Ce sujet vous allez me dire, est vaste et complexe et ne pourra pas être traité complètement avec ce seul Post. Celui a pour objectif d’échanger pour comprendre les raisons de cet échec.
Certains diront que la gauche n’a pas su se rassembler autour de Ségolène. Il y a ceux qui pensent que Ségolène aurait du tendre la main aux candidats en Interne du PS et ceux qui pensent que les cadres du PS ne se sont pas assez impliqués dans la campagne. Il s’agissait là d’une question d’organisation même de la campagne. Qui a certes joué mais qui selon moi n’a pas été central. Le vote utile a entrainé un résultat des plus faibles pour les parties de gauche. (PC, Vert, les gauches alternatives) Mais revenons un peu avant les élections, j’ai pour ma part été étonné qu’avant les élections la gauche alternative et contestataire ne sache se réunir autour d’une même candidature, cet « erreur » a mis un frein à la dynamique lancé lors du Référendum sur le TCE. Et oui, un NON ne fais pas un programme ni un candidat unique. Les enjeux de partis ont été plus forts.
Mais la grande question reste celle du contenu même du programme de la gauche. La gauche n’a pas été entendu, pas compris ou pas su répondre à de nombreuses attentes des français. Malgré les très bons scores de Ségolène dans la jeunesse, dans les quartiers, elle (avec toute la gauche) n’a pas su rassembler les classes moyennes et les plus de 60 ans.Les propositions de la gauche sur l’emploi, sur les retraites n’ont pas touché cet électorat. Pourquoi ? je ne sais pas bien …
Le discours parfois simpliste mais clair de Sarko est quand à lui bien passé. (« travailler plus pour gagner plus ») L’UMP rassemblé était en ordre de marche depuis plusieurs années. Les primaires à Gauche ont été saluer par tous mais elles ont surment eu lieu un peu tardivement. J’espère que cette avancée démocratique sera conservée tout de même.
La campagne en elle même a été bien particulière, le premier tour avec l’épiphénomène Bayrou qui a concentré les débats, le second qui a vu Ségolène rassurer sans convaincre lors du débat avec Sarko et réussir une fin de campagne inoubliable face pourtant à l’effondrement dans les Sondages. Ségolène incarnait un réel espoir dans la jeunesse et dans les quartiers. Je pense sincèrement que la gauche doit s’appuyer sur elle pour se reconstruire mais il s’agit là d’un autre débat qui fera l’objet d’un post futur.
La question qui suivra sera comment la gauche peut l’emporter, mais selon pourquoi la gauche a perdu ??? A vous de répondre à cette question centrale dans la reconstruction de la gauche. Cette question est ouverte à tous militant, sympathisants, citoyens de gauche comme de droite.
Face à un candidat populo-démago qui joue avec les médias difficile de gagner en restant « honnête ».
Je ne suis pas sûr qu’un programme plus clair, plus solide aurait été la clef du problème de la gauche.
La réponse est trop fastoche. Car comme l’UMP, vous n’avez pas su vous remettre en question et vos choix étaient, et sont, beaucoup trop aléatoires. Alors, pour vous, les législatives, je crains le pire, désolée… Vous n’avez pas su anticiper avant et pendant les Présidentielles alors, pour les Législatives surtout en plus de ce que j’entends de vos « savantes autorités » depuis… Vous souffrez de vos archaïsmes et vous n’avez pas la chance d’avoir des leaders qui soient collés aux réalités mais qui préférent leurs carrières. Il vous reste, comme je l’ai dit pour les Présidentielles, le MODEM, mouvement ouvert sur les vrais pros, aujourd’hui départi des « opportunistes » et surtout crédité de plus de 84000 pré-adhérents en 3 semaines avec comme unique préoccupation : l’intérêt public.
Ceci dit, je reste fairplay et vous souhaite bon courage mais ne vous compromettez pas… surtout les jeunes (je pense à Irie lu sur un autre blog).
Bon comme d’hab je trouve que gabrielle est à côté de la plaque, mais c’est pas grave.
Moi aujourd’hui je ne relèverai que le côté victorieux de sarko : il se prépare depuis tellement de temps, que c’était cette année ou jamais. Il ne faut pas oublier qu’il a tout verrouillé depuis 5 ans et qu’il avait déjà préparé le terrain avant. Il a réussi à mettre toutes les chances de son côté. Peut être qu’une part de l’explication de notre défaite se trouve dans l’explication de sa victoire.
J’écoute sur les marchés, dans la rue, dans les halls d’immeubles. Je lis aussi dans les blogs et ailleurs et j’ai quelques réflexions à faire. Elles demandent sûrement à être étayées, amandées, c’est le sujet du débat.
Je pense que tout d’abord il faut éviter de se flageller et ce débat est un premier pas pour éviter cela.
47% de la population, c’est vraiment pas mal. Il ne faut pas l’oublier.
Sarkosy a gagné, certes. Il a gagné, à mon avis, et je rejoins les commentaires déjà faits, non pas à cause de son programme mais bien sur un coup médiatique et une stratégie. Une équipe resserrée, des hommes à lui, placés depuis longue date, une occupation des médias, constante et une dialectique, pauvre, mais très efficace parce que simple et audible par tous. Cela s’appelle « populisme » ou autre-chose mais le résultat est là. C’est la victoire non pas d’un programme mais bien d’un « coup ». C’est un peu une vérité mais il est bon de la rappeler.
