’un cri du cœur !
Le 7 septembre dernier, date à laquelle vous avez en Conseil des ministres présenté l’esprit de votre plan Banlieue, je vous avoue que j’ai été perplexe, mais pas plus que j’aie été surpris de votre engagement auprès de Sarkozy que je n’arrive pas à considérer comme le président de notre République tant il a désacralisé la fonction de chef d’État.
Enfin !!!
Sachez malgré tout que je ne doute pas de la sincérité de votre engagement mais je reste très réservé.
En effet, nombreux sont les ouvrages, les rapports notamment de « banlieuscopie » qui ont analysé les problèmes de banlieue et j’accuse nos élus d’être de vrais faux-culs devant leur manque de volonté chronique de se donner les moyens de répondre à cette crise de notre jeunesse, plus particulièrement celle qui habite de l’autre côté de la rue. (du mauvais côté ?)
En ce 23 janvier 2008, j’attends et je m’interroge !
J’ai l’impression que votre ministre de tutelle ; Madame Boutin dont on connaît la sensibilité, les origines sociales et les convictions politiques si éloignées des vôtres ne vous laisse tomber, que Monsieur Sarkozy plus préoccupé par la main qui tient le bâton que par celle qui passe le témoin ne vous coupe l’herbe sous le pied et nous propose le 8 février un plan Banlieue au rabais en cette période de solde.
Vous êtes porteuses d’espoir et d’ailleurs, vous avez baptisé ce plan « Espoir Banlieue » qui fait résonance avec le titre de mon livre sorti le 21 février 2007 ! (avant les élections présidentielles !). « BANLIEUES, de l’émeute à l’espoir »
J’aurais aimé partager avec vous mes propositions pour l’Espoir-Banlieue comme par exemple une autre approche de la notion du travail à laquelle je préfère le concept d’utilité sociale.
En effet, quand j’entends Sarkozy proposer à chaque jeune un travail ou une formation à condition qu’il se lève tôt… Quelle connerie et quelle ignorance. De quels jeunes parle-t-il ?
Même avec la meilleure volonté du monde ; il y a des jeunes qui sont tellement cassés, tellement déstructurés qu’ils seraient bien incapables de se lever et de tenir le rythme de travail… Et à ceux -la il faut d’abord donner, donner de la dignité, donner un espace du possible et peut-être avant tout la possibilité de se sentir utile socialement. Il sera bien temps plus tard de se former ou de trouver un emploi… J’ai des propositions en ce sens !
Il faut aussi à mon avis débâillonner notre jeunesse et leur donner enfin l’accès aux médias. Je propose que chaque journal consacre un espace d’expression possible à tous ces jeunes et que cette page fut elle blanche existe au moins symboliquement. Tout comme au journal télévisé de 20 heures, je propose que l’on consacre chaque jour un reportage de quelques minutes, une galerie de portrait, le parcours de réussite d’un jeune afin d’échapper enfin aux stigmates des faits divers… (il existe bien la maison « Leroy Merlin ! »).
Je propose aussi la création de Maisons de la citoyenneté qui soient de vraies Maisons pour tous, lieux d’échanges et de rencontres intergénérationnels où l’on pourra enfin construire de vrais projets (culturels, sportifs, musicaux etc..)
Ces propositions et j’en ai encore tellement en réserve comme l’accès au logement social pour les jeunes qui entrent dans la vie active et les jeunes couples, le renforcement des effectifs de travailleurs sociaux (animateurs, éducateurs de rue et tout adulte-relais pour aller à la rencontre des ces jeunes), la nécessité de soutenir le mouvement associatif… Il faut se donner les moyens de favoriser toute action et initiative qui participent et j’en suis convaincu, au remaillage du lien social : On ne peut plus faire l’économie de favoriser la rencontre et l’échange…
L’enjeu de la Banlieue n’a d’égal que l’enjeu environnemental car si on n’y prend garde, on va crever des désordres sociaux et des désordres écologiques… Leurs déséquilibres participent de la même analyse : l’homme est un loup pour l’homme.
Entre l’avidité de Sarkozy et le conservatisme de Boutin, y a-t-il une place pour la conviction de Fadéla ? Je me pose la question et… j’attends.
Bien évidemment, Madame je reste à votre disposition pour échanger avec vous si vous pensez qu’un modeste travailleur social puisse vous enrichir de son vécu.
Je ne suis pas le seul à le regretter mais le blog de la Tribune d’Orléans a été abandonné à son triste sort. Pas un article depuis le 13 décembre 2007 et « la maison à 100 000 euros« . Le « 13 » a porté malheur à cette initiative. Il ya bien eu un commentaire récent de fabien sur sa web school, mais à part ça , rien de nouveau !
