Permettre l’accès au crédit des PME et des accédants à la propriété par la mise en place d’un fonds national de garantie
La menace principale sur l’économie française, c’est l’incapacité pour les entreprises françaises qui veulent financer leurs projets d’investissement d’accéder aux crédits. Et c’est aussi une crise très grave sur le marché de l’immobilier : les accédants à la propriété, même avec un apport personnel, ne pourront pas trouver le complément sous forme de crédits, même à des taux d’intérêts élevés. Le premier devoir, dans cette situation, c’est de créer un Fonds National de Garantie qui permettrait sur les projets des PME et sur le marché immobilier pour l’accession à la propriété de garantir aux banques, par un système de caution publique, les crédits qui seraient ainsi distribués.
Stimuler l’investissement des entreprises
Il ne peut pas y avoir redressement de la croissance s’il n’y a pas de création de richesses à travers des choix d’investissements. Et dans ces moments de crise, de troubles, d’inquiétude, de peur, la première tentation pour beaucoup d’entreprises est de renoncer à des choix d’avenir, de rétracter la décision d’investissement ou de son ampleur. Il faut absolument que soit stimulé l’investissement des entreprises.
Et comment ? Il faut baisser l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices et relever l’impôt sur les sociétés pour celles qui distribuent leurs profits sous forme de dividendes. Les profits doivent aller à l’investissement et non pas à l’alimentation du marché boursier. De la même manière, il faut baisser de façon exceptionnelle l’impôt sur les sociétés des petites entreprises, et notamment les plus innovantes, parce que ce sont elles qui assureront le redémarrage de l’activité et de la croissance.
Soutenir le pouvoir d’achat
Il faut avoir la volonté de mettre en cause tout le système d’exonération de cotisations sociales. Pour beaucoup, cet allègement de charges était lié aux 35 heures. Dès lors que les 35 heures ont été mises en cause, mises en pièces, il ne peut plus être accepté de verser des exonérations de cotisations sociales sans contrepartie. Il faut donc conditionner les exonérations de cotisations à l’emploi et à l’augmentation de salaires, non pas à l’ouverture de la négociation salariale, mais à la conclusion sous forme d’un accord salarial signé par une majorité de syndicats, selon le critère de la représentativité. Soutien au pouvoir d’achat par la généralisation du chèque transport : la mesure du gouvernement n’est qu’une mascarade ; elle laisse penser qu’il va y avoir un soutien pour alléger le coût des déplacements de nos concitoyens, alors que le mécanisme est facultatif. Il faut le rendre obligatoire.
Il faut relever les allocations familiales. Nous avions parlé de l’allocation de rentrée scolaire. Aujourd’hui, ce sont les prestations familiales qui doivent être revalorisées à partir d’économies prises sur la suppression du paquet fiscal.
Stimuler l’investissement public par les dotations aux collectivités locales
Si les collectivités locales, qui représentent 73% des investissements civils en France, renoncent à des projets d’investissement d’infrastructures ou d’amélioration de notre environnement ou de logements, alors la faiblesse de l’investissement privé – si elle n’est pas corrigée – couplée à une rétraction de l’investissement public aggravera encore les risques sur la croissance. Il faut donc que les dotations de l’État aux collectivités locales soient au mieux augmentées et pour le moins stabilisées, alors qu’elles sont en réduction en valeur réelle. Cela permettrait de garder trois priorités pour l’investissement public : l’Éducation, les transports collectifs et les économies d’énergie et le logement.
Convoquer un Conseil européen pour redéfinir les règles du système financier
Il faudrait d’abord coordonner nos politiques économiques, et notamment nos politiques budgétaires. Il se trouve qu’il y a des États en Europe qui ont mieux géré leurs finances publiques et qui ont la capacité pour intervenir, notamment l’Espagne.
Il faudra donc, puisque les États n’en ont plus la capacité, lever un emprunt européen pour financer les dépenses d’infrastructures susceptibles de soutenir la croissance dans cette période. La Banque européenne d’investissement en aurait la responsabilité.