Ségolène a eu très peu de temps, et soyons direct, elle n’a pas été aidée par ses deux concurrents, Fabius et DSK. Là aussi il faut arrêter de polémiquer. C’est un constat.
Le temps lui a manqué, donc. On l’a bien vu au début par « l’amateurisme » de ses interventions, bien compréhensibles de notre part mais cadeaux pour l’UMP.
Je crois que ce sont les raisons principales, mais il ne faut pas s’y attarder trop.
Les autres raisons, elles sont dans le contenu. Pourquoi je dis qu’il ne faut pas se flageller, parce que justement tout notre programme était basé sur une dynamique provoquée par tout un ensemble de changements dans le fonctionnement des institutions, des relations à tous les niveaux de la société…un changement radical de société. Certains Français ne pouvaient pas simplement l’imaginer, ils avaient besoin de concret, ce que Sarkosy leur a offert, pas de nouveautés mais du concret. La nouveauté effraie.
Quand Gabrielle parle d’archaïsme, c’est mal dit mais l’idée est à creuser. L’archaïsme dont le PS a fait preuve, Gabrielle, l’UDF, comme tous les partis en font les frais. Regardez l’UMP, ils parlent de rupture…A part l’agitation de Sarkosy et d’une partie de son équipe, l’Etat RPR est de retour. Un signe, « il » ne veut surtout pas toucher aux institutions. L’UDF, maintenant, ceux qui n’ont pas voulu bouger et garder leur acquis sont partis à l’UMP. Ceux qui veulent changer la société restent avec Bayrou. Mais là encore, attention aux habitudes.
J’en viens au PS. L’erreur du PS c’est de ne pas regarder les tabous. Ségolène a donné le ton dans ce domaine.
Elle en a évoqué certains :
– le travail – en terme de production et pas seulement en terme de redistribution,
– les droits…et les devoirs de chacun, patrons, ouvriers, techniciens, citoyens, tous,
– la rigueur à tous les niveaux, du retour de l’autorité mais pas de l’autoritarisme.
– les sanctions mais aussi les préventions,
– l’encadrement militaire mais dans un cadre social et avec des professionnels,
– la mondialisation, l’Europe mais aussi de protection sociale et de protocole social,
La liste n’est pas fermée.
Elle n’a pas parlé d’argent clairement, encore moins de finances. Tout était global, dans cette cohérence d’ensemble incompréhensible pour la plupart mais pas par nous.
L’argent, comme l’armée est un très fort tabou pour la gauche… à développer.
Une dernière réflexion. Si les associations, à caractère social, sont nombreuses et au plus près de la population, où sont les militants PS. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas là mais personne le sait. Bien sûr c’est difficile de s’afficher, mais quand je vois avec quelle impudeur Sarkosy s’est affiché…je me pose des questions. En tous cas je pense que les militants ont perdu le contact avec la population (Pas tous bien sûr). A voir la réaction des jeunes que nous avons rencontrés dans les hall d’immeuble avant le premier tour, surpris mais heureux.
Voilà j’arrête, j’ai peur de me perdre et excusez ce verbiage
En tous cas Gabrielle ne soyez pas satisfaite, je pense que vous devez faire aussi votre autocritique. Cela ne sera que meilleur pour vous et pour nous.
BCT,
Je commence par la fin : bien sûr que je ne suis pas satisfaite puisqu’on est pas passé au 2ème tour. Je peux me féliciter de ces 18,5 % mais exigente que je suis, je privilégie ce que j’entend chez les gens qui se résume ainsi aujourd’hui pour les Législatives »on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on trouve » et aussi, j’ai beaucoup entendu ce matin au Marché « je ne vote pas aux Législatives, j’en ai marre ». Voilà un principe et un constat qui révèlent, et pour moi c’est grave, d’un syndrôme de repli qui doit tous nous inquiéter. Un collègue candidat PS était surpris de cette dureté. Un autre collègue candidat PC était fier de ne pas avoir changer depuis 25 ans… Ouille… L’UMP était absente… Voilà trois contractions sur lesquelles il faut de pencher. Pour comprendre la rupture de SARKOZY… Penchez vous sur le nouveau rôle des « opportunistes » PS et UDF (les nouveaux ministres ou raliés) et je crois que vous serez éclairé… Cette dérive là, je n’en veux pas. Pour Ségolène, je crois que le seul truc qui lui manquait c’est la crédibilité et ses changements de cap intempestifs même si causés pour partie par le PS ; ça c’est ce que m’en ont dit mes copains de gauche (à méditer)…
Mais bon, même pas peur !!!… J’ai été sérieuse 10 minutes d’affilé, c’est beaucoup trop…
10 minutes ! Le constat est trop sérieux pour n’y rester que 10 minutes… Mais de l’humour naît parfois des solutions.
Il faut laisser les opportunistes, ils ne font pas l’ensemble du PS ni de la gauche, ni de la démocratie chrétiens. Mais le sujet est intéressant. Il faudra en parler mais comme c’est, me semble-t-il, plus un problème humain (sentiment de pouvoir faire quelque-chose encore de sa vie, de rendre service à la « nation »,…) je laisse ça pour le moment. Je préfère rester dans la « famille » tout en m’inspirant des idées humanistes des uns et des autres. Comme Ségolène je ne m’interdis pas de retenir les bonnes idées d’où qu’elles viennent.
