Le congrès est un moment incontournable de la vie du Parti Socialiste. Il permet de définir une orientation et de désigner des responsables politiques pour la porter.
Ce grand moment démocratique a débuté avec la réflexion sur le socle commun du PS qu’est la déclaration de principes, et doit prendre tout son sens avec les différents échanges (21 contributions générales puis X motions) puis la réunion du congrès en novembre à Reims.
Ce congrès s’inscrit dans une période trouble pour le PS. En effet après 3 défaites consécutives aux élections nationales, et malgré les bons résultats aux élections locales, le PS n’incarne plus l’alternative, ne fait plus espérer, et ne permet pas de remporter la bataille idéologique face à une droite dure et ne permet plus de changer le quotidien des français. Le PS doit redevenir une force de propositions et d’oppositions innovantes et réalistes.
Notre débat doit être surtout constructif et utile, tout particulièrement en cette période où les français qui portent fermement leur mécontentement de l’actuel majorité nationale, attendent une autre voie(x). Nous devons porter l’espoir du changement, l’espoir d’une transformation sociale de la société, c’est notre responsabilité. La colère monte, nous nous devons de proposer une traduction politique à cette colère, une alternative crédible et audible.
Pour réussir ce congrès, le PS doit en sortir avec un projet clair proposant une réelle alternative, et une méthode pour réfléchir au programme futur, des projets d’actions militantes et également entamer une réflexion sur notre place dans le mouvement social. Il faudra trancher sur nos alliances et sur les choix idéologiques.
«La transformation de notre société ne commence pas avec la prise du pouvoir, elle commence d’abord avec la prise de conscience de nous-mêmes et la prise de conscience des masses »
François Mitterrand (discours d’Epinay)
C’est pour aussi ça qu’on aimait « Tonton ».