Mais il faut aller plus loin, notamment pour prévenir d’autres crises. Il faut un contrôle public des agences de notations. Il faut avoir des systèmes de contrôles des comptes, par exemple en finançant, par une redevance sur les banques, des commissaires aux comptes pour les rendre indépendants ; il faut avoir une obligation de transparence sur les produits financiers et savoir exactement quelle est la place des fonds spéculatifs dans le bilan des banques européennes. Il faut réglementer strictement les procédures de ventes à découvert qui sont à l’origine des phénomènes de spéculation qui affaiblissent l’ensemble du système financier. Il faut avoir une discussion ferme la Banque Centrale Européenne pour la gestion des taux d’intérêts. Car ce qu’il faut lui demander, c’est de ne pas regarder simplement le compteur de l’inflation – nous ne sommes pas, aujourd’hui, dans une situation de risque – mais d’avoir comme références la croissance et l’emploi et, en même temps, de fournir des liquidités suffisantes à l’ensemble du système bancaire.
Dernière obligation : mettre en cause ces paradis fiscaux qui ont permis à certains fonds spéculatifs d’entretenir la crise.
Mise en place d’un nouveau Bretton Woods
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays qui étaient sortis d’un conflit tragique ont été capables de mettre de l’ordre dans les fluctuations des monnaies avec le souvenir que l’anarchie dans les fluctuations des monnaies n’avait pas été pour rien dans les catastrophes politiques de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, alors même que nous connaissons une crise grave – ne faisons pas de comparaison d’ailleurs avec celle de 29, car nous avons connu d’autres crises depuis la Seconde Guerre mondiale – l’exigence est de remettre de l’ordre dans les fluctuations des monnaies et de convoquer une conférence monétaire internationale pour les marges de fluctuations.
L’analyse est bonne mais comme d’habitude, probablement pour des raisons idiologiques, pardon idéologiques (putain de lapsus !), les solutions proposées ne m’apparaissent pas les meilleures.
« sur le marché immobilier pour l’accession à la propriété de garantir aux banques, par un système de caution publique, les crédits qui seraient ainsi distribués. »
Si on garantit par une caution publique le montant des prêts distribués par les banques aux particuliers pour acheter leurs logements, on risque de retomber exactement dans le travers des « subprimes » américains : les banques ainsi confortées vont distribuer tous les crédits qu’on voudra, n’importe comment, et ça n’empêchera pas les gens de se surendetter !
C’est exactement le contraire qu’il faut faire !… Restreindre le montant des crédits possibles à une proportion remboursable par les emprunteurs. Ca va faire diminuer les ventes, c’est sûr, mais ça purgera l’immobilier de l’excès de valeur au m² qui s’est envolé depuis ces dernières décennies. Il est inadmissible qu’un appartement vaille plus de 15 ans d’épargne, et en ce sens, cette crise de l’immobilier est salutaire ! Il FAUT que les prix baissent.
« Il faut baisser l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices et relever l’impôt sur les sociétés pour celles qui distribuent leurs profits sous forme de dividendes. »
Là, je suis pleinement d’accord. Surtout pour les TPE.
« Il faut donc conditionner les exonérations de cotisations à l’emploi et à l’augmentation de salaires, non pas à l’ouverture de la négociation salariale, mais à la conclusion sous forme d’un accord salarial signé »
Là encore, jusque là je suis pleinement d’accord si ce n’est que je retire volontairement le reste du paragraphe. Les Syndicats ne représentent rien en France. Ils sont beaucoup trop politisés et ne représentent qu’eux-mêmes. La plupart des employés/ouvriers des TPE ne sont pas syndiqués, mais ce sont pourtant eux qui font tourner la plus grosse part de l’économie. (L’artisanat est la plus grosse entreprise de France !)
Il est donc essentiel que les discussions aient lieu entreprises par entreprises, au plus près des chantiers et des clients, et non de manière anonyme quelque part dans un Grenelle quelconque où les représentants syndicaux ne connaissent que rarement les particularités des métiers qu’ils défendent ! La PROXIMITE doit être la règle.
Cette crise vient précisément du fait que les « actions » sont des « bouts de papier » représentant des choses immatérielles, très éloignées des petits porteurs qui ont fait confiance à leur banquier.