Enfin, ce qui a donné le sentiment, parfois vrai, que Ségolène n’était pas crédible, je l’ai déjà décrit en partie, c’est le manque de préparation au combat politico-médiatique, le manque de temps.
J’oubliait une chose qui me parait importante.
On est tous militants, les directives du parti sont là. Elles sont fortes et sous-tendues par une philosophie plus que par une doctrine. Il faut s’en inspirer pour résister et défendre la démocratie, mais il faut par rapport aux appareils garder sa liberté, sa liberté de ton et de parole. Je crois que c’est là un des sujets important. C’est pour ça que je parlais de tabous.
Sans doute me trompes-je, sans doute vais-je paraître trop simpliste, cependant, il me semble que la question devrait être posée différemment. D’une part, elle devrait prendre un sens positif et d’autre part elle devrait traiter de l’avenir et non du passé.
« Pourquoi la gauche gagnera-t-elle aux prochaines élections présidentielles ? » là est plutôt la question.
L’histoire et le passé permettent sans aucun doute de trouver des éléments de réponses, mais la question s’est déjà posée, et de nombreuses réponses ont été trouvées.
Il semble que ces réponses n’aient pas été soit mises en application (réaliser un réel programme de gauche par exemple), soit elles ne correspondaient pas ou plus à la dynamique sociale du moment, celle qu’analyse les sociologues.
Sur cette partie, je tente une explication : le Président de la République, dans l’esprit d’une certaine majorité de citoyens, a avant tout un rôle de représentation de l’Etat français. Celui des candidats qui paraîtra avoir le plus de charisme, celui qui semblera pouvoir donner la meilleure image de la France à l’étranger, celui là aura déjà gagné une grande partie de la « bataille ».
D’autre part, et en parallèle, beaucoup d’analystes ont dégagé en touche le fait que de présenter une femme à l’élection présidentielle pouvait être un « handicap ». Or, sociologiquement, il est fort probable qu’un certain électorat ait consciemment ou non, refusé de laisser à une femme le soin de représenter la France. Il reste un peu de chemin avant d’arriver à cette égalité des sexes tant attendue.
Essayé donc cette question autour de vous : « quel est selon vous le premier rôle d’un Président de la République ? » Vous aurez peut être alors vos premiers éléments de réponse.
Tout ceci pour dire que l’analyse de la situation ne peut se contenter d’une analyse politique a posteriori, mais a, à mon sens, besoin, plus que jamais, de s’entourer de « sciences » plus efficientes telles que la sociologie, la philosophie, la culture, … qui nous permettent de VOIR (enfin) ce que nos contemporains souhaitent dans l’avenir.
Ce n’est pas reconstruire un nouveau « socialisme » qui importe, ce qui me semble importer, c’est d’être à l’écoute des citoyens qui doivent bien avoir des points communs dans ce qu’ils souhaitent dans l’image de la France et donc dans le rôle du Président de la République.
PS : Je parle bien ici uniquement des élections présidentielles, en aucun cas des législatives ou des municipales…
Je pense à l’inverse que comprendre notre échec permettra de préparer nos victoires. Nous devons comprendre les raisons d’un désintéressement d’un part notable de la population sociologiquement semblable. En effet, comme je l’évoquait dans mon précédent message les plus âgés ont votés massivement à Droite, c’est le cas également des 35-45 ans et des classes moyennes qui subissent de plein fouet la baisse de leur pouvoir d’achat cela même qui souhaite devenir propriétaire si ils ne le sont pas déjà. Je pense que la gauche n’a pas su toucher cet électorat de « petits » propriétaires.
Je pense en effet que l’analyse politique ne peut se suffir à elle même. Nous devons comprendre sociologiquement ces résultats. Je n’irai pas jusqu’à associer la philosophie… quoique…
Et pour terminer et répondre à Ella Pator, je pense que les débats participatifs et la démarche plus globale de démocratie participative doivent permettre justement à la gauche d’écouter les citoyens et surtout de les associer à la prise de décision. Nous ne sommes qu’aux prémices d’une réfonte de nos modes démocratiques. La gauche doit en être le laboratoire.
Oui Ella pator, élections présidentielles. Oui c’est une élection pour une femme ou un homme qui devra représenter la France et prendre la responsabilité de nos armées. Mais avec le jeu des coïncidences entre présidentielles et législatives, la politique intérieure et les programmes au plus près des citoyens prennent tout leur sens.
Oui Horza pour l’analyse sociologique mais sans perdre le sens que l’on veut donner. La gauche n’est pas la droite. Elle doit donner du sens à son action. Ce sens est évidemment global et concerne l’ensemble. Cela n’empêche pas de chercher à résoudre les difficultés des couches sociologiques.
En fait c’est une mécanique d’ensemble et c’est en cela que l’élection présidentielle peut concerner, par un programme mieux pensé (mieux articulé et clairement fiancé – c’est peut être à ce niveau qu’existe une des raisons de notre échec) , tous les français et la France en général.
