Comme de nombreux électeurs de cette primaire, j’ai pris le temps de lire et d’écouter chaque candidat. J’avais souhaité et appelé de mes vœux que cette primaire rassemble d’autres candidatures comme celle de Jean-luc Mélenchon ou d’Emmanuel Macron. Je regrette une nouvelle fois leur refus.
Le choix n’était pourtant pas naturel du fait notamment de l’absence de candidature de François Hollande. En tant que mandataire pour Martine Aubry lors de la primaire de 2011, j’attendais également de connaitre sa position dans cette campagne.
Face aux enjeux de cette élection, du risque de fragmentation de la gauche. Il est nécessaire de trouver un point d’équilibre qui permet de la rassembler. Soyons conscient que la gauche a pu décevoir ces dernières années, le bilan de François Hollande a malgré tout été insuffisamment soutenu. Je reste fier de cette gauche gouvernementale qui sut défendre le mariage pour tous, augmenter l’allocation Rentrée Scolaire, recruter près 60 000 enseignants supplémentaires, généraliser le 1/3 payant, instaurer la fin du cumul des mandats… Je salue une nouvelle fois la grande responsabilité de François Hollande lors de l’intervention au Mali ou lors des attentats. Ce quinquennat sera apprécié bien différemment dans quelques années.
Une primaire, c’est faire un choix. Mais soutenir officiellement un candidat est un exercice complexe, car il est difficile de se retrouver à 100% derrière l’ensemble des prises de position de celui-ci. Malgré tout, ma décision est un choix de conviction, un engagement d’homme de gauche, dans un contexte particulier.
Je répète ici que malgré mon choix, et comme en 2011 avec François Hollande alors que je militais pour Martine Aubry, je soutiendrais le ou la candidate qui sera désigné-e lors de cette primaire.
Face aux défis liés à la crise économie, sociale, environnementale et politique, les réponses doivent être claires, fortes et ambitieuse. La question de la pauvreté, du vivre ensemble (laïcité), de la lutte contre le chômage, de la prise en compte de l’urgence écologique, sont centrales. Le temps des compromissions ou des demi-mesures n’est plus. La France a besoin d’un projet clairement de transformation sociale et d’émancipation. Le candidat issu de cette primaire devra porter un projet de rassemblement et s’inscrire dans cette démarche. Il devra au lendemain de sa désignation aller discuter avec toutes les autres candidats de gauche afin de construire un pacte pour cette présidentielle. L’enjeu est la présence de la gauche au second tour. Le duel Fillon-Lepen n’est pas une fatalité. La primaire est la première étape de la construction d’une dynamique à gauche !
Une seule candidature est selon moi en capacité de relever ces défis. Il s’agit de Benoit HAMON.
J’ai pu, par le passé, avoir des divergences voir des oppositions avec lui. Mais, il incarne aujourd’hui le renouvellement et le rassemblement. Il porte dans un projet fédérateur, des propositions fortes pour les français-es (Revenu universel d’existence, reconnaissance du burn out, partage du temps de travail, droit universel à la formation tout au long de la vie, reconnaissance du vote blanc, interdiction des perturbateurs endocriniens, participation du citoyen…) Ce projet redonne du souffle à notre démocratie, de l’ambition à notre économie, du cœur à notre République.
Les 22 et 29 janvier, avec Benoit Hamon, faisons battre le cœur de la France. !
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