Cela est plutôt étonnant car les blogs n’ont jamais eu autant de visiteurs que ces derniers temps avec l’approche des élections municipales. En comparaison, la Rep’ a multiplié les débats sur son blog et a vu le nombre de ses commentaires explosés. (et non des blogs…)
Selon moi, l’existence même du Blog de la Tribune est à remettre en question car il existe déjà un blog du journal où les lecteurs peuvent réagir aux articles publiés. La volonté d’associer les bloggueurs locaux n’a pas pris, par manque de connaissance peut être, par manque de volonté surement.
Il faut néanmoins saluer la volonté de renvoyer sur le site Internet. En effet, lors du dernier numéro de la Tribune, une référence à des articles non présent sur la formule papier mais sur le site a été faite. Une initiative interessante à développer pour créer des passerelles entre format papier et format numérique…
« Parce que je ne veux pas que les enfants soient fichés dès leur plus jeune age, parce que l’enfance a encore le droit à l’innocence, voici le mot que je viens de mettre dans le cahier de correspondance de mes filles. J’encourage tous les orléanais à en faire de même ».A quelques semaines des municipales, la remarque est terrible. Sur son blog, un pèrede famille orléanais dénonce le système de fiches de conduite qui a cours dans les cantines scolaires de la ville. Les agents notent que tel enfant « a amélioré son comportement » ou « utilise un langage soigné » etc. Selon Libération, la mairie précise que les fiches ont été rédigées avec les enfants.
On en parle également dans Libération sur France Bleu Orléans, sur RTL et même sur France Info. Et depuis ce matin, dans la République du Centre qui a du temps avant de relayer l’information. Serge Grouard n’aime vraiment pas les enfants…
J’ai été choqué par la position de soutien à «30 ans ça suffit, en marche pour la vie» pris par l’évèque d’Orléans. Je pensais que le droit à l’avortement était un droit reconnu et devenu avec le temps peu contestable, je me trompais. Comment en 2008 peut on encore voir une manifestation anti-IVG dans les rues de Paris ? Cette manifestation a bien entendu été largement soutenu par le Front National.
Le combat de Simone Veil n’est malheuresment pas terminé. Le débat est même politisé par l’évèque d’Orléans Mgr Fort « C’est à nos parlementaires de se faire les acteurs pour que l’on ne dérive pas dans une culture de mort. Mais notre président ne veut-il pas une « politique de civilisation ?«
Le travail d’un évèque est-il de dénoncer l’avortement ? Peut on accepter ce nouveau lobbying ?
Comme le rappel le Planning familial, la contraception et l’avortement sont des moyens indispensables aux femmes pour la libre disposition de leur corps et le libre choix de leur maternité. Le droit à l’avortement est un combat qui reste d’actualité, il ne faut pas baisser les bras …
« Un million de femmes se font avorter chaque année en France.
Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples.
On fait le silence sur ces millions de femmes.
Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté.
De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre. »
Vous pouvez retrouver l’article de libération dans les kiosques aujourd’hui (16/01/08) ou sur le net à ses adresses: ici et là
Vous pouvez également retrouver un article sur la question de la sécurité dans les Echos d’aujourd’hui. (Uniquement dans le format papier car l’article n’est pas accessible gratuitement sur le net.)
La rumeur d’Orléans n’est pas un groupe de musique ou une énième campagne de communication coûteuse de la mairie mais un fait sociologique étonnant. Cette rumeur a été largement étudiée, elle a entre autre servi à comprendre la rumeur sur net…
La rumeur d’Orléans est le nom donné à une affaire à la fois judiciaire, médiatique et politique que retrace un ouvrage de commande, devenu célèbre .
La « rumeur d’Orléans » laissait entendre que les cabines d’essayage de plusieurs magasins de lingerie féminine d’Orléans, tenus par des juifs, étaient en fait des pièges pour les clientes, qui y aurait été endormies avec des seringues hypodermiques et enlevées pour être livrées à un réseau de prostitution(Cf. traite des Blanches) par les nombreux souterrains présents sous Orléans. Elle prit parfois un tour « canularesque » lorsqu’on prétendit que des clientes disparues étaient prises en charge par un sous-marin remontant la Loire. Cette version n’a été rapportée que par un seul témoin, mais recopiée dans presque toutes les études sur le sujet.
Aucun démenti, même officiel (signalant par exemple qu’aucune disparition suspecte n’a été répertoriée dans les environs par les services de police), n’a jamais réussi à mettre fin à la rumeur, les démentis alimentant la rumeur, qui a finalement cessé d’intéresser les médias, sans autre intervention que le temps et l’oubli.
Le rôle des médias dans la naissance et la diffusion de la « rumeur d’Orléans » est important : ainsi que le rapporte Edgar Morin, le « scénario » avait été publié un an auparavant dans un livre de poche (aux Presses de la cité), puis dans l’ouvrage d’un journaliste anglais (chez Albin Michel), puis enfin dans un magazine disparu depuis (Noir et blanc).
