La garde des Sceaux, Rachida Dati, a annoncé samedi à Bourges la suppression de 11 tribunaux d’instance dans le ressort des cours d’appel d’Orléans et de Bourges, a constaté un correspondant de l’AFP.
« Ce n’est pas une réforme mécanique, a insisté la garde des Sceaux au cours d’une conférence de presse. J’ai adapté (les décisions) en terme de contentieux et de réalités territoriales », a-t-elle dit.
Mme Dati a également affirmé sa volonté de renforcer le pôle instruction dans les TGI. A la suite de l’affaire d’Outreau, « il y a une volonté d’améliorer le travail des magistrats de l’instruction, qu’ils soient mieux encadrés et moins isolés, notamment dans les affaires difficiles », a-t-elle dit.
Entre 150 et 200 manifestants, dont une vingtaine d’avocats en robe, attendaient la ministre qui n’est pas allée à leur rencontre.
La ministre a lancé une vaste réforme de la carte judiciaire qui vise à rationaliser l’organisation des 1.200 juridictions françaises implantées sur 800 sites. Ce plan inquiète les élus locaux, les avocats et les magistrats des petites villes qui redoutent la fermeture de leur tribunal.
(dépêche AFP publiée par 20 minutes)
Lorsque les gouvernements ont entamé à marche forcée (expression consacrée) la réduction du format des armées avant 2000 (logique puisque le chef de l’état, Chirac, avait dit que nous n’avions plus d’ennemis ?? – chute du mur oblige), j’ai dit à un parent qui était enseignante, « ils vont faire pareil dans l’éducation nationale ». L’armée, c’était facile…on l’appelle la grande muette et malgré une (1) manif de l’armée de terre (800 personnes réunies devant Richard), rien.
Tout ce qui se passe depuis quelques temps n’est que la suite de ces choix. Ce sont des choix, non pas pour un meilleur fonctionnement mais pour faire seulement des économies. Pour dégager de l’argent facile afin de faire les politiques choisies par les citoyens lors des élections.
Deux questions,
– ces masses d’argent dégagées à quoi servent-elles puisque visiblement nous sommes en faillite (?),
– quand cela va-t-il s’arrêter ?
Je résume :
– Une armée exangue,
– une éducation nationale au bord de la crise de nerf,
– une justice de proximité qui va disparaître.
On le voit bien les services publics sont bien mis à mal. Ce n’est plus à démontrer.
La situation est assez similaire en alsace, avec la fermeture de cinq tribunaux
M. Ponchon