Il faut revenir en arrière et mettre nos économies dans les entreprises locales. Si les gens avaient sous les yeux, dans leur voisinage, l’entreprise dans laquelle ils ont mis des billes, on n’en serait jamais arrivé là. C’est la même chose pour les accords syndicaux. Ce sont les intéressés eux-mêmes qui doivent participer aux négociations, et ça doit donc se faire branche par branche et entreprise par entreprise. Sur place ! Avec l’assistance éventuelle d’un juriste ou d’un conseiller syndical, mais par les employés eux-mêmes.
Par contre, le soutien au Pouvoir d’achat est une chose délicate. Toute augmentation de salaire est rapidement payée par une inflation qui entraîne la perte de nouveaux emplois. C’est une mécanique à laquelle personne n’échappe et ce n’est donc pas la solution.
Relever les prestations sociales ponctuellement peut être une incitation à court terme, guère plus. Le RSA sera sans doute plus efficace (malgré l’abstention du groupe socialiste).
Relever les Allocations familiales est une action de plus longue portée car elle pourrait inciter certaines personnes à prendre des emplois à temps partiel (ce qui désenflerait les stats du chômage) pour élever leurs enfants (qu’ils pourraient également faire en plus grand nombre… ;c)
Mais revenir sur le paquet fiscal pour ça, non !
D’une part, ces 15 Mds seraient une goutte d’eau dans la mer à coté des centaines de milliards qu’il faut réinjecter dans les circuits (car la crise n’est pas finie, croyez-moi), et par principe je ne conçois pas qu’on puisse payer en impôts à l’Etat plus de 50% de ses revenus, quels que soit le montant de ces revenus !
Il FAUT des riches pour initier les innovations et tirer la machine. Il FAUT du « Capital » même s’il faut contrôler le « Capitalisme ».
Par contre, il faut aussi que les gens qui font fructifier ce Capital en soient récompensés. L’extension du principe des stock-options à TOUS les employés me parait donc impérative.
Stimuler l’investissement public a toujours été la recette magique des socialistes… Bah, j’ai le regret de dire que ça n’aura pas beaucoup fait avancer le schmilblick jusque là…
Il faut des investissements publics, oui, mais ni plus ni moins que d’habitude ! Surtout « mieux » que d’habitude. Notamment dans la Recherche Développement et une meilleure collaboration des Universités avec le Privé, pas seulement avec les grosses industries mais avec tous les acteurs du Développement Durable jusqu’aux plus petites entreprises locales.
Avec cette crise et surtout la raréfaction du pétrole (sans compter son prix) il est clair qu’un énorme gisement d’emplois dans l’isolation et l’équipement des foyers pourrait compenser les baisses de ventes de programmes. Tant pis pour les promoteurs ! De toute façon l’Etat s’apprête à racheter à la casse les programmes en panne. Ce sera toujours autant de gagné pour faire les logements sociaux.
Et pour revenir un instant au chapitre « prêts aux particulier », c’est dans ce domaine des économies d’énergie qu’il faut faire des crédits gratuits, voire des crédits « primés » avec intérêt négatifs !
Quant aux transports… Arrêtons de nous illusionner sur les merveilleuses qualités des Transports en Commun ! Ils rendent effectivement des servies très ponctuels et géographiquement très limités. Beaucoup trop peu souples.
Le Français est un individualiste forcené ! Il est amoureux de sa LIBERTE et ce n’est pas un hasard si, l’an dernier encore, malgré la hausse continue du pétrole, l’industrie automobile a fait près de 20% de ventes supplémentaires.
La raréfaction du foncier et les coûts pharamineux de l’ancien en ville a poussé les gens à s’expatrier en banlieue, voire en campagne. En dehors de Paris ou de quatre ou cinq grandes métropoles, aucun Transport en commun ne dessert suffisamment bien l’habitat. la Voiture est donc une NECESSITE. Elle fait partie de la famille !
