Intervention lors du Conseil Municipal du 19/12 (résumé)
Selon le document de présentation, le cap est fixé. Je me pose une question, quel cap ?
Si l’on survole le document de présentation, la première impression est que tout va bien, une vraie ville Potemkine du XXIe siècle. Investissement, fonctionnement, autofinancement, grands projets… tout va bien ! Mais derrière les belles accroches et autres effets de communication, l’on peut s’inquiéter pour l’avenir de notre ville, et la bonne utilisation de l’argent de nos concitoyens.
Tout d’abord, avec cette présentation à la limite de la propagande, on découvre la triste réalité des finances de la ville qui se détériore. Et ce malgré Toute l’habilité de M. Martin à la masquer. Ce qui frappe ce sont d’abord les trop nombreuses annonces sans justification financière, ou de déclarations sans concrétisations.
Organisation de service revu en conséquence
Il est envisagé de..
Nombreuses Réalisation d’études
Poursuivra son effort = RIEN DE PLUS
Le fameux plan climat repris a plusieurs reprises
Il ne manque pas non plus un adjectif pour qualifier les actions de la ville, ou pour leur donner plus de saveurs qu’ils n’ont
Significatifs (façade)
Ambitieux
volontariste
Et pourtant on constate une Baisse du budget Culture, du budget jeunesse,
1 million 9 pour la communication, 3 millions 4 pour les fêtes et cérémonies, la crise ne touche pas de la même manière les différentes fonctions du budget.
La ville n’a pas su, par ce budget répondre aux attentes des orléanais, et fait le choix d’ignorer le contexte économique actuel. A Orléans, on ne connait pas la crise. Il ne faut pas compter sur l’Etat ou l’agglo pour soutenir la ville, leur dotation stagne..
Je reprendrais donc les propos de M Lemaignen, hier en session du CR Sur « Enthousiasme des propos face à la réalité froides des chiffres » du budget.
Ensuite, une précision sur les impôts locaux. M. Martin n’a certes pas augmenté les impôts et ce dans la continuité des mandats précédents (96), il est vrai, je m’en félicite. Mais ce n’est pas le cas de Monsieur Carré et Grouard. Je m’explique. La phrase revalorisation nominale par l’Etat nécessite en effet une explication
Les taux des impôts de la ville n’a certes pas évolué, mais l’évolution nominale a augmenté de + de 50% depuis 2002. Ce taux est fixé par les parlementaires. On ne peut défendre Blanc à Orléans et Noir à Paris sans être mis face à ces incohérences devant les citoyens.Ce fut notamment déjà le cas avec le vote sur la suppression d’aides financières pour la réalisation de la seconde ligne de Tram.
Pour continuer, dans le document de présentation, on compare sur le BP 2008 quand cela arrange, avec le CA parfois et souvent on ne nous donne aucun élément de mise en perspective. L’analyse de ses documents nous a permis d’approfondir nos connaissance des diverses méthodes budgétaires. Le budget s’est faire des choix, nous ne partageons pas les choix qui sont fait, comme mes collègues ont pu le présenter
Timidité des investissements, un recul non négligeable en cette période ou le gouvernement a choisi de relancer l’investissement public pour relancer l’économie (rappeler par F Fillon lors de sa venue). Illisible et pas comparable d’une année sur l’autre car les lignes budgétaires sont mouvantes.
De plus constate une détérioration globale de la situation financière de la ville . Tout ne va pas bien Madame la marquise, le fonctionnement se maintien, l’investissement est en forte baisse -4%, l’autofinancement également et surtout la dette de la ville augmente.
Cette situation fait reposer sur les générations futures, et sur les futurs responsables bientôt à votre place, le poids de vos choix. Je pense que ce n’est qu’un commencement, le temps me donnera malheureusement raison.
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