Le président des députés UMP, Jean-François Copé, en accord avec le ministre du Budget Eric Woerth et avec le soutien de Nicolas Sarkozy, a annoncé que les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale aux salariés victimes d’accidents du travail seront soumises à l’impôt à partir de 2010.
Loin de la « mesure de justice » présentée par Jean-François Copé, l’UMP vient en fait d’inventer la triple peine. Il y a d’abord le traumatisme lié à l’accident, la diminution physique, la souffrance psychologique et morale. Il y a ensuite la diminution des revenus car les accidentés sont indemnisés 60 % les 28 premiers jours, puis à 80%. Et voilà maintenant que sur ces indemnités, il est prévu de faire payer une nouvelle taxe.
Cette mesure rapportera 150 millions d’euros. 150 millions d’euros que le gouvernement va prendre dans la poche des accidentés du travail ! Une indécence de plus, après les franchises médicales et l’augmentation du forfait hospitalier !
La droite refuse dans le même temps de remettre en cause les niches fiscales, les stock-options, les retraites chapeaux et bien sûr le bouclier fiscal qui profitent aux plus fortunés. Cette débauche d’inégalités fiscales donne de plus en plus la nausée.
Pour protester contre cette débauche d’inégalités fiscales et exiger le retrait de cette mesure scandaleuse, je t’invite à signer la pétition « Stop à la taxe sur les accidents du travail ! » sur le blog www.stoptaxeaccidentsdutravail.net.
encore de la régression en matière sociale!!!!!
Oui Nanou, mais nous sommes plus nombreux. Eux font des calculs d’apothicaires et nous on compte les points levés.
C’était le sens de mon billet du 24 septembre dernier :
L’équité fiscale à la sauce Copé-UMP.
http://circe45.over-blog.com/article-36461540.html
Mais ce qui me gêne vois-tu, c’est que tu parles de taxes au lieu de parler d’impôt. qu’on s’ingénie à vouloir faire passer comme le pire de tous les maux.
L’impôt, le vrai, l’équitable, celui qui ne se sert pas de niches fiscales pour les plus riches pour y échapper, c’est celui qui sert à faire vivre un pays, une société, des services publics, à construire des hôpitaux, des écoles, des crèches, des routes, à avoir de véritables projets pour notre pays…
Tout le contraire de la TVA qui est bien une taxe la plus inégalitaire qui soit en plus .
Bien entendu ici, dans la cas particulier des indemnités journalières dues aux victimes des accidents du travail c’est proprement dégueulasse comme mesure, comme toutes celles qui avantagent une classe toute puissante sur une autre celle du plus grand nombre d’entre nous que l’on ponctionne à merci tout en la culpabilisant !
Par ailleurs, il faudrait aussi souligner que nombre de salariés en meurt de ces accidents du travail laissant derrière eux femmes et enfants !
Alors qu’un travail est réputé permettre de faire vivre et de vivre dignement. Ici on en meurt !
Les conditions de travail, la fin des règles régies par le code du travail, le détricotage massif de ce code du travail, les inspecteurs du travail en nombre encore et toujours insuffisants, leur fin annoncée (?), la mise en concurrence des salariés, la fin de toute législation protectrice, la liquidation de toutes les protections sociales pour encore et toujours plus de profits pour les mêmes, un recul de notre société sous prétexte de mondialisation, voilà qui doit être aussi dénoncé et combattu.
Dernièrement un inspecteur du travail , Gérard Filoche qui lutte contre toutes ces dérives a été mis en examen :
http://www.solidarite-filoche.fr/
Une pétition circule aussi pour le défendre.
Où est notre société réputée solidaire, celle qui protège les plus faibles, celle issue du CNR (Conseil National de la Résistance)?
Peut-être qu’il faudrait dire le nom de ceux qui détruisent tout cela et les combattre, non ?
Ce sont le capitalisme et l’ultra-libéralisme dont Sarkozy et son gouvernement, le Medef sont les meilleurs représentants !
Les salariés, chômeurs, malades, handicapés… n’étant ni plus ni moins que des outils, des variables d’ajustement à deux courbes, celles des dividendes et profits en paient chaque jour le prix fort.