Par contre, on peut imaginer de nouvelles voitures, non polluantes et économiques à l’usage. Ca n’est évidemment pas dans l’intérêt des trusts pétroliers et on a vu comment taxaco avait fait tomber aux oubliettes la batterie performante qui aurait fait de la voiture électrique de Ford une concurrente dangereuse pour ses pompes à essence. (voir la gazette : http://www.gazettedorleans.fr/spip.php?article1004 )
Ne nous leurrons pas, Total (ex-Elf) en France a fait la même chose !
Qu’on fasse avancer les offres de voitures électriques dont chacun pourrait faire le plein chez soi, sur une simple prise de courant, ou de la voiture à air comprimé qui a l’avantage, en plus, de nettoyer l’air extérieur !
Apprenons à consommer autant ou moins, mais mieux. Privilégions la qualité des produits et leur durabilité au lieu de privilégier le consumérisme !
Voilà des pistes à suivre. Aucune ne dépend de l’Etat ou d’un quelconque « investissement public ». Ca reste du domaine « Libéral » mais pas du tout « Capitaliste ».
Lorsqu’en France les employés seront heureux de détenir des actions de leur propre entreprise, ces « nouveaux capitalistes » n’auront aucune envie d’aller placer leur dividendes dans des paradis fiscaux.
En supprimant la cause –trop de fiscalité –, on supprime le besoin d’évasion.
En adoptant des règles justes de partage, on favorise la croissance et la tranquillité sociale, ce qui attire d’autant plus les investisseurs étrangers. C’est, selon le mot de Ségolène, « un cercle vertueux ».
Surtout ne PAS TOUCHER à la monnaie. L’Euro a atteint des sommets difficiles pour l’exportation, c’est vrai, bien qu’il soit légèrement redescendu ces dernières semaines face au Dollar, mais ça ne va pas durer car le Dollar ne vaut plus rien. Ca n’a aucune importance. Il ne faut pas se faire une fixette là-dessus. L’Euro nous protège et permet au contraire aux entreprises françaises d’investir à moindre coût aussi bien à l’étranger que chez nous avec des machines étrangères.
Il faut en profiter pour mettre une éco-taxe sur les produits venant de l’étranger et ne respectant pas l’écologie ou les conditions sociales qui sont les nôtres ! Et en même temps imposer les revenus de la spéculation avec la fameuse taxe Tobbin afin de développer le tiers-monde.
On peut faire ça avec l’Europe. Si nous avons le courage de faire tout cela, le reste du monde suivra !
Bonjour,
Pardonnez la longueur de mon post. J’ai donc pris le parti de le couper en deux.
L’INVESTISSEMENT EN PME :
Comment un état déjà endettés pourrait il être caution publique ?
Sachant que l’état devra être caution pour les entreprises ET pour les particuliers ?
N’est ce pas reculé pour mieux sauter ? Si vous êtes propriétaire d’un appartement accepteriez vous des locataires ayant pour cautions des personnes surendettées ?
Quand on sait qu’une création d’entreprise sur 3 finit par un dépôt de bilan, l’état ne risque t’il pas de se mettre en péril ?
LE PAQUET FISCAL :
Pour mémoire le paquet fiscal regroupe 10 mesures phares : ( source : http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/300192962.htm)
1/ Les heures supplémentaires exonérées d’impôt.
Une hérésie quand on voit ce qu’il en est, je vous rejoins entièrement sur ce point.
2/ La déductibilité des intérêts d’emprunt
N’est ce pas la une mesure a conserver pour favoriser l’accession à la propriété.
3/ Des droits de succession sensiblement allégés
Pour moi les droits de succession sont du vol pur et simple de la part de l’état, je ne serais pas objectifs sur ce sujet.
4/ Les donations encouragées
Une forme de donation entre familles qui malgré le fait qu’il soit normal risque de laisser échapper une taxation et entrainer des dérives. Cette mesure rentre pour moi dans le cadre de la succession et me donne la même impression que précédemment.
5/ Les dons d’argent cumulables avec les donations
Une mesure qui fait presque doublon avec précédentes.
Les trois dernières mesures, au vu de l’attitude des fourmis françaises que nous sommes, n’incite pas à la consommation, chose a développé par les temps qui courent.