« Ségolène » (je dis Ségolène pour désigner une entité et une politique) a fait ce travail. Son programme était cohérent mais pas assez « rentre dedans » au niveau des problèmes terre à terre des citoyens, ce que Sarkosy a su faire avec sa dialectique populiste (On en connaît déjà les résultats futurs).
Ce que je regrette, et là je rejoins Ella dans l’esprit de la présidentielle, c’est l’absence de « France » dans le débat. Ni Sarkosy, ni Ségolène n’ont appuyé sur la place de la France dans l’Europe et dans le monde. Cette campagne était personnalisée, moins du côté de Ségolène, plus du côté de Sarkosy. Moins du côté de Ségolène parce que tout était lié dans son programme. Un exemple : prenons la petite enfance, le sujet ne peut pas être traité tout seul en tant que tel mais doit l’être dans un ensemble (aide à la parentalité, crèche, soutien scolaire,…). Et les résultats d’une telle politique ne peuvent se voir que dans 10 ans.
Un politique d’ensemble souffrira toujours d’un manque de clarté parce qu’elle se projette dans l’avenir. Ne sommes nous pas les forces de progrès ?
Chers Horza, BCT, Elie Pastor,
Pas d’accord pour dire qu’il faut dissocier les présidentielles, des législatives et des municipales et aussi pour dissocier droite et gauche.
Je m’explique : le jour où j’ai compris que gauche et droite était à rayer de mon répertoire, j’ai arrêter de couper les gens en rondelles. Idem pour dissocier les élections: c’est une ligne globale venant bien sûr du président qui pose sur l’ensemble et le rend cohérent et… crédible, bref, rassurant…
Un mot aussi que j’ai sorti de ma tête tellement il a été utilisé de manière abusive voire perverse : charisme. Le jour où on considéra que la politique n’est pas une histoire d’image mais de vrai boulot, on aura tous progressé.
Horza, je comprends que vous disiez « Nous ne sommes qu’aux prémices d’une réfonte de nos modes démocratiques. La gauche doit en être le laboratoire ». La gauche, laboratoire des modes démocratiques, désolée, mais on est tous concernés dans tous nos partis poliques et pas que la gauche. Ce que j’en comprends c’est que vous souhaitez sortir d’une logique qui ne fonctionne pas pour, toujours, y retourner. Horza, c’est « le chat qui se mord la queue »… et faute de comprendre celà, les gens vont au restrictif et vote ce que nous avons aujourd’hui en terme de fonctionnement qui ne me rassure pas du tout et désolée, pas plus que vous (ne vous sentez pas attaqué, je suis généraliste) qui retournez à vous-même… Sachez qu’à l’UMP, j’entends le même discours de gens sincères comme vous, et pas très satisfaits comme vous et comme moi. Comment on sort de ça ? Bon, moi j’ai trouvé mais je sais qu’il manque des connexions. Mais j’y travaille… On y travaille… On a seulement posé les bases, je trouve ça déjà pas mal.
INFO : A ceux de gauche qui aime à comprendre et s’intérroger, je les invite Mardi 29 à la Salle Corbolottes à Saint Jean de la Ruelle où nous organisons une réunion Publique avec Corinne LEPAGE. J’ai rencontré cette femme, elle est très intéressante.
J’espère à bientôt.
Diantre ! je suis découvert(e) ! Je vous réponds à tous dès que j’ai un petit moment…
Je ne suis pas particulièrement axé politique. Je vis cela beaucoup plus éloigné que vous tous, mais ce n’est pas une critique.
Si la Gauche a perdu, c’est que le discours de la Droite a sans doute été plus percutant, du moins pourrait-on le dire? C’est justement ce qui fera toujours discuter à chaque élection.
En fait, moi, je suis un peu plus réservé et je m’étonne qu’un candidat ou une candidate ait le droit d’être élu avec moins de 60% des voix.
A chaque présidentielle (à part l’avant dernière avec Chirac et Le Pen), on se retrouve avec des résultats où les deux camps sont au touche-touche. On a donc une France coupée en deux sans majorité extrême. Personnellement, je trouve que la définition de la majorité absolue devrait être revue. Je parlais de 60%, et je trouve que cela serait bien plus représentatif.
Mais ce que je dis, et ce qu’en pensent les autres… C’est une autre histoire…
Mardi c’est la fête des voisins. Dommage ! « Corinne LEPAGE. J’ai rencontré cette femme, elle est très intéressante. » Je le pense aussi.
« La gauche, laboratoire des modes démocratiques, désolée, mais on est tous concernés dans tous nos partis politiques et pas que la gauche. Ce que j’en comprends c’est que vous souhaitez sortir d’une logique qui ne fonctionne pas pour, toujours, y retourner. »
C’est terriblement restrictif mais le débat est ouvert. Cette piste m’intéresse. La discipline du parti doit laisser place au foisonnement d’idées. C’est ce que nous faisons. Il faudra se poser la question de cette histoire de discipline, de cadre dans lequel nous retournons, d’après ce que vous dites Gabrielle.
Pourquoi y a t-il un cadre issu de plusieurs courants et enrichi de « motions » ? Parce qu’il faut un cadre comme dans toute société humaine. Certes il faut discuter des contours de ce cadre et de son pouvoir sur les hommes et les idées. Peut être le rendre plus souple et affirmer haut et clair sa liberté est au dessus des partis. Comme je le disais il n’y a pas très longtemps « il n’est pas interdit d’être intelligent ». C’est dans cet esprit que je dis que Corinne Lepage est loin d’être mauvaise, entre autre.
