Samedi 13 mars, lors de notre rencontre des intermittent.es qui occupent le théâtre d’Orléans, nous avons rappelé notre soutien plein et entier à tous les acteurs du secteur culturel. Nous soutenons leur initiative d’occupation pour interpeller sur leur situation.
L’intermittence n’est pas un choix mais le régime social de rattachement d’un technicien professionnel ou d’un artiste qui travaille pour des entreprises de l’audiovisuel, du cinéma, ou du spectacle vivant. Ce régime permet à l’artiste ou au technicien, suivant des critères très précis d’heures travaillées, d’être couvert et indemnisé lorsqu’il n’est pas sous contrat de travail.
Leurs revendications sont donc justes et notamment celles qui concernent la prolongation de leurs droits à l’indemnisation en cette période où il leur est impossible de travailler. Ils ne pourront en effet pas renouveler leurs droits au 31 août 2021. Pour les primo entrants comme les jeunes diplômés sortant des écoles d’art ou certains salarié-e-s non indemnisé e s, ils sont d’office exclus de ce système.
Nous appelons à une mobilisation forte du ministère de la Culture pour leur permettre de continuer à créer et vivre de leur activité, pour maintenir ces droits à l’indemnisation, qui leur garantit aussi une couverture maladie ou maternité, tant que les conditions d’un retour à la normale de l’activité dans le secteur culturel ne sont pas réunies. Par ailleurs, nous soutenons également leur opposition à la réforme de l’assurance chômage.
L’Etat doit aussi agir aux côtés de toutes les collectivités en finançant un véritable plan de relance culturel ainsi qu’en prenant en compte les propositions faites pour la réouverture des différents lieux culturels.
Il est essentiel que les pouvoirs publics fassent confiance aux acteurs culturels, aux artistes, aux techniciens et même au public qui souhaitent retrouver vivants et actifs les lieux de culture !
L’avenir de la culture se joue maintenant, et c’est essentiel !
Ghislaine KOUNOWSKI, Baptiste CHAPUIS, Conseillers municipaux d’Orléans
Fanny PIDOUX Conseillère régionale déléguée
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