6/ Stock-options : l’optimisation fiscale via la donation est supprimée
N’est ce pas la une mesure dans votre sens, limitant donc l’enrichissement personnel lié a la spéculation.
7/ Le bouclier fiscal ramené à 50% des revenus
Je pense que cette mesure devrait être approfondie. Mais ne doit pas forcement être annulé. ( je pense au personne victime de la hausse immobilière).
8/ ISF : augmentation à 30% de l’abattement sur la résidence principale
Ca rejoint exactement ce que je disais précédemment.
9/ Une réduction d’ISF en cas d’investissement dans les PME
Cette mesure vient en complément de la création d’un fond de garantie pour les entreprises. Problème : Un encadrement plus précis de cette mesure serait souhaitable, un meilleur accompagnement des personnes souhaitant profiter et faire profiter de cette mesure. Effectivement est ce que ces contribuables connaissent une PME a qui faire profiter leurs investissements ? L ‘état ne pourrait il pas être prescripteur d’entreprises ou récolté ces fonds pour les injecter directement dans le fond de garantie ?
10/ Une plus large exonération pour le salaire des étudiants
Une mesure qui favorise aussi un peu les foyers a faible revenu plus que les ISF-istes.
Fin de premiére partie. merci pour lecture et patiente.
SIMULEZ L’INVESTISSEMENT :
Une partie du paquet fiscal répond à cette problématique avec donc une incitation fiscale à l’investissement, mais vos propositions de baisse des impôts des sociétés est intéressant. Reste a déterminer la structure de l’état qui jugera de la réelle volonté d’innovation de l’entreprise. Chose a mettre en place mais je m’interroge sur la forme a prendre.
SOUTENIR LE POUVOIR D’ACHAT :
Suppression du paquet fiscal … J’imagine que vous voyez ce que j’en pense.
STIMULER L’INVESTISSEMENT PUBLIC :
« Cela permettrait de garder TROIS priorités pour l’investissement public : l’Éducation, les transports collectifs et les économies d’énergie et le logement. » Sauf erreurs … ca fait pas QUATRE priorités!!
Sur ce sujet je vous renvois une question : Que pensez des mesures en cours de réflexion sur la suppression des départements ??? Cela pourrait être une économie a ré injecter pour justement stimuler l’investissement ?
CONVOQUER UN COLLOQUE EUROPEEN :
OK c’est important que l’Europe soit cohérente face au monde mais pas seulement, c’est au niveau mondial que ça va se jouer … d’où l’importance d’un éventuel BRETTON WOODS si les mesures prises par les états du monde ne suffisent pas.
Merci pour votre lecture et j’attends avec impatience vos commentaires éclairés sur le sujet.
Salut Pascal, on a tout lu sur la crise, tout entendu sur la crise boursière à longueur d’ondes, d’écrans télévisés, de blogs… à nous en donner le tournis. Aussi, n’aurais-je pas la prétention ici de me livrer à une analyse globale et pertinente. En revanche, ce qui m’effare, c’est qu’à une extrémité, on trouve les licenciements, la précarité, l’extension de la pauvreté voie la crise alimentaire et les émeutes de la faim ( ceci n’est que le début d’un recommencement ). A l’autre, des transactions inimaginables, des centaines de milliards d’euros qui changent quotidiennement de continent. Des fortunes ahurissant se bâtissent en bien moins de temps qu’il ne vous en faut pour rembourser les traites de votre logement. Franchement, on serait en droit de crier à l’injustice, au scandale, au vol et à l’infamie, en toute légitimité, il n’en ait que né ni.
Il y de quoi s’interroger sur le fond, quel est le sens de tout cela ? Quelle utilité pour l’être humain ? Ce n’est pas, me semble-t-il, d’autres règles qu’il nous faut, mais bel et bien repenser les termes et le sens de la vie humaine.
Au moins, cette crise aura-t-elle montré que, pour peu que nos gouvernants en aient la volonté politique, il est possible de débloquer des sommes colossales pour sauver des banques. Pourquoi nous oppose-t-on, lorsqu’il s’agit de répondre aux besoins les plus élémentaires de l’être humain, que les caisses sont vides ?