Je profite de ce com’ pour dire le plaisir que j’ai à retrouver un blog d’Horza sur la toile 🙂
J’ai fait un article vu sous un angle très différent sur à peu près le même sujet : http://www.coteboulevard.com/2007/05/france_20.html J’y parle de la campagne, vu du web et du marketing
Les causes sont multiples :
– une femme
– un programme centre gauche
– un candidat un peu hors appareil
– un positionnement de leader qui fait réfléchir et non plus de manager qui impose : les français ont interprété « elle ne sait pas ce qu’elle veut »
– un appareil qui se chamaille
– un adversaire qui fait une bonne campagne
Moi, je crois que Royal était la bonne personne pour la France mais que la France n’était pas prête. Dommage.
Quand au PS, je dis seulement ceci : il a été pendant 5 ans, pendant la campagne et après la défaite (excusez-moi, ex-camarades) en dessous de tout.
Ton analyse est bonne. Elle rassemble l’ensemble des observations qu’on entend déjà depuis un moment. Mais quand tu dis que le PS a été en dessous de tout, c’est un peu fort mais franc.
Il fallait pouvoir sortir de 2002 et des années Jospin. Il fallait pouvoir trouver un leader.
Il fallait pouvoir rassembler les différents courants.
Cela n’a pas été simple pour Hollande.
Quant à l’importance d’internet dans la campagne (je parle de l’article dans ton blog). Oui peut être. Je pense qu’internet a drainé un certain nombre de personnes mais cela n’est pas significatif. C’est un nouveau mode d’expression. On doit s’appuyer dessus mais il n’est pas essentiel. Il vaut mieux aller à la rencontre des citoyens. Les débats participatifs sont là pour le démontrer.
Je vous donne une adresse où Christophe Lavialle. Cela peut nous aider aussi :
http://lavialle.blog.lemonde.fr/
Messieurs,
Pourtant vous l’avez depuis 2002 pour le moins, votre leader…
Même nous on l’a trouvé…
Pourquoi vous ne voulez pas le regarder ? Vous donnez l’impresion d’être bloqués sur Ségolène comme si le PS n’existait pas sans elle, ni même les socialistes… Décidemment, j’ai du mal à suivre votre logique. Comment votre sincérité dont je ne doute pas peut-elle vous restreindre ainsi ? BCT, vous avez raison, il n’est pas interdit d’être intelligent. J’ajouterai, il n’est pas interdit d’avoir du bon sens.
Sinon, BCT, vous pouvez amener vos voisins. Elle ne reviendra pas tout de suite !
Le problème BCT, c’est que les gens se foutent des courants et des cuisines internes au PS.
Pendant 5 ans, on a eu l’impression que Bayrou était le principal opposant au gouvernement, c’est embettant quand-même !
Je devine qu’au PS, on dit que les médias ne relaient pas leurs infos. On dit ça par tradition. Moi je pense que le PS n’en a pas fait assez. Comme je pense qu’il n’en fait pas assez depuis le 6 mai à partir de 20 H 07 ! Il est de traditiopn de penser que par jeux de balancier, le pouvoir va revenir tout seul. Manque de chance, ça n’a pas marché cette fois-ci. Quelles conséquences le PS va-t-il en tirer ?
Merci pour le lien, je ne connaissait pas ce blog.
Je me permets d’ajouter que ce n’est pas une attaque de Hollande dont je me fiche complètement. Pour moi, vu de l’extérieur, ce n’est pas l’échec de Hollande mais bien celle du PS dans son ensemble.
Comment en est on arrivé là ? Je pense que une des raisons essentielles est que la gauche a été concurrencée sur ses propres thèmes par la droite.
Par exemple sur la question de la République, la question du changement, la question de la laïcité et des minorités culturelles, politiques et religieuses, sur la question de l’économie. Sur ces sujets la gauche n’a pas eu être audible car elle n’a pas digéré son héritage long et lourd, elle n’a pas su réalisé une synthèse cohérente de ses composantes en éliminant par exemple des aspects rétrogrades et en articulant les aspects novateurs et en phase avec la société d’aujourd’hui…
Ce point doit être bien évidemment développé pour aider l’avenir.
Horza :
Je n’ai pas dit qu’il ne faille pas s’appuyer sur les expériences du passé, mais que les réponses ont déjà été données, et que la bonne préoccupation est celle de l’avenir. Il faut arrêter de s’apitoyer sur son sort …
Concernant la refonte de nos modes démocratiques par le biais du débat participatif : n’est ce pas un peu utopiste dans un pays de 60 millions d’habitants ? Voir, écouter, entendre ne passe pas forcément par le débat, des outils existent mais sont quasi inutilisés.