Tout bon orléanais dois avoir lu au moins une fois cet ouvrage… 😉
Enfin, la rumeur dite d’Orléans n’a pas circulé que dans cette ville. Ainsi que le retrace Pascal Froissart dans La rumeur. Histoire et fantasmes, elle a connu une très large diffusion : de 1959 à 1969, à Paris, Toulouse, Tours, Limoges, Douai, Rouen, Lille, Valenciennes ; en 1966 à Dinan et Laval ; en 1968 au Mans ; en 1969 à Orléans, Poitiers, Châtellerault, et Grenoble ; en 1970 à Amiens ; en 1971 à Strasbourg ; en 1974 à Chalon-sur-Saône ; en 1985 à Dijon et La Roche-sur-Yon ; en 1987, à Québec ; et en 1990, à Rome et à Montréal ; en 1992 en Corée… Aujourd’hui encore elle circule et ressurgit de temps à autre sur le Net, sous des versions toujours plus surprenantes
Le processus de diffusion de la rumeur on line est similaire. Celle-ci démarre souvent dans un forum de discussion. Rarement d’une personne isolée à une autre. Mais plutôt dans un groupe social bien déterminé, très intégré et comme coupé de la société plus large : les universités, les entreprises, etc. La rumeur part d’un groupe restreint. Pas d’un leader d’opinion défini à l’intérieur de celui-ci. Au départ la rumeur peut être une histoire anodine, diffusée en interne, essayée, améliorée, avant d’être diffusée plus largement vers l’extérieur.
En étudiant les rumeurs circulant par e-mails, on peut lire la liste des destinataires successifs du message. Et en observant leurs adresses, on constate que souvent, les premiers destinataires appartiennent par exemple à la même entreprise. Idem pour le groupe de destinataires suivant ; ensuite, les adresses deviennent plus disparates. De là on peut postuler que le premier groupe de destinataires est le groupe-source.
La rumeur circule donc d’abord en vase clos, avant de sortir sous une forme présentable, pour toucher un plus grand nombre de personnes. En fonction de sa crédibilité et de sa pertinence (en fait, du gain symbolique que son diffuseur reçoit), elle est reprise dans les emails entre particuliers. Qui ont l’impression d’avoir trouvé la perle rare et de faire, du coup, du prosélytisme sur un sujet important. Puis éventuellement, la rumeur contamine les sites Web?
(Source wikipedia, le livre d’Edgar Morin et celui de Heiderich )
L’arrivée de chacun s’est échelonnée jusqu’à 21h30 avec l’arrivée remarquée de Fansolo. Après de longs échanges « virtuels » parfois assez virulent entre espritlibre45 et calamity, on attendait une rencontre « physique » qui devait être électrique… quelle surprise de voir qu’il se connaissait ! Les joies d’Internet…
Les échanges ont tourné autour de la place du Modem et le choix particulier à Orléans et dans le département, la candidature de Hugues Saury à Olivet face à Yves Clément, la campagne sur le net et la stratégie de chaque candidat, les projets de création d’entreprises de Lucie et Kathryne, la rumeur d’Orléans (ok pour l’article, Fabien), les histoires de la ville… J’ai apprécié tout particulièrement échanger avec Lucie, Fabien, Karl, Olivier et Kathryne sur la création d’entreprise: réponse à une attente ou création de besoin ? Une idée innovante est-elle vraiment nouvelle ? J’ai découvert que les créateurs d’entreprise pouvait être philosophe, n’est-ce pas Lucie ? Et, j’apprécie tout particulièrement ton projet de sexy TV, un projet d’avenir sur Orléans…
Un bémol à cette soirée bien sympa, à part l’absence remarquée de CDG et Miguel (objet de nombreux posdcats): le lieu, l’Inex’ n’est pas un bar qui marquera positivement l’histoire des RdB. Un bar qui bénéficie d’un cadre privilégié, sur les quais de Loire. Mais les points positifs s’arrêtent là, un accueil désagréable et un service pas terrible, une salle aux murs qui transpirent la condensation… et « 17 minutes pour finir son dernier verre… » (dit avec un sourrir à ravir un mort)… On aurait dit un bar parisien !
1h du mat’ direction le Hendrix rue de Bourgogne, et là: accueil sympa, serveur (salut Fred… n’est ce pas Karl 😉 ) agréable, musique impeccable… et échanges passionnés et passionnants (les différents réseaux, l’avenir de Facebook, des podcast de folie…)
La RdB IV s’est terminé à 3h avec un retour aux voitures… Une seule idée en tête, à quand la RdB 5 ?
Qui a dit qu’Internet réduisait les relations directs entre les personnes ?
