L’annonce a été faite ce matin (à France Bleu Orléans) par le grand argentier de la ville, M. Martin. La ville d’Orléans doit faire des économies et « prendre sa part » de responsabilité face à la crise comme le fait l’Etat.
Sortie de l’effet d’annonce, la question se pose immédiatement : Où faire des économies ?
La première réponse semble judicieuse avec une réduction du pôle évènementiel de la ville. Comme l’a toujours défendu l’opposition municipale, le budget du Festival de Loire est indécent qui plus est en temps de crise. Les fêtes johanniques sont également identifiées comme étant des éléments d’économies. Un petit conseil à M. Martin. Il y a également de nombreuses économies à faire sur le budget Communication de la ville …
Mais le grand argentier, ne s’arrête pas là et révèle la volonté de réduire les subventions aux associations orléanaises, seulement 8 jours après Rentrée en Fête (moment de convivialité et de rencontre où un grand nombre d’associations étaient représentées). Il ne s’agit pas d’une décision d’aujourd’hui mais bien d’une démarche réfléchie. En sachant cela, il faut se souvenir qu’aucun élu de la majorité UMP n’a eu le courage d’annoncer cette volonté lors de la journée Rentrée en Fête. Quel manque de transparence et de courage politique !! La rentrée n’est vraiment plus à la fête pour les associations orléanaises…
Derrière cette vision comptable et financière, se trouvent des réalités humaines, avec de nombreux bénévoles qui agissent au quotidien, qui tissent ce lien social indispensable dans nos quartiers. Les associations orléanaises sont un atout pour notre ville, ne le gâchons pas !
De plus, il est difficile d’imaginer l’absence de lien entre ces choix budgétaires et les surcouts liés au choix du site pour le luxueux Aréna, cette volonté de construire un parking en centre ville au mail Jaurès, ou encore la destruction coûteuse de la rue des Carmes.
Lors du débat d’orientation budgétaire nous serons vigilant quant à la concrétisation de ces volontés, et nous défendrons avec force l’importance de la survie des associations dans notre ville.
Communiqué du 14 septembre 2010
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Le monde associatif n’a pourtant pas vocation à vivre de subventions publiques, c’est à dire des impôts des contribuables ! Il serait temps que les associations, comme les citoyens aient des attitudes responsables qui commenceraient par abandonner l’idée de l’assistanat permanent…
[…] https://placedelarepublique.wordpress.com/2010/09/14/coupes-budgetaires-a-orleans-les-associations-pr… […]
Bernard vous mélangez tout : c’est justement au domaine public de financer les associations pour qu’elles existent, au contraire des fondations qui peuvent avoir des financements privés mais ne relèvent pas de la même structure juridique.
Relisez la loi de 1901, vous comprendrez la différence.
« Bernard », je reste calme.
Notre Démocratie, République, fonctionne avec le monde associatif. C’est parce que l’état ne peut pas tout que les associations ont été créées et qu’elles sont d’ailleurs contrôlées dans leur statut et fonctionnement par la préfecture de la république. Ces assos pallient aux manquent et aux imperfections de l’Etat. Elles permettent par ailleurs à une multitude de bénévoles, retraités ou non de s’exprimer et surtout de « donner ».
Là où cela ne va pas du tout c’est cette histoire de subventions. Leur attribution est une arme pour cette municipalité et d’autres. Par idéologie on donne aux uns et on retire aux autres. Voir pour cela le tour de passe-passe avec les assos Repère,…., et Adamif. Sous prétexte de « vision » on installe une autre organisation plus docile.
En tout cas, les assos s’occupent des anciens, des plus jeunes et de ceux qui sont en difficulté.
Ceux qui ont les cordons de la bourse ont une immense responsabilité lorsqu’ils suppriment telle ou telle subvention par idéologie. C’est là le problème.
Pardonnez moi « Bernard » mais votre commentaire est inepte.