Et concernant la constitution de la Vème République, elle aura 50 ans en octobre 2008. Elle a ses limites certes, cependant, n’y a-t-il pas des sujets plus brûlants à traiter…
Gabrielle :
– Sur « Pas d’accord pour dire qu’il faut dissocier les présidentielles, des législatives et des municipales et aussi pour dissocier droite et gauche ». Je suis d’accord avec vous si l’on se place au niveau du discours des politiciens. Vous êtes à l’aise dans votre discours parce que vous le pratiquez au quotidien. Une grande majorité de citoyens n’ont malheureusement pas ce loisir, parce qu’ils rentrent chez eux exténués le soir, qu’ils ne trouvent pas l’élan pour se battre pour une cause, et que la seule politique qu’on leur prémache est celle du petit écran, et là s’il ne capte que la première chaîne…
– Sur le saucissonnage droite / gauche : il faut bien se positionner quelque part dans l’hémicycle… Et même le centre a bien dû se positionner le 6 mai…
– Sur « Le jour où on considéra que la politique n’est pas une histoire d’image mais de vrai boulot, on aura tous progressé ». J’imagine bien que c’est du boulot, mais comme dans tout « métier » ce qu’il reste à la fin c’est bien la présentation, le package, ce qu’on nous « vend ». Alors, Sarkozy a été élu produit de l’année 2007, et sauf à ce que les autres candidats se mettent au tempo, ça va être du tout cuit pour le produit de l’année 2008 !!!
BCT :
Sur : « Un politique d’ensemble souffrira toujours d’un manque de clarté parce qu’elle se projette dans l’avenir. Ne sommes nous pas les forces de progrès ? » J’ai rarement vu des « investisseurs » miser sur un projet qui ne seraient pas clair. Là ce n’est pas du progrès c’est de la philanthropie, et c’est quelque peu utopiste également pour notre XXIème siècle.
Le socialisme a été effectivement une force de progrès (je rajoute social) dans le contexte de la révolution industrielle. Ne souffre t il pas aujourd’hui de la victoire de l’individualisme, du chacun pour soi ? Comment adapter le socialisme à l’air de la réduction du syndicalisme à peau de chagrin ? À l’air du paraître ?
Ella, c’est vrai, je m’étais mis à rêver…Non bien sûr. Aller au charbon, taper dans la tôle, attaquer la falaise, rentrer dans du concret n’est pas interdit quand on donne une direction. De toute façon cela vient naturellement…il y a tellement de malheureux.
Philippe, ton analyse est pas mal.
Miguel, ne t’inquiète pas si nous n’avons pas été audibles alors on va se faire entendre.
Gabrielle, Quand je dis « Ségolène » c’est presque un concept. Il faut simplement l’améliorer.
Ella, Je commence à comprendre votre logique. Que ce soit au PS, à l’UMP et au MODEM, il n’y a pas que des politiciens et me concernant, je n’en suis pas et je crois que vous pouvez vous en rendre compte assez facilement vu mon côté franc et direct décalé qui rassure beaucoup mais qui justement indispose les politiciens d’aujourd’hui (les suffisants…) d’autant qu’au MODEM mon côté « plancher des vaches » est retenu car on considère que ce qui doit rester dans la mémoire des gens c’est les actes et le comportement et non le package et la présentation. Vous avez visée juste en ramarquant que ce qui reste de la politique, c’est ça. Voilà ce à quoi nous on « s’attaque » parce que justement la politique c’est pas ça.
Pour petit rappel : François BAYROU s’est déterminé en laissant les gens faire ce qu’ils veulent. Il a annoncé ne pas voter SARKOZY (ce qui lui a été beaucoup reproché) et – je le souligne – n’a jamais annoncé qu’il votait ROYAL comme certains se sont plûs à le déduire. Les reproches qui ont été fait à F Bayrou sont bien mineurs à côté des fautes lourdes observées ici où là par des « vrais politiciens » qui eux n’ont que faire du fond et se préoccupent uniquement de la forme. Maintenant, vous dites quand même que je suis une politicienne parce que si c’est être politicienne que de ne pas accepter la soumission, oeuvrer pour l’ensemble, bref, respecter les gens, être honnête et loyale et bref encore, droite dans ses bottes, j’en suis et je ne suis pas énarque et loin de l’être… En clair, je ne crains pas de déranger si je suis sûre qu’on a raison. Une forte personnalité ça aide surement. Ce n’est pas l’impression que j’ai de nos savants UMP au pouvoir ou au PS « opposition officielle » actuellement.
Sinon, exténuée en sortant du boulot, je suis comme les autres, moi aussi, travaillant en prime dans une zone urbaine sensible. Alors, c’est vrai subir ou regarder subir, je ne supporte pas alors je fais, comme je peux, j’espère le mieux possible. Vous soulevez le fait qu’effectivement, les gens s’engagent assez peu. Quelle capacité se donne t-on à les accueillir et surtout leur donner envie ? Voilà je crois une bonne question. (84000 en 3 semaines au MODEM, qui dit mieux…)
BCT, permettez moi de revenir à l’humour : une « Ségolène virtuelle », je n’y avais pas pensé… Alors, très cher, esprit brillant que vous êtes, revenez sur terre… ! C’est bien aussi… Ellie a raison, on a pas vraiment le temps d’être philosophe même si on adore…
Trop exténuée pour aller écouter Corinne Lepage ou même pour aller voir mes voisins, mais bon, mes voisins, je les verrai demain et vous nous raconterez sans doute le débat de ce soir avec Corinne Lepage.
