Il y en a des « premières » dans ma toute jeune vie d’élu. Après mon premier Conseil Municipal, ma première représentation officielle. Elle a eu lieu dimanche 27 avril. Dimanche dernier avait lieu comme chaque année une journée dédiée au Souvenir de la Déportation. Cette journée a pour objectif de faire un travail de mémoire sur les pages sombres de notre histoire et honorer la mémoire de ceux qui ont souffert dans leur chair et leur âme.
Une cérémonie qui a débuté par un cortège au départ de derrière la cathédrale pour se rendre au monument de la déportation dans le parc Pasteur. Après un dépôt de gerbe, le cortège a rejoint la place de la Victoire sur le boulevard cher à Miguel. Après un dépôt de gerbe et la montée des couleurs, Madame XXX (j’ai perdu son nom, je me renseigne) est intervenue pour rappeler l’importance de ce travail de mémoire. Cette intervention trouve un écho particulier après les différents évènements récents (profanation de tombes, inscriptions antisémites, déclarations de Jean-Marie Le Pen…).
Une première représentation pleine d’émotion et de sens. Un regret peut être, l’attitude déplacée d’une membre de la majorité vis à vis des élus de l’opposition. Ce n’était vraiment ni le moment ni le lieu…
Bien sûr il faut comparer ce qui est comparable et je sais que beaucoup n’ose pas appeler un chat, un chat ou un chien, un chien. Mais quand même ! Sommes nous obligés pour satisfaire un électorat xénophobes de créer des lois qui engendrent tant de malheurs ?
Le travail de mémoire est nécessaire….mais…
A quoi sert un travail de mémoire si nous ne sommes pas capables de traiter nos réfugiés et nos sans papiers avec humanité ? Les associations n’en peuvent plus de se battre et de crier leur indignation. Heureusement qu’elles sont là !
A quoi sert un travail de mémoire si on a « Les droits de l’Homme et du Citoyens » à géométrie variable ?
Ton article, Horza, est on ne peut plus nécessaire.