Ci-dessous mes réponses aux questions du Blog « Un grand club de foot à Orléans »
Dans son dernier classement des villes les plus sportives de France, le journal l’Equipe a placé Orléans à une très modeste 32ème place. La réussite de l’Entente au basket ne masque-t-elle pas la faiblesse des sports collectifs orléanais ?
Baptiste Chapuis : Il ne faut pas opposer les sports entre eux. Rien n’empêche le développement d’un club de Foot et d’un club de Basket dans une ville comme Orléans. Le classement du journal l’Equipe est un révélateur du manque d’ambition d’Orléans vis-à-vis des autres sports (collectifs ou non).
Que vous inspire la première place actuelle de l’US Orléans en Championnat de France Amateur et ses fortes chances de monter en National ?
B.C. : De la fierté. Ce club a un gros potentiel. La motivation de ses bénévoles, de ses joueurs, de son staff sont les atouts de ce groupe. Un des atouts est également le gros travail effectué en direction des équipes de jeunes, un travail récemment reconnu. L’équipe doit néanmoins conforter ces bons résultats et tenir toute la saison sur ce rythme.
Avec un stade ne comportant désormais plus qu’une tribune de 1800 places assises, et des jeunes contraints de jouer hors de l’AgglO, ne pensez-vous pas que le club risque d’être confronté à de sérieux problèmes d’infrastructures en cas de progression de l’équipe première ?
B.C. : Je regrette que la majorité municipale ne permette pas le développement de ce club. Les résultats sportifs sont au rendez-vous, la municipalité doit remplir son rôle.
On a assisté ces derniers mois à l’arrivée de gros investisseurs à la tête du club, pensez-vous qu’il y ait la place pour un club de football de très haut niveau à Orléans ?
B.C. : Je pense que le Foot à Orléans a eu une histoire, et qu’il faut maintenant écrire son avenir ! Les financeurs privés, la direction du club, les joueurs et la municipalité doivent construire ensemble un projet cohérent et ambitieux. La mobilisation de tous ces acteurs est indispensable.
Je vous invite à Signer la pétition et à rejoindre le groupe Facebook
Attention Baptiste, jeu de mains, jeu de vilains !
La nouvelle est tombée hier (18/12/09) dans les colonnes de la République du Centre : Malgré sa récente récompense nationale chez les Jeunes (Meilleur club de France), et sa position de leader en CFA, L’US Orléans ne touchera pas un centime de plus l’an prochain. C’est ce qu’a décidé la municipalité pour son budget 2010. Pire, dans le même temps la subvention de l’Entente s’élèvera à 1.060.000 euros contre 805.000 euros en 2009.
Réaction de Ghislaine Kounowski (conseillère de l’opposition) : « En quatre ans, la subvention de l’Entente a doublé, et prend 32% entre 2009 et 2010 : c’est énorme. L’USO Foot voit les sommes s’envoler pour l’Entente, et lui, est en attente. »
Il n’est pas question ici de dénigrer l’excellent travail des dirigeants de l’Entente, mais simplement de mettre en exergue les inégalités entre les subventions attribuées aux différents sports, et le traitement de faveur réservé à l’Entente. On se souvient des sauvetages, des petits arrangements et des efforts financiers fournis en 2003 et 2004 pour faire basculer dans l’élite un club de basket qui n’y arrivait pas par la voie sportive. À l’inverse, alors que l’USO pointe son nez aux portes du National, le message adressé aux dirigeants et aux supporters au moins est clair : Ils devront se débrouiller tout seul.
En effet Lucien, lors du dernier conseil municipal, Martine Grivot n’a pas souhaité réétudier le financement de l’USO…
Vous pouvez retrouver la vidéo du Conseil Municipal du le site de la ville d’Orléans.
En matière de politique sportive, l’exemple montpelliérain :
http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/02/03/montpellier-la-ville-ou-le-sport-est-roi_1299890_3242.html#ens_id=1300687