Gabrielle, j’espérais cette réponse concernant l’image qu’on se fait des politiciens, et qui d’ailleurs prend plus de place dans le nouveau petit Robert que la définition originelle. Changer cette image permettra (oui oui le futur ! je reste optimiste) effectivement de remotiver les troupes, mais, il y a vraiment beaucoup de travail dans tous les camps. J’espère que toute l’opposition s’y mettra de conserve au plus tôt.
Je vous admire sincèrement de vous engager, comme Horza dans votre combat. Je n’ai pas forcément les moyens (un peu novice en matières politiques) ni le temps de le faire (même si quand on veut on peut…), j’espère que ma participation dans vos débats peuvent vous ouvrir sur d’autres réflexions, et vous faire aller plus loin dans les vôtres propres.
Horza : avez-vous eu la (les) réponse(s) à votre question ? Vous en pensez quoi ?
Ella, nous sommes tous novices en politique. Aujourd’hui en tout cas, même si quelques constantes doivent être conservées, tout est à inventer. Peut être autour de ce qu’a commencé Ségolène ?
Gabrielle, vous êtes franche et sincère, on le voit bien. Mais laissez les « politiciens », les «suffisants ». On est là aussi pour les dénoncer et on préfère comme vous « ne pas accepter la soumission, oeuvrer pour l’ensemble, …, respecter les gens, être honnête et loyal ». Le fait de passer du temps sur un blog à chercher avec tous des solutions, des pistes de réflexions ne fait pas de nous des aspirants « politiciens suffisants ». Ne vous inquiétez pas j’ai compris le sens de votre intervention. C’est juste pour placer mon discours.
Quant à la philosophie, je confirme, elle est on ne peut plus nécessaire pour justement donner un sens à toutes nos actions sur le terrain.
Je ne sais pas personnellement pourquoi la gauche a perdu, mais j’ai déjà dit ce que je pensais de tout ça ici … http://monstjeandebraye.over-blog.com/article-10310993.html
(Petite pub, ça fait pas de mal des fois …) 😀
Vos réflexions et vos analyses sont très pertinentes et permettre de comprendre en partie notre defaite. Il est difficile de se remettre en question, il est si facile de pensez que les français ne nous ont pas compris ou que c’est la faute des médias…
j aurai envie de dire que le PS a perdu en voulant, suite au congrès du mans faire plaisir a tout le monde, et du coup ne pas avoir de ligne politique claire. On rajoute à cela la cacophonie d un parti qui vote oui à la constitution européenne avec des leaders qui font campagne pour le non , puis qui finalement rejoigne Ségolène qui avait dit oui et incendié ceux qui disaient non .
tout cela ne donne pas une image sereine pour avoir une équipe capable de gouverner.
BCT
J’aime à vous le confirmer que je suis sûre que vous n’êtes pas un aspirant « politicien suffisant ». Et moi non plus, vous l’avez compris.
Corinne LEPAGE : vraiment inpressionnante. Quelle maîtrise et quelle clarté. Et dire – repris par la presse – qu’elle est contre l’investiture des politiques mouillés dans des affaires. Là c’est carrément génial. Ma priorité depuis toujours, c’est une République Propre. Et je le refais : après on se regarde, et après on discute !
Tout ça pour dire que cela serait intéressant qu’on se rencontre, toute la bande qui se cause bien sur ce blog, pour enrichir nos débats et surtout voir les têtes qu’on a !
J’espère à bientôt !
Gabrielle, il semblerait que « la bande qui se cause bien sur ce blog » fasse une crise d’humilité aigüe ou ne se reconnaisse pas ou hésites de part les expériences passées à faire de nouvelles rencontres ou…
Je ne sais pas trop si j’en fais partie, mais si c’est le cas, personnifier Ella Pator après si peu de temps, j’hésite !
Si le débat porte sur autre chose que la critique systématique, s’il permet de créer une dynamique ayant pour but l’action, s’il permet de se détendre aussi, et que nous partons du postulat que l’habit ne fait pas le moine, alors je suis partante.
Ella,
La spontanéïté a l’écrit et tant de réserves à la rencontre avec un tas de conditions dont l’une pouvant mettre en doute la sincérité de ces mêmes échanges me laisse perplexe…
Je comprends que vous préférez rester entre vous puisqu’il s’agit de monter un (votre ?…) projet commun et qu’un simple débat ou ne serait-ce qu’une discussion avec d’autres ne vous paraît pas si simple. Alors, bizarre… Mais, suis-je bête, je suis au centre et je n’ai pas qu’un bras gauche !!! (humour)
Je suis pas sûre que le principe de l’Idée y gagne de cette façon ?!?!… Désolée, mais je ne fais pas partie de ces gens qui attendent quand les questions sont importantes… Notre France…. Je conserve donc mes contradicteurs actuels qui me font avancer parce que déjà il savent me regarder et surtout me serrer la main ! Je vous laisse donc à votre anonymat !
Eh ! on se calme ! Ce n’était absolument pas dirigé contre vous Gabrielle !
La première partie jusqu’à « j’hésite » c’était de l’humour, et la suite s’adressait plutôt aux bloggers qui sont dans la critique sans vouloir agir.. Mais pas vous, je vous l’ai dit dans un autre post ! En plus, je ne suis pas sûrr d’avoir une seule fois revendiquer mon appartenance politique…
Et enfin pour « l’habit ne fait pas le moine », c’est bien entendu parce que vous allez sûrement être surpris de savoir ce que je fais dans la vie quand on se verra par rapport à ce que j’écris dans ce blog.