La campagne est lancée depuis déjà quelques mois, mais jusqu’à ce jour les citoyens ne s’interessaient que peu aux élections municipales et cantonales de mars prochain. Passé l’époque des voeux et autres galettes des rois, j’ai découvert avec étonnement que depuis quelques jours les visites concernant les recherches sur les propositions des élections municipales ont explosé.
De plus en plus de requêtes du type « municipales 2008 propositions jeunesse » sont faites pour arriver sur mon blog. La campagne sur le net prend également un tournant avec la sortie sucessive de nombreux sites de campagne et l’accélération de la publiction d’articles. Malgré cela, la netcampagne ne fait pas l’unanimité. Certains, comme Serge Grouard à Orléans, ont fait le choix délibéré de ne pas investir le net. (voir d’abandonner leur site ??) et ce depuis de nombreuses années. Le loiret ne connait en effet aucun blog ou site de parlementaires (ayant l’objet rendre compte de leur activité) à l’exception du sénateur socialiste d’Orléans. Certaines mauvaises langues soulignent que vu l’implication de Serge Grouard à l’Assemblée Nationale, il n’aurait pas grand chose à mettre sur son blog de député…
A l’inverse, l’équipe de campagne autour de Jean Pierre Sueur a fait le choix de valider tous les commentaires (exception des commentaires ne respectant pas la netiquette). La démocratie s’applique au quotidien…
On soulignera au passage que dans la même édition un article fait mention du blog de JPS sur lemonde.fr qui a du être mis en sommeil le temps de l’élection locale mais remplacé par un blog de campagne : www.orleans2008.net
3. Chuck Norris en S. Grouard (on pourrait appliquer cette vidéo à Quentin Thomas qui a décidé de bloquer systématiquement tous mes commentaires… surement une habitude à droite… )
On en a parlé sur Twitter depuis quelques temps déjà puis on a arrêté pour cause de trêve de noel , le retour de la célèbre République des Blogs sur Orléans.
Avec ces podcast mythiques, ces échanges de trucs et astuces, ces débats alliant politiques et techniques sans fin, cet humour décalé propre aux blogueurs…
En bref une soirée réussie en perspective !
Une question reste en suspend : Où, ??? et l’heure…
Les voeux sont à peine passés que la campagne se relance déjà. Une question se pose de plus en plus dans les médias: La campagne 2008 se fera-t-elle sur le net, comme l’a été en partie l’élection présidentielle de 2007 ? ou s’agissant d’une élection locale, le net ne prendra-t-il qu’une place secondaire ?
Vous connaissez déjà la réponse que personnellement j’apporterais. Le net est aujourd’hui l’outil indispensable d’une campagne réussie. Mais attention, ce n’est pas l’outil unique ou principal.
La campagne 2.0 a même déjà commencé à Orléans. Jean Pierre Sueur, en plus de son blog de sénateur, a lancé un blog dès Octobre pour échanger sur les enjeux des municipales à Orléans et a investit Facebook (réseau communautaire) avec la création d’un profil et de plusieurs groupes. Mais cette utilisation va-t-elle connaître un écho favorable ?
L’observatoire de la netcampagne de l’IFOP a réalisé le premier sondage de la net-campagne, publié dans le JDD.fr. Les résultats sont étonnants…
Pour s’informer sur les municipales, les internautes privilégient la télévision et la presse écrite régionale (respectivement 35% et 31% de réponses) et dans une moindre mesure la radio (28%). Internet apparaît plus en retrait mais obtient un score non négligeable et fait quasiment jeu égal avec la presse écrite nationale (23% contre 22%). A ce propos, soulignons que 20% des internautes en âge de voter affirment visiter régulièrement des sites de candidats aux élections municipales.
(…)
De plus, fait particulièrement marquant de cette enquête sur les pratiques politiques des internautes, la transmission de contenus progresse de façon significative :
–14% (+6 points) des internautes affirment télécharger des argumentaires ou textes politiques et une proportion comparable (12%, +5 points) recommande des sites politiques à son entourage. Signe d’une diffusion plus horizontale de l’information – c’est-à-dire entre particuliers
– 16% des internautes auraient déjà transféré à des proches par email des informations sur les municipales. Ce résultat est d’autant plus élevé que 14% des internautes interrogés par l’Ifop en avril 2007 revendiquaient une telle pratique à propos de la présidentielle quelque jours à peine avant le premier tour.
Au vu de cette étude, je pense donc que l’utilisation des outils mis à disposition par Internet sont un des vecteurs de communication de nos idées qu’il ne faut pas négliger dans cette campagne.
Un petit nouveau qui n’en est pas un. Steve Renard, étudiant engagé nous revient avec un tout nouveau blog . Un premier article sur les lieux communs et déjà il décape. Le MODEM est un lieu commun , de Droite, l’UMP un parti à la démocratie qui se cherche, le PS n’est pas mort…etc Pour lire la suite
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