Désolée si je n’ai pas été claire !! Mais j’apprends à blogger, c’est pas facile !
« Tout ça pour dire que cela serait intéressant qu’on se rencontre, toute la bande qui se cause bien sur ce blog, pour enrichir nos débats et surtout voir les têtes qu’on a ! »
Oui c’est vrai. Bon pour la tête, est-ce vraiment nécessaire. L’impression laissée par l’écrit est pas mal déjà, mais le blog est un moyen facile et rapide. Ce sont les raisons de son succès. De plus on met plus de temps avant de jeter des réflexions sur le net, on réfléchit, on élabore, on corrige. Ca évite la logorrhée. Je suis plutôt pour ce moyen qui évite de rajouter aux à priori crées par les attitudes verbales et physiques (« tu ne te vois pas quand tu parles »…). Bon cela dit il n’est pas impossible de créer … des débats participatifs…par exemple…
Tiens cela me fait penser, par digression, à une rencontre hier soir lors d’une réunion publique avec Micheline Prahecq.
Première question : Une des personne posait la question suivante, en aparté » pourquoi y a t-il tant de réticences pour les français à inviter des Arabes ou des gens d’origine Arabe chez eux, alors que l’inverse n’est pas systématique ? ». C’est brut mais ça mérite d’être posé.
En fait ce Monsieur disait qu’il serait bon que les choses de la vie se fassent d’une manière naturelle.
Qu’on soit « d’origine » ou pas. De plus, j’ai remarqué que ce type de question était soigneusement évitée parce que complexe dans les réponses à donner. Mais, Horza, il faudrait peut être faire un sujet là dessus.
Deuxième question de cette personne : Comment faire pour traiter les problèmes de violence et d’irrespect à l’école (collège surtout) ?
Horza, bien sûr ce n’est qu’une suggestion.
On est combien à discuter sur des blogs : 2 % !
Alors regret que vous resteignez vos « débats participatifs » à 2 % de la population.
Et les 98 % autres, vous en faîtes quoi ????…
Je n’oublie jamais que je suis d’abord électrice et qu’arrive le moment où il faut que je vois, que j’entende. J’ai des yeux et des oreilles comme tout le monde !.. Il faut que ça serve ! Je n’ai pas peur de rencontrer, bien au contraire, et c’est bien pour ça que je suis très engagée politiquement car je rencontre des quantités de gens tous différents et partout : quelle richesse ! Car les gens, pensez-y, ont aussi besoin d’être regardés ne serait-ce que comme ils sont… Je crois même que c’est surtout ça qui leurs manque : le courage de l’Opinion et du Recevoir… A méditer…
Sinon, amicalement, faîtes tous attention de ne pas être tombés dans le travers des bloggers plantés devant leur écran : ne plus savoir regarder et entendre et même se confronter… (syndrôme d’isolement déjà décrit par les Psy). Le monde existe ! Pas que les ordinateurs !… La Vie quoi !
Gabrielle, je suis une nouvelle fois d’accord avec vous, et ce que vous venez d’écrire je l’ai écrit sur un autre blog le 21 mai : http://lapagedefansolo.blogspirit.com/archive/2007/05/21/technocrati-j-y-comprend-rien.html#comments
(je ne sais pas comment on fait le lien…).
Je regrette que vous jugiez si hâtivement dans la généralité des êtres qui ne souhaitent que faire avancer les choses et qui, c’est la nature humaine, ne sont pas tous fait pareil.
Vous avez proné la liberté par ailleurs, la liberté d’expression.
Je suis pour ma part toujours partante pour vous rencontrez.
Voilà une dernière phrase qui est claire et qui m’éclaire…
Alors je vous laisse le soin d’organiser quelquechose avec vos amis de ce blog dans un café sympa pas avant 20H (c’est mon heure mini pour arriver à Orléans cause boulot +++) ou le weekend.
J’autorise Horza à vous donner mon adresse mail ou voir avec lui comment vous pouvez tous faire.
Je jour où on se verra, vous vous apercevrez que je ne juge rien par avance mais il est vrai que je suis opiniatre. Voilà un défaut des échanges blog qui nous retirent l’image !…
Je vous ai lu à propos du texte de la Croix Rouge. Je confirme : à quand un top-model homme ?!…
Ravie et à bientôt !
Je confirme, il y a une vie avant le blog…et même après… Bonne nuit.
Pourquoi les électeurs ont-ils votés Sarkozy ? :
– pour le leader et l’image qu’il a donnée (dynamique, enthousiaste, culture des résultats, image de changement, volontariste …),
– pour quelques idées fortes qu’il a mises en avant : améliorer le pouvoir d’achat (en travaillant plus), diminuer le chômage par des mesures validées par les patrons (ce qui les a rendues plus crédibles), créer des richesses supplémentaires pour partager <> de ce surplus, s’attaquer au problème des retraites au travers de l’inégalité apparente des régimes spéciaux
Le 6 mai est certes une victoire de Sarko mais surtout une défaite de la gauche… Sachons prendre acte et se servir de nos échecs…
nb: merci à ce blog qui permet de poser les débats qui fachent…